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articles divers - Page 7

  • Bobards d'Or 2011, le jour de gloire des menteurs

    Avant de publier les résultats des Bobards d'Or 2011, voici une interview de son promoteur, Jean-Yves Le Gallou :

     

    Vous allez présider ce soir la deuxième cérémonie des Bobards d’Or. De quoi s’agit-il ?

    Jean-Yves Le Gallou : C’est une grande soirée de gala, semblable aux Oscars ou aux Césars, où nous récompensons les meilleurs journalistes du Système. Il s’agit de primer les journalistes et les désinformateurs les plus dévoués au politiquement correct mais surtout les plus habiles ou audacieux, ceux qui n’hésitent pas à mentir pour faire coller l’actualité à la pensée unique.

    Qui sont les nominés, cette année ?

    En télévision, la chaîne M6, qui, dans le cadre d’un sujet sur le voyou qui avait aveuglé des pilotes d’avion avec des lasers au moment de l’atterrissage, a rebaptisé la personne condamnée « Sébastien » alors que son vrai nom était… « Jihad » ! Il y a également Olivier Mazerolle, sur BFM-TV, qui a présenté de manière très sérieuse une intervention de « l’économiste chinois » Kuing-Yamang – qui tapait sur le modèle français – sans se rendre compte, apparemment, qu’il s’agissait d’un canular puisque le kouign-aman est, bien entendu, un gâteau breton ! Enfin, il y Céline Bittner, sur La chaîne parlementaire, pour un reportage particulièrement mensonger sur l'immigration.

    En presse écrite, il y a le quotidien 20 Minutes/Lyon qui revendique sa « laïcité » pour refuser une publicité catholique après avoir passé une publicité pour l'abattage halal ; Le Figaro pour sa Une sur la démographie en France et Alexandre Adler pour qui « il y a eu des armes de destruction massive en Irak ».

    En radio, notons Claude Askolovitch, sur Europe 1, pour qui « les homosexuels se marient partout dans le monde » ; Anne-Sophie Mercier, la fausse rebelle de Charlie-hebdo qui, toujours sur Europe 1, affirme : « Je suis pour une société de tabous, je ne suis pas pour une société de la parole libérée » ; et Jean-Jacques Bourdin, sur RMC, niant la réalité sur les clandestins de Lampedusa.

    Il y a aussi une catégorie « Strass et Paillettes » ?

    A l’heure où nous parlons (lundi soir), Jamel Debbouze est bien placé pour en être le lauréat, lui qui affirme que « l’Islam est en France depuis 3.000 ans » !

    N’est-ce pas une bêtise plus qu’un bobard ? Comment détectez-vous le « bobard » ?

    Le bobard peut être une bêtise validée par le Système médiatique. Le rôle du journaliste, en entendant cela, serait de protester ou de rectifier. S’il ne le fait pas, il valide la bêtise, lui donne la valeur d’un argument d’autorité auprès des personnes les moins formées. De fait, cela devient un bobard. Notons qu’à partir du moment où une bêtise ou une information fausse va dans le sens du politiquement correct, elle n’est pas rectifiée et encore moins sanctionnée. C’est l’exact contraire, illustré par l’affaire Zemmour, avec une vérité dérangeante pour le Système ! En réalité, ce qui compte, pour le Système, n’est pas la véracité des propos mais leur conformité à la pensée unique.

    Comment expliquez-vous la présence des bobards dans l’information ? Est-ce de l’ignorance, de la mauvaise foi, une volonté idéologique de travestir la vérité ?

    « Tout ce qui est politiquement correct est nôtre » : telle est l’idéologie du pouvoir médiatique. La vérité et l’information ne sont plus les buts essentiels des médias. Ce sont des supports d’influences, des véhicules du politiquement correct.

    Ensuite, je crois que la majorité des journalistes est mue par deux grandes forces : la paresse et la lâcheté. La paresse, qui fait qu’il ne sert à rien de vérifier le politiquement correct, car cela ne peut qu’attirer des ennuis. Imaginez le type qui fait son travail et démonte un grand bobard : il met en péril sa carrière, risque le placard… alors que, s’il se tait, il reste dans la masse, bien protégé. C’est un monde orwellien que je voudrais illustrer par notre « cas d’école » du bobard : l’affaire de l’ophtalmologiste raciste, qui déconsidère toute la caste journalistique…

    Quels sont les faits ?

    Un ophtalmologiste interrompu durant une consultation par un patient a été accusé de refuser de soigner une enfant après avoir proféré des injures racistes contre son père (le patient pressé). Sans aucune vérification et en prenant comme seuls « témoins » l’accusateur et une personne absente des lieux, l’ensemble de la presse s’est déchaînée contre un innocent. Mieux : Chloë Leprince, de Rue 89, a enquêté pour retrouver le médecin ; elle ne l’a pas appelé pour obtenir sa version des faits mais l’a, en revanche, livré à la vindicte publique en publiant ses nom et adresse sur Internet ! Ce banal montage « antiraciste » a été repris par la quasi-totalité des médias avant de se dégonfler devant la réalité : l’absence de tout comportement « raciste » de la part du praticien. Cette unanimité prouve en l’occurrence que le bobard n’est pas accidentel mais systémique. Chloë Leprince, de son côté, mériterait d’être distinguée par un Cafard d’or !

    Vous-même dirigez le Bulletin de réinformation sur Radio Courtoisie. Qu’est-ce qui distingue vos journalistes des autres ? Ne sont-ils pas susceptibles de céder eux aussi à leurs passions idéologiques ?

    D’abord, ils sont libres, puisque bénévoles. Radio Courtoisie est en effet un médium entièrement libre, ne dépendant pas, contrairement aux autres, des publicités des grands groupes ou des pressions des actionnaires. Ensuite, les responsables du Bulletin doivent à tout prix éviter le style « éditorialisant ». Ils doivent présenter non pas leurs opinions, mais différents points de vue, étayés par des faits sérieusement vérifiés et, si possible, non évoqués par les gros concurrents. Cela ne les met évidemment pas à l’abri des erreurs, mais au moins limite les risques. Enfin, nos équipes ne s’autorisent pas le mensonge. Leur interprétation ou leur présentation des faits offrent aux auditeurs un point de vue alternatif, comme une sorte de contre-pouvoir à la pensée unique, mais ceci est parfaitement conforme à la déontologie journalistique : les faits sont sacrés, mais l’interprétation est libre. Finalement, quantitativement, les équipes du Bulletin de réinformation font entendre le point de vue du faible (les dissidents de la pensée unique) en complément du point du vue du fort (l’ensemble du Système médiatique). C’est de l’information asymétrique.


    Source : Polemia

  • Pourquoi nous dissimule-t-on la culpabilité de Florence Cassez ?

    La presse, l'opposition et le gouvernement français continuent de présenter Florence Cassez comme la victime expiatoire d’une Justice mexicaine nécessairement aveugle et corrompue. Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie, Bertrand Delanoë et Martine Aubry se sont mis d'accord la semaine dernière pour inscrire ensemble le Mexique entier au ban des nations…

    Leur conviction commune repose sur une méthode est très simple : il suffit de faire abstraction de tous les éléments à charge, depuis les aveux des complices jusqu’aux témoignages des victimes, qui comptent ici pour rien ! 

    A lire ici : http://www.sedcontra.fr/La-Une/Affaire-Cassez-qui-a-menti.html

    Source : Herve Ryssen

  • Discrimination dans le logement

    Attention, attention, ce n’est pas chez nous. Enfin, chez nous, je me comprends. Disons plutôt que ce n’est pas en France que ça se passe. Mais en Israël. Et là-bas, on a le droit. Les Français d’abord, c’est le mal absolu. Les Juifs d’abord, c’est le bien incarné.

    Bon, ça râle un peu côté gouvernement – le moyen de faire autrement officiellement ?- mais je parie que ce n’est pas demain la veille que ces rabbins seront démis de leurs fonctions.

     

     

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    « Une cinquantaine de rabbins, en poste dans diverses villes du pays, ont lancé un appel à la population, pour indiquer qu’il était « formellement interdit de louer des appartements à des Arabes ». Leur intervention rejoint celle d’une quinzaine de rabbins de Safed qui avaient émis, en septembre dernier, un avis semblable.   

    L’un des rabbins de Bet El, le Rav Shlomo Aviner, qui est également le Rav de la Yeshiva Ateret Cohanim de la Vieille Ville de Jérusalem, a été interviewé à ce sujet mardi matin sur Galei Tsahal. Il a expliqué au journaliste qui l’interrogeait : « Il faut donner la priorité à nos frères juifs et il y en a toujours qui cherchent un appartement ». Il a ensuite mentionné un autre problème : « Un quart des citoyens d’Israël sont des Arabes, et il faut les empêcher d’avoir la sensation qu’on leur permet de s’enraciner ici ».  

    Le ministre (travailliste) des Minorités, Avishaï Braverman, a condamné avec vigueur ces déclarations et a reproché aux rabbins, « fonctionnaires de l’Etat », de faire de la provocation et d’agir à l’encontre des règlements et des lois. Il aurait l’intention de s’adresser au conseiller juridique du gouvernement à ce sujet. Le député de gauche Ilan Guileon, du parti Meretz, l’a déjà fait : il a demandé à Weinstein de démettre ces rabbins de leurs fonctions. »

    Source : La France LICRAtisée

  • Les gentils policiers syndicalistes

    Tandis que s'étendent les violences et que se banalise l'usage d'armes à feu contre les policiers - ce fait représentant le marqueur indiscutable du passage de violences urbaines à l'état de guerre civile - que réclament les syndicats de policiers ?

    Simplement, tout simplement des "moyens", des "effectifs", un peu de fermeté de la part de la justice et le classement de quelques communes en "zone difficile". Bref, dans le genre pensée unique, on ne peut guère faire mieux. Voilà ce que demande le syndicat Alliance, par exemple, en réponse à des tirs à l'arme de guerre sur les fonctionnaires de police qu'il est censé représenter.

    Un peu d'habillage sémantique et graphique du genre "Alliance exige" ou "Il y à urgence avant qu'un des notres ne le paie de sa vie". La racaille doit trembler devant de telles injonctions ! D'ailleurs, sur le site en question, on ne parle pas de racaille mais de "Jeunes", sans même y mettre les guillemets.

    A aucun moment, il n'est question de tir de légitime défense, ni même d'évoquer la réalité de la situation. Ne manquent plus que les termes "d'incivilités" ou de "détresse sociale" et le tableau serait parfait.

    Bref, c'est le règne de la pensée unique, de la langue de bois et de la soumission aux diktats du système en place.

  • 100 milliards de recettes fiscales envolés

    Au voleur. Qui est parti avec les 100 milliards cumulés sur 10 ans du budget de l’Etat ? Gilles Carrez, le Rapporteur général du budget est sur le sentier de la guerre pour les retrouver. « La France a accumulé, depuis 2000, les baisses d’impôts, sans les gager par des réductions de dépenses ». Mais au lieu de proposer de réduire le « train de vie de l’Etat », la solution avancée serait d’augmenter les recettes fiscales afin d’éponger la différence.

    Explications :

    L’État aurait perdu entre 100 et 120 milliards d’euros de recettes fiscales, "environ les deux tiers étant dus au coût net des mesures nouvelles - les baisses d’impôts - et le tiers restant à des transferts de recettes aux autres administrations publiques" précise Gilles Carrez. La solution ? Augmenter le taux de prélèvements obligatoires plutôt que de vraiment tailler dans les dépenses et récupérer un maximum de recettes sur IR, IS et ISF. Le député chiffre par exemple les baisses d’impôt sur le revenu qui représenteraient “environ la moitié des diminutions d’impôts d’État entre 2000 et 2009″ et leur impact sur le budget général de l’État en 2009 “entre 33 milliards d’euros et 41,5 milliards d’euros (soit entre 1,7% et 2,2 % de PIB)”.

    La solution du Rapporteur ? Faire évidement le coup de rabot le plus large possible sur les niches fiscales et récupérer des recettes pour l’Etat. La vision du Rapporteur général du Budget est évidement très orientée sur les recettes, selon lui insuffisantes, de l’Etat. Mais, en réalité, sur la période 2000-2008 (2009 étant une année à part), on a vu les recettes fiscales nettes de l’Etat passer de 243,5 milliards à 265,1 milliards. Ces recettes de l’Etat ont donc bel et bien augmenté de 144 milliards entre 2000 et 2008 en euros courants et en cumulé. Dans le même temps, le budget de l’Etat passait de 253 milliards à 285 milliards.

    Cependant, pendant que les recettes fiscales de l’Etat ne grimpaient pas assez vite, les recettes des collectivités et de la sécurité sociale grimpaient, elles, à un rythme soutenu (voir courbes ci-dessous) pour couvrir la flambée de leurs dépenses respectives (voir notre article sur les dépenses des collectivités). Et l’Etat jouait les « pompiers en dernier ressort » en transférant aux collectivités et à la « Sécu » entre 32,9 et 41,6 milliards d’€ de recettes supplémentaires mais sans réduire ses dépenses et continuait, moins vite il est vrai, à alourdir sa charge (dont plus de 40 % sont toujours des dépenses de personnels).

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  • Meilleurs voeux pour 2010

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  • Joyeux Noël

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  • Le feu au lac contre l'Europe d'en haut

    Philippe Randa.JPGJules Renard écrivait au XIXe siècle : « Le peuple, oui, à condition de ne pas voir sa gueule ! ». C’était alors une remarque fort peu sociale, on en conviendra. Aujourd’hui, si le social est encore dans les préoccupations quotidiennes des « Européens d’en bas », il obsède rarement les médias et les donneurs de leçons professionnels, plus préoccupés de politiquement correct.

    Pour eux, en ce début de XXIe siècle, « le peuple, oui, à condition de ne pas tenir compte de son avis quand il vote mal »… car sinon, que faire sinon le dissoudre, ainsi que le préconisait le si sympathique et tellement marxiste dramaturge allemand Bertolt Brecht ?

     

    Nos dirigeants français ont bien compris en 2005 la douloureuse leçon : la Constitution européenne ayant été refusée à sa plus grande stupéfaction par les électeurs lors d’un référendum, ils ont imposé le traité de Lisbonne grâce à leurs parlementaires, trop soucieux de préserver les multiples avantages de leurs fonctions.

     

    Ce week-end, nos voisins helvètes étaient appelés à s’exprimer pour ou contre de nouvelles constructions de minarets surplombant les mosquées. Leur réponse est sans ambiguïté : plus de 57 % les refusent. Réponse claire, nette… et bien évidemment intolérable !

     

    À l’exception notable de l’ex-Garde des Sceaux et désormais eurodéputée Rachida Dati(1), le tollé médiatique ne s’est pas fait attendre. De l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin qui déclare sur BFMTV que le résultat du référendum en Suisse prouve que « tout ne peut pas être décidé par référendum » – on se demande bien pourquoi ? Sinon le risque pour certains de quelques déconvenues comme celle du week-end– à l’actuel ministre des Affaires étrangères, ex-socialiste, Bernard Kouchner, « scandalisé par cette décision » et qui espère que « les Suisses reviendront (dessus) assez vite », ne cachant même pas ainsi un sous-entendu fort explicite : que la Suisse organise un nouveau vote, mais cette fois réservé à leurs seuls parlementaires pour annoncer ensuite sans doute et sans vergogne une grande victoire de la tolérance, de la démocratie, de la lutte contre les extrêmes et toutes ces sortes de choses…

     

    Ces braillements indignés résonnent toutefois de plus en plus dans le vide… Ainsi, le journaliste Ivan Rioufol s’interroge dans Le Figaro (30 novembre) : « Où est l’intolérance ? Chez les Suisses, comme l’a déclaré Bernard Kouchner ce lundi matin (RTL) en critiquant leur vote contre les minarets (à 57,5 %), ou chez le ministre des Affaires étrangères, refusant d’accepter la règle démocratique ? » et qui rapporte qu’« invité à débattre ce matin(-là) sur Europe 1 (entre 13h10 et 13h20), (il a) pu constater que la station ne pouvait diffuser, faute de contradicteurs, que des commentaires d’auditeurs approuvant le vote. Une semblable consultation, en France, donnerait probablement des résultats similaires tant l’exaspération contre le politiquement correct semble être devenu un dénominateur commun, partout en Europe. »

     

    Consultation, d’ailleurs, qui a actuellement lieu sur le site de l’hebdomadaire L’Express qui lance ainsi le premier référendum (ou sondage) sur la question en France ; on notera qu’il y a bien longtemps qu’il n’y a pas eu autant de participation : 19 000 réponses dans les 12 heures contre 2 800 sur l’identité nationale en une semaine.

     

    Ce qui donne tout de même à réfléchir… et à constater que malgré quatre décennies passées par « l’Europe d’en haut » à vanter les bienfaits de l’immigration, à culpabiliser l’homme blanc de son lourd fardeau, à imposer une démocratie de plus en plus totalitaire et à formater ses peuples selon sa logique mercantile, l’échec est notoire.

     

    Alors, oui, on ne peut que se réjouir du résultat de la votation suisse, même si l’on peut s’interroger sur certains de ses aspects, comme le fait très pertinemment Christian Bouchet dans sa chronique« Référendum anti-minarets, quelle victoire ? (vox-nr)

     

    NOTE


    (1) Interrogée sur France Inter, Rachida Dati s’est refusée à critiquer le mode de scrutin d’un pays « totalement démocratique comme la Suisse », considérant que la votation « est ce qu’il y a de plus démocratique » et qu’elle n’a pas à critiquer la réponse des électeurs ; ce qu’elle aimerait connaître, c’est pourquoi ils ont répondu ainsi à cette question et qu’elle ne croit pas « qu’ils aient répondu à une question d’urbanisme » comme l’a si finement estimé le chef de l’UMP, Xavier Bertrand.

  • Bonnes vacances

    A tous les lecteurs réguliers ou non de ce blog, excellentes vacances et rendez-vous le lundi 24 août pour la prochaine mise à jour.