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articles divers

  • Etre Française

  • Il y a 40 ans, le Kampuchea imposait la Shoah*

    CC'est en effet le 17 avril 1975 que Phnom Penh tombe aux mains des maquisards du Front Uni National du Kampuchéa (le FUNK).  L’entrée de l’armée révolutionnaire de libération dans la capitale du Cambodge fut acclamée par des dizaines de milliers d’intellectuels, de journalistes, de politiciens et de philosophes occidentaux qui se réjouissaient de la chute du gouvernement Lon Nol.

     

    Dès cet instant, le Cambodge bascule dans les ténèbres d’un enfer pensé, analysé, planifié et exécuté par l’Angkar - organisation socialo marxiste - dominée par les Khmers Rouges.

    Reconnus et soutenus par l’Internationale Socialiste, armés par Moscou et Pékin, les « maîtres » du Kampuchéa Démocratique vont transformer et contrôler la société cambodgienne, saper la mémoire collective et couper la population de son Histoire.  Ce processus a conduit à évacuer toutes les villes, à créer un collectivisme absolu et à éradiquer toute trace du passé séculaire (monastères bouddhistes, école, livres et journaux).

    «

    CIl y Cette répression ne visait pas des groupes raciaux ou des minorités ethniques spécifiques, mais des couches sociales et tous les opposants politiques, réels ou supposés.  Le démographe Marek Sliwinski a démontré scientifiquement que c’est un quart de la population (7,2 millions d’habitants en 1974) qui a été exterminé et presque 42% de ceux qui vivaient ou étaient réfugiés à Phnom Penh avant le 17 avril 1975.

    Ces assassinats politiques en masse relevaient d’une volonté délibérée de terreur et d’extermination de la part des Khmers Rouges, cherchant à se maintenir au pouvoir par la violence et l’effroi afin d’établir dans la réalité leurs rêves utopiques.  A l’exception des Vietnamiens, qui eurent la chance d’être avant tout chassés massivement du pays, la population visée par les sbires de Pol Pot étaient en priorité celle des 17 avril ou Peuple Nouveau.

    Au Cambodge, le Peuple Nouveau constituait environ la moitié de la population du pays.  Il n’avait strictement plus aucun droit, pas même le droit de vote, sinon celui de travailler sans la moindre récompense et pour une nourriture de plus en plus dérisoire.  A postériori, la seule raison pour laquelle tous les 17 avril n’ont pas été exterminés était qu’ils constituaient une immense réserve de main-d’œuvre gratuite indispensable à la révolution qui voulait tripler la production rizicole, puisqu’elle interdisait l’achat et l’utilisation de machines fabriquées à l’étranger. »

    (In « Le petit livre rouge de Pol Pot » de Henri Locard).

     

    Saloth Sâr (Bâng Thom dans le parti) connu sous le nom de guerre de Pol Pot et sa clique de fidèles entre les fidèles : Nuon Chea, Ieng Sary et sa femme Ieng Thirith, Khieu Samphân, Ta Mok, Hu Nim, Mme Son Senet Duch, mettent en place l’ANGKAR LOEU, arme psychologique suprême des terroristes qui tiennent tout un peuple dans un état d’épouvante et de soumission absolue. Cette utopie marxiste était basée sur des slogans appliqués dans toute leur brutalité, partout et tout le temps.

     

    On se rappellera ici du culte de l’Être Suprême (fêté le 8 juin), culte déiste organisé par Robespierre durant la Révolution française en mai 1794 ; mais il faut également se souvenir de la 1ère Terreur en août et septembre 1792 et de le 2ème Terreur de septembre 1793 à juillet 1794, entrainant des centaines de milliers de victimes au nom d’une idéologie mortifère.

     

    Il est curieux de constater que ce « détail » de l’Histoire, au XXème siècle, en Asie,  n’a suscité depuis que peu de débats ou de manifestations, au même titre que le génocide arménien qui débuta le 24 avril 1915 ou encore les dizaines de millions de victimes du Goulags en URSS et du Laogaï en Chine.

     

    In memoriam

    Pieter KERSTENS

    *mot hébreu qui signifie « anéantissement ».

    Bibliographie : « Pol Pot » de Louis Dreyfus. « Le petit livre rouge de Pol Pot » d’Henri Locard. « La digue des veuves » de Denise Affonço. « Revenue de l’enfer » de Claire Ly. « Cambodge année zéro » de François Ponchaud. « Le portail » de François Bizot.

  • Police partout, sécurité nulle part

    Multiculturel.JPGC’est le constat amer que l’on peut dresser quand on se souvient du cruel bilan des attentats de la gare Atocha à Madrid en mars 2004 et ceux de Londres en juillet 2005. En Espagne effectivement, les forces de l’ordre connaissaient le terrorisme basque depuis plus de 30 ans, alors que dans la capitale anglaise, des dizaines de milliers de caméras observaient le moindre geste suspect.

    Il en va de même aujourd’hui avec les déploiements de l’armée aux abords des synagogues, des mosquées, des bâtiments publics ou de lieux à forte concentration populaire.

    Partout en Europe les gouvernements ont sorti leur panoplie hystérique et brandissent le bouclier « Padamalgam » afin d’empêcher le peuple de désigner l’ennemi, puisque selon eux, la guerre au terrorisme est déclarée. Car enfin, de Merah à Coulibaly en passant par Nemmouche et Kaouchi, ce ne sont pas des bouddhistes fanatiques, mais bien des musulmans (grands criminels multirécidivistes) qui sont les auteurs des récentes tueries au nom de « Allah Akbar ! » confirmant ainsi la relance d’une guerre de religion ancestrale. On remarque par ailleurs que le plan Vigipirate n’empêche en rien les bandes de racailles de dévaliser les passagers du RER et de poignarder les plus faibles pour quelques euros.

    « Je suis Charlie », « Je suis danois », « Je suis Bardo » : OUI. « Je suis Maaloula », « Je suis Maïduguri », « Je suis Sanaa » : combien de bougies, combien de manifs… ? ? ?

    A croire que les lunettes roses des laquais du Nouvel Ordre Mondial occultent les persécutions et les assassinats que subissent les chrétiens -et d’autres- dans l’arc musulman depuis 50 ans. Au nom du « vivre ensemble », les pantins européens nous imposent leur vision frelatée d’une société multiculturelle et pluriethnique qui se désagrège au fil du temps.

    Cà et là, quelques courageux polémistes, intellectuels et criminologues tentent d’établir une analyse accablante sur les conséquences néfastes de l’envahissement de l’Europe par des individus qui ne cherchent ni à s’intégrer ni à s’assimiler à nos sociétés fondées sur des traditions, des us, des coutumes et des règlements hérités d’une culture et d’une civilisation européenne multiséculaire. Il en va de même pour une grande partie d’immigrés nés sur notre sol, qui revendiquent des comportements et des usages incompatibles avec nos lois.

    Plus grave : les marionnettes pseudo-humanistes interdisent toute forme de contestations et refusent le débat des idées, au motif que seules leurs valeurs « citoyennes » seraient acceptables. Ils vivent dans une sphère aseptisée, hors des réalités du quotidien, entre initiés, seuls détenteurs de la vérité. Ils ignorent le mécontentement populaire, l’exaspération des citoyens et le désespoir de ceux « d’en-bas ».

    Et cela ne date pas d’hier. En désignant les volontaires partis faire le djihad en Irak, en Syrie (après avoir désigné Bachar Al-Assad comme « l’homme à abattre »), en Lybie, au Mali ou ailleurs, comme étant des terroristes, ils oublient que lors de précédents conflits en Afghanistan en 1980, en Irak en 1991, en Tchétchénie en 1991, en Bosnie en 1992, au Kosovo en 1998, à nouveau en Afghanistan en 2002 et encore en Irak en 2003, des milliers d’européens étaient partis combattre aux côtés des islamistes au nom « d’Allah le Tout Puissant ! ». Certains de ces djihadistes sont restés sur place, mais la grande majorité est rentrée en Europe. Combien de tueries ont-ils commis chez nous ces 30 dernières années ? Combien d’attentats à la bombe ou à la voiture piégée comme au Proche-Orient ?

    La 5ème colonne n’est pas à Damas, à Mossoul ou à Tunis, elle s’est déjà formée dans nos banlieues avec la complicité de nos politicards. Ces collabos de l’immigration/invasion, ceux-là mêmes qui depuis des décennies ont vidé les églises pour remplir les mosquées (qui forment et informent les futurs « terroristes ») et nous imposent la nourriture hallal dans les cantines, afin de complaire à de futurs électeurs ; ces clowns tristes responsables du déclin et de la décadence de nos pays ont imaginé maintenant des quartiers d’isolement pour islamistes dans nos prisons et une nouvelle restriction pour tous de la liberté d’expression.

    Mais à ceux qui pensent que le problème commence en prison, je dis NON, il commence, pour certains, en classe primaire. Touche pas à mon pote ?

    Pieter KERSTENS.

    NB : ce fut un véritable régal de voir les contorsions verbales de tous les ténors de la secte politico-médiatique le soir du 22 mars face aux nets progrès du F.N…quelle réjouissance !

  • La roche Tarpéienne est proche du Capitole

    Korbo.cocu colu.10.03.2015.jpgA la veille d’élections locales, régionales ou nationales en Europe, examinons avec le recul ce qui est advenu, l’an passé, lors des européennes.

    Alors que dans la plupart des pays d’Europe les partis nationalistes ont pu progresser le 25 mai dernier, l’exception notable du V.B en Belgique restera un « cas d’école » !

    Pour perdre, d’une élection à l’autre, la moitié de ses électeurs et 75% de ses parlementaires (européens, fédéraux et régionaux) il faut le faire ! Et ce ne sont pas les diverses mises en garde qui ont manqué depuis 2005…Quand on change de logiciel, que l’on adopte les « règles du jeu » du Pouvoir et que l’on cherche la « respectabilité » à tout prix, il ne faut pas alors s’étonner que les électeurs rejoignent les partis du système, à tort ou à raison, mieux placés pour répondre à leurs attentes.

    Cette débâcle ne surprend et n’étonne pas tous ceux qui ont suivi de près l’évolution du Vlaams Belang. Elle nous exaspère, elle nous met en rage, elle nous révolte ! Mais on ne peut pas forcer les responsables à admettre les bien-fondés qui vont les conduire à leur perte.  Cette décision leur appartient et ils en sont les seuls coupables.  La « normalisation » a un prix ….et pour être « aseptisé » par la classe politico-médiatique, il faut passer sous leurs fourches caudines !

    Où sont-ils donc passés, ces parlementaires et élus locaux qui ont hanté les rangs du V.B ces 20 dernières années ?

    Tous ne sont pas décédés.  Tous n’ont pas été exclus.  Certains ont accompli leurs tâches avec dévouement et rempli leur fonction avec compétence et efficacité.  Mais une grande partie d’entre eux a déserté notre famille politique jugée par eux trop « radicale », « raciste », ou « nationaliste », lorsque notre parti a subi le tir croisé des lobbies mondialistes et des laquais du « politiquement correct », aux ordres du Pouvoir.

    En réalité, ce qui les intéressait en premier lieu, c’était l’assiette au beurre et les privilèges attachés à leur mandat.  Dès qu’un vent contraire s’est mis à souffler, ils ont renié leurs engagements pour rejoindre les partis du système, ou bien terminer leur mandat comme « indépendant » à l’exemple du félon (ex-commissaire, ancienne figure de proue du V.B à Bruxelles) qui a trahi la confiance que les électeurs lui avaient accordée depuis 1999.  Répugnant.

    Où sont-ils donc passés, ces arrivistes BC-BG, ces prometteurs de beaux jours, ces tartuffes qui devaient « se sentir aimé » ?

    Où sont-ils donc passés, tous ces donneurs de leçons, ceux qui nous traitaient « d’extrémistes », de « sulfureux », de « xénophobes » ou de « fascistes » ?  Renvoyés dans les poubelles de l’Histoire, d’où ils n’auraient jamais dû émerger, sanctionnés par les électeurs qui, eux, sont au contact des réalités quotidiennes : chômage, drogues, immigration, insécurité, impôts, cinq maux qui empirent année après année depuis plus de 30 ans ! Et ce n’est pas avec un langage « soft », ni avec des ballons ou des crayons que l’on va résoudre ces problèmes.  Va falloir serrer la vis.

    Jean-Marie LE PEN avait déclaré le 1er mai 2008 à Paris :

    « L’Europe est l’unique grand dessein de la classe politique, l’alibi de son impuissance, le masque de sa lâcheté.  Nous vivons sous une insupportable chape de plomb, qui prétend consacrer comme vérités officielles, les points de vue de l’antiracisme militant.

    La religion antiraciste transforme certaines opinions en véritables blasphèmes et, ce qu’il faut bien appeler l’idéologie officielle, impitoyable et totalitaire, asservit le peuple français et consacre un véritable recul de civilisation.

    La France n’est plus un pays libre, ni d’ailleurs un pays d’hommes libres. Tout le monde se couche, tout le monde s’écrase, tout le monde se tait, pour ne pas offenser les puissants, pour ne pas encourir leurs foudres du Pouvoir aux ordres des lobbies cosmopolites destructeurs de l’identité Française et dénigreurs du glorieux passé de la France.

    Nous ne pouvons plus compter que sur le réveil de notre Peuple, pour sauver notre Patrie en danger mortel d’anéantissement. »

    Il eut été judicieux que le Bureau Politique du V.B adopte la même ligne de pensée et axe sa propagande sur la défense de notre civilisation européenne, pour combattre les charlatans de l’impérialisme américano-sioniste, responsables de l’immigration-colonisation et du melting-pot généralisé.  On a perdu du temps, mais il n’est pas trop tard !

    Quand on apprend qu’un député fédéral du V.B informait l’ambassade des Etats-Unis sur les décisions du B.P entre 2006 et 2009, il y a lieu quand même de se poser des questions !

    Ce n’est pas la « dédiabolisation » qui a permis le succès : c’est la radicalisation des électeurs !

    Que ce soit de Syracuse à Stockholm ou de Brest à Budapest, il faut noter une franche exaspération des peuples européens face à l’immigration/colonisation qui envahit tous les pays  et  l’insécurité permanente qui s’est installée dans les villes.  Si l’on ajoute, à ces deux aspects qui gangrènent notre société, les conséquences de la crise financière et économique, on comprend mieux les réactions des électeurs envers les partis « traditionnels ».

    Définis comme « extrême-droite » en France, « populiste » aux Pays-Bas, « eurosceptique » en Italie ou « europhobe » en Angleterre, beaucoup de partis seraient maintenant opposés aux délires mondialistes des gouvernements européens regroupés autour des eurocrates de Bruxelles.  Et restons lucides : tant que les programmes, les stratégies, les tactiques, les déclarations et l’opposition aux visées du pouvoir correspondent à 51% de nos propres convictions, nous soutiendrons les partis nationalistes, patriotes ou identitaires. Nous nous délecterons bien évidemment de la claque électorale qui sera infligée les 22 et 29 mars à la mafia UMPS, arrogante, corrompue et malfaisante.

    Mais franchement, si les cadres de ces partis, élus au Parlement Européen en mai 2014 (ou ceux qui le sont devenus en d’autres assemblées lors d’élections plus récentes ou le deviendront aussi en 2015), sont d’accord entre eux pour :

    -          Accepter la repentance permanente ;

    -          Conserver les lois liberticides ;

    -          Acquiescer pour l’avortement généralisé, le mariage des homosexuels et l’adoption d’enfants par des sodomites ;

    -          Garder en Europe des millions d’inassimilables qui occupent nos pays.

    -          Refuser de défendre les valeurs ancestrales de l’Europe blanche et chrétienne.

    Si c’est pour se soumettre aux ukases des officines Droits-de-l’hommiste ou du lobby pro-israélien, conduire une politique prétendue exclusivement laïque mais complaisante à l’égard de l’Islam,  tolérer un taux extravagant de pression fiscale et ne pas réduire drastiquement le chômage, l’insécurité, la vente de drogues et l’afflux permanent de clandestins ; alors, en toute conscience et avec détermination, nous, électeurs nationalistes, identitaires, patriotes et « populistes », nous réfléchirons deux fois avant  d’accorder nos votes en 2015, 2017 ou 2019 à ceux qui auront accepté la normalisation, la standardisation et leur intégration dans le « Régime », car contrairement à eux, nous avons Foi en la rectitude de nos choix !

    Un exemple, parmi tant d’autres : par une résolution du 11 décembre 2013, le Parlement Européen adopte la loi américaine FACTA, dont le rapporteur en était Georges Sabin Cutas.  Cette résolution fut votée par 33 oui, 0 non et 11 abstentions.  Où étaient les députés du FN, du VB, du FPO, de l’UKIP, de la Lega Norte ou du Jobbik, qui d’habitude vouent les banksters et le mondialisme aux gémonies ?

    Pieter KERSTENS.

    *Autrement dit : « Plus on s’élève, plus dure sera la chute. »

  • Rendus irresponsables, ils n'ont plus que des caprices d'enfants

     

    Korbo.Crane pensée unique.15.01.2015.20-1.jpgL’Etat-Providence fut initié en Suède par le socialiste Olof PALME qui dirigea le pays de 1969 à 1976 et de 1982 à 1986.  Durant ces périodes, les dépenses sociales avaient explosé et les impôts avaient atteint un sommet avec un taux prohibitif de 105% sur certaines tranches de revenus.  Cette « rage taxatrice » avait poussé de nombreux suédois à quitter le pays pour des cieux plus cléments, à l’exemple du metteur en scène Ingmar BERGMAN qui s’expatria aux USA. 

    Ce postulat d’Etat-Providence devait prendre à sa charge chaque individu, de la naissance à la mort, en lui garantissant un bien-être quotidien sans trop d’efforts ni de contreparties. « Dormez tranquille, braves gens, on s’occupe de tout » aurait pu être le leitmotiv de ce pays nordique.

    Malheureusement, les arbres ne grimpant pas jusqu’au ciel et le Père Noël n’étant qu’un conte pour enfants, la réalité des chiffres a mis les politiciens suédois face au constat de leurs utopies, des années plus tard.  Cet exemple suédois avait néanmoins incité d’autres gouvernements européens à accorder une multitude d’allocations, d’avantages, de facilités et de « droits z’acquis » à leur peuple respectif.

    La Fête est finie

    Dans un contexte d’économie favorable, avec des balances commerciales bénéficiaires, des PIB en croissance continue, des budgets équilibrés et une dette publique modérée, ce principe d’Etat-Providence pouvait se justifier.  Mais ce fut loin d’être le cas.  Depuis 1967, les différents chocs pétroliers ont bouleversé les économies européennes en propulsant le prix du baril de 4 à 120 dollars sur 40 ans et en déstabilisant les coûts industriels de nos entreprises.  En outre les eurocrates de Bruxelles, en imposant la mondialisation et l’ouverture de nos frontières à des produits de mauvaise qualité vendus à des prix bradés, ont construit des cimetières industriels ayant une vue imprenable sur un désert économique.

    De Walter HALLSTEIN à J-C JUNCKER, en passant par Sicco MANSHOLT, Jacques DELORS ou Romano PRODI, ces laquais du Nouvel Ordre Mondial ont muré nos mines, coulé les chantiers navals, condamné les industries sidérurgiques et textiles, réduit l’agriculture en jachères et nous ont imposé des normes de fabrication ou d’achat aussi stupides qu’inefficaces, au prétexte de « réguler les flux » et de créer une « société de services » qui nous apporterait un « mieux vivre » et garantirait des « emplois durables ». Aujourd’hui, on peut en tirer les conclusions.

    Comme à l’exemple de la « société pluriethnique et multiculturelle » qui, selon les déclarations de Mme MERKEL et de MM CAMERON et SARKOZY est un « véritable échec », la politique économique, sociale, industrielle et financière menée par les gouvernements européens depuis 50 ans nous a conduits au fond du gouffre, et nos enfants et petits-enfants vont devoir en payer l’addition.

    Le miracle de la carte plastique

    Depuis 6 ans, les politicards nous répètent que « la crise est derrière nous » et que « la croissance revient ». Même avec les lunettes roses des utopistes socialo-démocrato-écologistes il est difficile d’apercevoir un horizon dégagé de toute intempérie et bien au contraire il y a lieu de craindre un krach futur.

    En effet, les différents régimes au Pouvoir en Europe ont infligé le « principe de précaution » à leur citoyens, ajouté au « risque zéro », ont imposé un enseignement dévalué qui produit des analphabètes et des incultes par bataillons entiers, se sont servis des médias pour intoxiquer et anesthésier leur population et se comportent comme des inquisiteurs envers tous ceux qui ne respectent pas la Pensée Unique (ou ne se conforment pas au « prêt-à-penser ») en les traînant devant les tribunaux de la Police de la Pensée.  Quant à ceux qui ne se convertissent pas à la Nouvelle Religion Droits-de-l’Hommiste, ils peuvent s’exiler !

    En confinant les individus dans des limites préétablies et rigoureusement surveillées, le Régime a cadenassé l’espace des libertés (opinion, réunion, presse et expression) en instaurant des lois liberticides depuis 1974.  En contrepartie, ce Pouvoir, le Nouvel Ordre Mondial, sacralise l’homo-consuméris en vantant l’hédonisme et en permettant toutes les outrances de la consommation au détriment de toute exigence humaine d’un autre ordre.  Afin de pouvoir jouir sans entrave, l’individu se voit doté de cartes de crédit et d’argent virtuel qui lui ouvrent les portes d’un « mieux-vivre » ou d’un « bien-être » factice.

    Plus, encore plus et toujours plus ?

    Mais n’oublions  pas que ces « homo-consuméris » en grande majorité sont également des électeurs qui votent pour les députés qui rédigent de nouvelles lois.  Certains sont même affilié aux syndicats revendicatifs.  Tous ou presque soutiennent les partis omnipotents qui dirigent nos pays.

    Ces mêmes homo-consuméris sont donc incapables de discernement, abrutis par la publicité et confrontés aujourd’hui aux fins de mois difficiles.  Il est vrai que leurs parents, génération mai 68’, n’ont pas non plus fait preuve d’appréciation dans leur choix de vie et ont fait profiter leur progéniture d’une facilité d’existence héritée de leurs aïeux qui, eux, avaient connus les souffrances et certaines privations.  Pourquoi s’étonner dès lors du refus d’affronter les difficultés de l’existence, de la majorité des 18-35 ans ?  Beaucoup végètent chez leurs parents, bénéficiant d’allocations diverses et trainent les pieds pour chercher du boulot. Pire, une grande partie revendique tout et n’importe quoi, sans contribuer eux-mêmes à l’effort collectif. D’autres, innombrables parasites se gavant d’argent public et rétribués par les administrations ou les services publics, manifestent à tout bout de champ pour des motifs récurrents depuis 50 ans !

    Et comment peut-on soutenir les grèves et les revendications des cheminots, conducteurs de TGV, qui réclament la défense de leur « pouvoir d’achat », alors que leurs privilèges datent des locomotives à vapeur et des primes aux chauffeurs qui enfournaient le charbon dans les chaudières ?

    Comment se sentir solidaire des pilotes d’avions, au salaire confortable, quand ils refusent l’allongement de leur durée de travail ?

    Pourquoi accepter plus longtemps les privilèges des dockers et le monopole d’embauche octroyé à leur syndicat corporatiste ?

    Tenant compte de la situation économique et financière de beaucoup de pays européens, ces revendications déplacées font figures de caprices d’enfants gâtés, pour une grande majorité des manifestants et particulièrement des fonctionnaires.

    Les exemples sont multiples, mais la nature humaine est telle que l’égoïsme l’emporte souvent sur le réalisme et la raison.

    Abraham LINCOLN, président américain, avait déclaré au Congrès en 1860 :

    « Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur.

    Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

    Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez.

    Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l’initiative et l’indépendance.

    Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu’ils pourraient faire eux-mêmes. »

    Les caisses sont vides et il est temps maintenant de distinguer l’essentiel du superflu, de retrousser ses manches, d’instaurer une réelle politique de redressement de nos économies en stoppant le déclin et la décadence de nos sociétés sclérosées par des décennies de laxisme et de turpitude, de gauche comme de droite.                                               

    OUI, le travail rend libre !

    Pieter KERSTENS

  • Ne dites plus "de Charybe en Scylla" mais de Kaboul à Mossoul

    Il n’est plus un mystère pour personne que Oussama Ben Laden avait été recruté par le prince Turki al-Fayçal – chef des services de renseignements saoudiens – vieil ami de la famille des milliardaires Ben Laden.  Au service des américains, la libération de l’Afghanistan, envahi par les infidèles communistes fin 1979, devient pour Oussama son djihad personnel, sa croisade anti-communiste pour laquelle il recrute sur fonds saoudiens et américains des centaines de moudjahidines, affluant de tous les pays arabes.  Après la déroute des armées russes et l’effondrement de l’URSS en 1991, Ben Laden va s’allier à la cause des talibans du mollah Omar et mettre en place Al-Qaïda (la Base), dans différents pays du monde musulman, avec l’aval de la CIA.

    Vingt ans après.

    En avril 2006, Al-Qaïda en Irak forme avec 5 autres groupes djihadistes le Conseil des Moudjahidines en Irak, au sein de DAESH contraction de « ad-dawia al islamiyya fi-l Iraq wa-s-sam **».  Avec la prise de Mossoul au printemps 2014 et une intense propagande audio/vidéo sur Internet, DAESH acquiert une sinistre renommée mondiale et impose la terreur comme marque déposée.  « La Base » a échappé à ses créateurs américanos-saoudiens et a implanté ses métastases au Proche et Moyen Orient.  Après l’Irak et la Syrie, le Liban et la Jordanie sont également menacés.  Parce que parmi les centaines de milliers de réfugiés, des centaines et sans doute des milliers de salafistes, takfiristes et wahabites se sont aussi infiltrés et recrutent en permanence au nom de DAESH, au grand désespoir des gouvernements concernés.

    Et là où la situation devient franchement nauséabonde, c’est lorsque l’on apprend d’une part, que le calife de l’Etat Islamiste en Irak et au Levant -Abou Bakr al-Baghdadi- a séjourné quelques années dans les prisons américaines, avant d’être libéré, et que d’autre part la télévision israélienne montre des ministres du gouvernement Netanyahu visiter des blessés de Jabhat al-Nostra, soignés dans les hôpitaux de l’état hébreux, et les féliciter pour leur combat contre le régime syrien ! Et que l’Etat d’Israël cherche à envenimer la situation en incitant les djihadistes à ouvrir de nouveaux fronts à Koussaya et Arkoub …au Liban !

    L’enjeu du pétrole et des gazoducs.

    Si les USA voulaient vraiment couper les vivres à DAESH, ils bombarderaient les convois routiers de pétrole, facilement identifiables par les vols de reconnaissance aériens mis en place par la coalition en cours.  La volonté des USA de destruction des pipelines syriens a en réalité rien à voir avec la volonté de tarir les sources de financement de DAESH, mais vise à détruire plutôt les infrastructures pétrolières syriennes.  Car l’estimation suivant laquelle DAESH retire 2 millions de dollars chaque jour de la vente de pétrole, ne provient que d’une seule source d’information, non vérifiée par ailleurs, qui est la société IHS, compagnie de consulting, basée au Colorado.  Ce chiffre a été repris tel quel par l’administration américaine et les autres agences de presse.  Ce montant probablement surévalué masque aussi le fait que DAESH reçoit des fonds de la part d’autres acteurs du conflit, comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, d’autres états du Golfe et de la Turquie et sert de prétexte au ciblage des infrastructures syriennes.

    L’objectif américain serait plus vaste que l’exploitation future du pétrole syrien, parce que les USA essaient de contrôler les flux de pétrole et leur vente aux autres nations ce qui est primordial dans leur projet d’hégémonie globale.  Cette stratégie tient compte également des réserves de gaz de la Russie et de l’Iran.  Ainsi selon le journal « The Guardian » : « Le président Assad avait refusé de signer en 2009 un projet avec le Qatar qui prévoyait la construction d’un gazoduc de son champ le plus au nord, contigu du champ iranien South Pars et traversant l’Arabie Saoudite, la Jordanie, puis la Turquie, avec comme but d’alimenter le marché européen et de fait de concurrencer la Russie.  L’opinion d’Assad fut de protéger ses alliés russes qui sont les premiers fournisseurs de gaz naturel vers l’Europe.

    Par la suite, Assad a développé un ancien projet de gazoduc alternatif avec l’Iran pour un coût estimé à 10 milliards de dollars.  Celui-ci devait connecter l’Iran à la Syrie en traversant l’Irak, ce qui permettait à l’Iran de donner à son gisement de South Pars, commun avec le Qatar, un débouché sur le marché

     

    européen.  Les documents officiels et les accords pour ce gazoduc seront signés en juillet 2012 entre les différentes parties, en même temps que la guerre civile syrienne gagnait Alep et Damas.  Ce projet Iran-Irak-Syrie constituait un véritable camouflet pour les plans du Qatar ».

    Le but du Qatar, en payant les rebelles, consiste à renverser le gouvernement syrien et à installer une opposition inféodée à ses intérêts afin de mener à terme son propre projet de gazoduc.  La Turquie, l’Arabie Saoudite et la Jordanie partagent aussi des intérêts dans cette réalisation.  Celle-ci rejoint l’objectif des Etats-Unis d’affaiblissement de la position stratégique de la Russie vis-à-vis de l’Europe.

    Constatant leur échec quant à renverser Bachar al-Assad, les USA ont décidé de détruire ce qu’ils ne pouvaient contrôler.  Et quand les médias occidentaux titrent : « Les forces coalisées bombardent les pipelines et les installations pétrolières de DAESH », ils oublient que ces infrastructures n’appartiennent pas à DAESH, mais au peuple syrien !

    Les Etats-Unis et l’Europe ont recruté, entrainé, armé et financé des milliers de rebelles (venus aussi d’Europe) pour abattre le président Bachar – désigné comme un ignoble monstre par des ministres européens – et ce, depuis 2011.  Aujourd’hui, ces rebelles modérés ont disparu et certaines sources militaires constatent que les katibas de DAESH disposent non seulement de missiles sol-air portables de type Strela et Igla, mais également de missiles anti-aériens chinois FN6 (une arme moderne et bien plus puissante que les missiles russes) livré par le Qatar.  Il a été constaté récemment que les « terroristes » de DAESH possèdent aussi quelques missiles Milan qui, eux, ont été livrés par la France à l’ASL….

    Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme et l’intégrisme religieux.

    Organisée par le ministre de la Justice syrienne, M. Najem Ahmad à Damas les 30/11 et 1/12, cette réunion a rassemblé plus de 300 personnalités politiques, religieuses, culturelles et sociales de 25 pays arabes et occidentaux, dont plusieurs observateurs français, belges et …américains.

    Dans son discours d’ouverture le président du Conseil des Ministres, le Docteur Waël Halaqi a affirmé que la Syrie, son peuple, son armée et son gouvernement devaient aujourd’hui faire face aux gangs terroristes les plus dangereux : Daesh, le front al-Nostra*** et al-Qaïda qui peuvent tout se permettre comme la destruction des infrastructures et les crimes les plus atroces.  Le Docteur Halaqi a précisé que le terrorisme international est un problème mondial dangereux qui menace la sécurité et la paix et qui implique que la communauté assume ses responsabilités, étant donné que le terrorisme international n’exclut pas un peuple ou une région, mais qu’il compromet le monde entier.

    Les participants à la Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme et l’intégrisme religieux ont estimé que le terrorisme est un « système intégral basé sur le pensée wahhabite, takfiriste et extrémiste et parallèlement sur un terrorisme politique, économique, médiatique, psychique, militaire et électronique, pratiqué par les pays occidentaux et les ennemis de la Syrie, contre elle. »  Ils ont ajouté que « le terrorisme est un projet impérialiste et sioniste qui vise les politiques, les esprits, les nations et les projets patriotiques et nationaux, au travers des organisations telles que al-Qaïda, le front al-Nostra et DAESH. »

    « Le terrorisme sioniste est l’un des piliers les plus importants du terrorisme international et il vise à réaliser les ambitions sionistes et à mettre en œuvre ses plans dans la région » ont indiqué les participants.  En ce qui concerne l’illégitimité des sanctions imposées à la Syrie , les personnes présentes ont bien relevé que les interdictions unilatérales imposées par les Etats-Unis et l’Europe envers la Syrie sont illégales et inhumaines et conduisent à de graves répercussions sur la vie des citoyens, notamment par les crimes commis sur la destructions des infrastructures et installations industrielles, réalisés par des mercenaires entrés en Syrie ; les participants appellent en conséquence à une levée totale des sanctions injustes imposées à la Syrie. »

    En outre, les participants déclarent que « les pays occidentaux et les Etats-Unis utilisent les sanctions économiques comme moyen pour soumettre les nations et comme outil contre les civils, au nom de la liberté et de la démocratie. » et en conclusion : « Les sanctions injustes imposées par les Etats-Unis et l’Union européenne envers la Syrie constituent une grave violation de la Charte des Nations Unies, des lois et des règlements internationaux, des Droits de l’Homme, du droit des peuples à l’autodétermination ainsi que de la souveraineté nationale. »

    Les participants à la Conférence internationale ont recommandé dans le communiqué final la création par le forum d’une cour onusienne et populaire dont les magistrats seront choisis en coordination avec les membres de la Conférence.

    Les participants « ont condamné toutes les parties impliquées dans le financement du terrorisme, en soulignant la nécessité que la lutte anti-terroriste internationale se fasse au sein de l’ONU sans porter atteinte à la souveraineté d’un pays, ou sans ingérence dans les affaires intérieures d’un état sous prétexte de lutte anti-terroriste. »  Ils ont aussi affirmé l’importance de la nécessaire révision de la prédication religieuse pour lutter contre la violence.  Ils ont considéré que le blocus imposé à des pays comme la Syrie ou la bande de Gaza, pour des raisons politiques, comme des actes terroristes, relevant que les sanctions économiques unilatérales imposées par les Etats-Unis, l’Union Européenne et d’autres pays contre la Syrie sont illégales et transgressent le droit international.

    Par ailleurs le ministre de la Justice, Najem Ahmad a suggéré la formation d’un forum onusien et populaire pour lutter contre le terrorisme, et dont le siège sera à Damas. Il a souligné la nécessité de lutter contre l’idéologie takfiriste qui n’a rien de commun avec les valeurs de notre société qui, elle, préconise l’esprit d’affection et de tolérance entre les différentes religions, imputant à certains médias la responsabilité de la déformation des faits et la provocation à la violence et la sédition.

    Damas by night...

    Durant les quelques jours passés à Damas, nous avons pu librement circuler (sans chaperon) dans les différents quartiers de la ville, fréquemment contrôlés par l’armée, mais sans voir ni entendre d’affrontements armés.  Selon plusieurs témoignages, la situation serait tout à fait différente dans la grande banlieue.  Il est à noter que le centre historique et les souks sont soumis à un couvre-feu, car la disposition urbaine et l’entrelacs des ruelles -sans oublier les souterrains centenaires- favorisent une insécurité permanente.

    Le pays est en guerre, mais cela n’a pas l’air d’émouvoir grand monde dans la capitale où la circulation est trépidante et les commerces bien achalandés.  Avec quelques camarades nationalistes nous nous sommes promenés à plusieurs reprises à pied, à plusieurs kilomètres de notre hôtel, entre 22 h et 1 h 30, pour se rendre compte, entre autres lieux, que dans la discothèque « UPstairs », la jeunesse damascène paraissait totalement déconnectée des réalités. Nous avons pu, par ailleurs, admirer à l’hôtel Four Seasons les derniers modèles d’ambulances blindées et de véhicules 4 x 4 au logo de l’U.N (Nations Unies) disponibles pour d’hypothétiques interventions, pendant que leur personnel noyait ses ennuis au bar…

    OUI, Damas est une ville paisible, accueillante et vestige d’une civilisation multimillénaire.  Il est lamentable que les médias européens occultent la réalité, propagent des mensonges et distraient leurs population avec des bluettes concernant Julie et Valérie.

    Au lieu d’envoyer nos avions bombarder les barbus dans le désert, il vaudrait peut-être mieux d’abord rétablir l’ordre dans nos quartiers !

    Pieter KERSTENS. (écrit à Damas le 2 décembre 2014)

    *          Quitter un mal pour un autre encore pire.

    **        Dirigé par le prince Abdul Rahman al Faiçal, fils du roi d’Arabie Saoudite.

    ***      Contrôlé par le Qatar.