Antidote - Page 48
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Rivarol cette semaine
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En France, 700 mosquées se mobilisent pour François Hollande
Les imams s’impliquent dans les élections présidentielles françaises et appellent à voter pour le candidat socialiste, François Hollande ! En effet, selon le site du magazine français Marianne, Marianne2.fr, “un réseau de quelques 700 mosquées qui devrait se mobiliser en faveur du candidat socialiste”.
Il faut voter aujourd’hui contre Nicolas Sarkozy “pour défendre notre dignité contre l’islamophobie et la stigmatisation des membres de notre communauté”, a estimé ainsi Mohamed Salah Hamza, recteur de la mosquée du 18ème arrondissement de Paris. De leur côté, Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Azzedine Gaci, de la mosquée de Villeurbanne, Laid Bendidi, de Saint-Fons, ou Fawzi Hamdi, recteur à Vaulx-en-Velin, ont appelé également “Les musulmans de France à ne pas rester les bras croisés”.
Selon ces imams, les musulmans de France “ne peuvent plus se contenter d’êtres les «spectateurs» de ces élections. Ils doivent devenir acteurs de leur propre changement.
Source Lahire (Le Salon beige) via site du PdF cliquez là
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L'Espagne, les courses de taureaux, la sangria, le flamenco...
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François Lenglet, économiste du Système, pris en flagrant délit
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Dimanche 13 mai, à 10 h 00, Place de la Madeleine : Manifestation nationaliste unitaire contre le mondialisme
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Le n°27 (mars avril 2012) de Synthèse nationale est sorti
Au sommaire :
Editorial de Roland Hélie : Présidentielle, que faire ?
Tribune libre à Yvan Blot : le point sur la Présidentielle...
Dossier : le prêt à penser est de gauche, la culture est de droite... articles de Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Patrick Parment, Bernard Bres....
Le désarmement spirituel de notre société... Georges Dillinger
Alain Juppé, un étranger aux affaires. Patrick Parment
Rétablir la peine de mort pour les terroristes... Bernard Bres
La crise : c'est maintenant ! Pieter Kerstens
Libre échange et immigration : les deux mamelles de la France enterrée Marc Rousset
Europe : est-il possible de concilier fédéralisme et souverainisme ? Jean-Claude Rolinat
L'islam modéré est un leurre... Eric Lhullier
Pierre Nothomb et la grande Belgique... Lionel Baland
Un entretien avec Serge Ayoub sur le lancement du mensuel Salut public
Chronique historique d'Yves Darchicourt
Les pages du Marquis Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
Un entretien avec Jean-Claude Rolinat sur son dernier livre Salazar le regretté...
Je suis partout... l'histoire d'un journal Francis Bergeron
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Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris
(correspondance seulement)
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Raymond Aubrac était un collabo de l'URSS
Ce qu'il faut savoir sur l'agent communiste Aubrac :
Source Secret Défense cliquez ici
Directeur de recherches au CNRS, l'historien Stéphane Courtois est un spécialiste du communisme. Elève d'Annie Kriegel, il a été le maitre d'oeuvre du Livre noir du communisme. Son dernier livre, "Le Bolchevisme à la française" (Fayard) est paru en 2010. Historien engagé, mais grand connaisseurs des archives, il nous décrit la face caché d'un personnage aujourd'hui encensé.
Qui était vraiment Raymond Aubrac ?
Un agent soviétique, mais pas au sens où il aurait travaillé pour le services d'espionnage de l'Union soviétique. Il était plutôt un membre important du réseau communiste international, un sous-marin communiste si l'on veut ; en tout cas, beaucoup plus qu'un agent d'influence. Un homme comme lui avait évidemment un agent traitant à Moscou. [...]
Mais Aubrac a toujours expliqué qu'il n'avait jamais été membre du PCF ?
(Rire). C'est exact, formellement, mais tout cela est cousu de fil rouge. Il faisait partie de ce qu'on appelle les "hors-cadres", des gens de haut niveau dont le PCF n'avait pas besoin qu'ils prennent leur carte. Ils leur étaient plus utile à l'extérieur. Aubrac était un ingénieur, sorti de l'Ecole des Ponts et Chaussées, et le PCF ne voulait pas le mettre en avant. Ce qui ne l'empêchait pas de participer à des réunions de cellules comme "observateur". Avant guerre, sa future épouse Lucie était elle-même communiste, proche d'André Marty - qui fut représentant du PCF au Komintern.
Ses biographes le présentent comme une sorte d'industriel à la tête d'une entreprise d'urbanisme. Qu'en est-il ?
La société qu'il dirigeait était le Berim - le Bureau d'études et de recherches pour l'industrie moderne. Placé sous la responsabilité de Jean Jérôme, l'und es hommes les plus importants et les plus secrets du PCF - cette société servait de pompe à finances au Parti. C'est, par elle, que passaient les financements en provenance de l'Est - sous la forme de contrats plus ou moins bidons. Même chose avec les maires communistes.
On apprend qu'il était à Saïgon lors de l'arrivée des chars du Nord-Vietnam en 1975. Qui faisait-il ?
Aubrac a joué un rôle très particulier dans l'affaire du Vietnam. Lorsque le dirigeant communiste Hô Chi Minh vint en France en 1946, il fut hébergé par les Aubrac à la demande de Jacques Duclos. Puis il servit de contact entre l'appareil communiste international et Henry Kissinger lui-même. Du sérieux, on le voit.
Son rôle durant la Résistance a fait l'objet de polémiques. On se souvient d'un procès contre l'historien Gérard Chauvy et d'une table ronde organisée en 1997 par Libération. Qu'en pensez-vous ?
Pendant longtemps, Aubrac et son épouse Lucie ont raconté qu'il s'était évadé à la suite d'une opération de la Résistance. Or, Arthur Kriegel - qui a participé à cette action commando - assurait qu'Aubrac n'était pas là quand elle eut lieu. Puis Aubrac a reconnu dans la biographie "autorisée" que Pascal Convert lui a récemment consacrée qu'il ne s'était pas évadé, mais qu'il avait été libéré.
Un autre épisode pose problème. A la Libération, il est commissaire régional de la République à Marseille. Or De Gaulle va le virer sans ménagement et sans explication. On sait aujourd'hui pourquoi : il avait couvert des lynchages politiques dans des prisons, notamment en Avignon ainsi que l'assasinat de militants trotskystes indochinois. A Marseille, il créa des CRS (Compagnies républicaines de sécurité) dont on découvrit plus tard qu'elles étaient entièrement infiltrées par le PCF.
Source : Synthèse nationale
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FN/Georges Bidault : un argument qui ne résiste pas à l'épreuve du temps
Source Le nouveau NH cliquez ici
Les vieux militants du Front national ont pu constater l’assourdissant silence des dirigeants (1) du FN à l’annonce du décès du journaliste et polémiste François Brigneau (en photo ci-dessus - NDLR), qui fut pourtant le principal instigateur du parti que dirige aujourd’hui Marine Le Pen.
Interrogé par l’AFP, Jean-Marie Le Pen a eu ces quelques phrases sibyllines pour évoquer la disparition de son ancien compagnon de route : "C’était un copain breton, mais il a toujours été contre moi dans mes initiatives politiques. Il a choisi (Bruno) Mégret" en 1998, dit Jean-Marie Le Pen, qui se souvient d’un "garçon intelligent, cultivé, courageux".
Hier, sur Canal +, Marine Le Pen, a qualifié Raymond Aubrac (cliquez ici), décédé la veille, de "grand résistant". Et lorsqu’il lui a été fait remarquer que parmi les fondateurs du Front national, en 1972, se trouvaient des hommes qui avaient participé à la collaboration, Mme Le Pen a fait remarquer pour couper court qu’"il y a eu" aussi "beaucoup de très grands résistants" parmi ces mêmes fondateurs. "Il y avait même le successeur de M. Jean Moulin et vous le savez très bien", en faisant référence à Georges Bidault. Un contre-feu déjà utilisé le matin même par le vice-président du FN, Louis Aliot quand on l’a interrogé sur le même sujet.
Sept jours de réflexion…
Si, il est vrai que le Mouvement pour la Justice et la Liberté (MJL) de Georges Bidault était présent le 5 octobre 1972 pour la création du Front National pour l’Unité Française (FNUF), où François Brigneau, Jean-Marie Le Pen et Guy Ribeaud (Georges Bidault) sont nommés co-présidents, il n’en est pas moins vrai que "le successeur de Jean Moulin" annoncera une semaine plus tard son départ et celui du MJL de ce qui deviendra plus tard le Front national tout court.
Ce n’est donc pas très étonnant, si les journalistes ne se souviennent pas de lui en tant que membre fondateur, puisqu’il ne participait même pas au premier bureau politique du FNUF…
Premier bureau politique du FN : le 12 octobre 1972
Président : Jean-Marie Le Pen
Vice-président : François Brigneau (Ordre Nouveau)
Secrétaire général : Alain Robert (ON)
Secrétaire général adjoint : Roger Holeindre
Trésorier : Pierre Bousquet (Militant)
Trésorier adjoint : Pierre Durand
Lire aussi l’article du Nouvel Observateur (cliquez là) qui malgré quelques erreurs factuelles explique assez bien l’attitude du Front national de Marine Le Pen.
(1) Seul Bruno Gollnisch a publié un texte intitulé François Brigneau nous a quittés, mais il semble avoir été retiré depuis. Un oukase de la direction du FN ?
Relevé sur : Synthèse nationale
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Lettre d'information du M.N.R.
La Lettre hebdomadaire d'information politique du M.N.R., numéro 13, est parue.
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