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Antidote - Page 106

  • Efforts d'intégration

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  • Synthèse Nationale n°14 est sorti

     

    SN été 2009 couverture.jpg

    Au sommaire :

     

    Notre Europe ? L’Europe des Peuples !

     

     

    - L’éditorial de Roland Hélie, directeur de la revue.

    - Après les européennes, perspectives pour le mouvement national et identitaire… par Robert Spieler

    - Pourquoi l’Europe en est-elle là et quel avenir lui proposer ? par Franck Abed

    - Où en est l’Afrique du Sud ? par Jean- Claude Rolinat

    - L’Oncle Sam est-il moribond ? par Pieter Kerstens

    - Chères, très chères banlieues… par Arnaud Raffard de Brienne

    - La Droite nationale en Norvège par Lionel Baland

    - Cologne, 9 mai 2009, le congrès anti-islamique européen… par Lionel Baland

    - Un entretien avec Pierre Vial sur son engagement avec la Nouvelle Droite Populaire

    - Voyage au cœur du continent blanc : l’Antarctique… par François Ferrier

    - Lorsque l'islam apparaît... Dr Jean-Claude Perez

     

    Les rubriques de Patrick Parment, Philippe Randa, Ursule Minoret-Levrault,Vincent Valois, Nicolas Tandler

     

    120 pages d’actualité en rupture avec la pensée unique… le numéro : 12,00 euros

     

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    Abonnement : 1 an (6 numéros) : 50,00 euros (soutien : 100,00 euros) Chèque à l’ordre de Synthèse nationale

     

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    Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris

    (correspondance uniquement)

  • Les Mémoires Inachevés de Serge de Beketch

    sdbmemoiresinacheves200.jpgOn peut mourir pour la France. La famille de Serge de Beketch n’a cessé de mourir pour la France. Mais on peut également, lorsque la France n’est plus la France ou presque, mourir par la France. On peut avoir mal à la France, comme l’a joliment dit un jour Roger Chinaud, on peut aussi en crever, comme Serge, qui nous a quittés il y a presque deux ans. Toute la vie de Serge a été altérée par cet amour fou qu’il portait à la France, et par son corps torturant qui le faisait tant souffrir et tousser. Voici ce qu’il écrit au début de ses fabuleux mémoires, qui témoignent de son génie de nouveau-né comme d’écrivain :

    « Je suis mort de naissance. L’accoucheur m’a arraché des entrailles maternelles, tout ensanglanté, le crâne déformé et la gorge déchirée par les mâchoires du forceps. J’étais inerte, asphyxié, bleu foncé, le coeur arrêté... »

    Le nouveau-né aurait pu en terminer là. Nous aurions été privés du plus grand journaliste français, et du dernier clerc mort pour la France. Mais la providence intervient, grâce au médecin :

    « Alors, poliment, il a fait un petit effort. Il m’a secoué, j’imagine, comme on secoue une montre arrêtée. Et j’ai démarré. Depuis, j’essaie de me rappeler de ce qui s’est passé juste avant ce moment, mais rien. Il va falloir que j’attende pour découvrir le fameux tunnel de lumière ».

    Etre de lumière, Serge de Beketch est venu peut-être pas pour nous guider, mais pour nous éclairer. Je l’imagine dans la caverne de la Moria, portant comme Frodon, son personnage préféré, une fiole d’elfe lumineux. Et pourtant, que d’obscurités n’a-t-il pas dû affronter ! Toujours de ses mémoires prodigieux, lorsque Serge évoque la disparition de son père :

    « Les mois qui suivirent, les années, les décennies, apparaissent, quand je considère aujourd’hui mon adolescence et ma jeunesse jusqu’à mon mariage, comme une sorte de pays maudit, enténébré, peuplé d’ombres, chargé de nuées obscures, foudroyé par des rafales d’éclairs menaçants, assourdi par les hurlements des tempêtes et les coups de tonnerre ».

    Serge était un fou de France, mais il fut aussi, comme je l’ai dit, un malade de la France, pays promis à toutes les prostitutions, à tous les démissions. Mais c’était la terre où il était né et où il devait vivre sa passion d’éclaireur et de chrétien ; voici ce qu’il en dit de la France :

    « Un pays que je traversais moi aussi en diagonale, tête haute et regard ailleurs, éperdu de chagrin et dévoré de peurs inexplicables. Un pays que je me suis résigné à aimer ».

    Et il l’a défendue comme personne, la France.

    Je ne me serais pas permis une aussi longue préface (et même une postface) si Serge avait vécu pour nous délivrer plus que ces quelques chapitres de ses mémoires inachevés. Mais je l’ai fait dans un but bien précis : montrer comment il m’avait aidé, secouru, permis de m’exprimer, comme il l’a permis à tant de personnes. Il nous a nourris, rectifiés, consolés, comme disait Voltaire, son ennemi de toujours, inspiré pour une fois. Par contre je demanderai un effort à toutes celles et à tous ceux qui ont entrevu un monde meilleur grâce à notre Serge : achetez ce livre, pour Serge et pour Danièle.

    Nicolas Bonnal

    Pour commander le livre : adresser un chèque de 24 euros (ou plus !) à Danièle de Beketch, 21 bis, rue du Simplon, 75018 Paris. Port compris.
  • Etes-vous censurés par Hautetfort ?

    Même si votre blog n'est pas supprimé par Hautetfort, un moyen de censure plus pernicieux peut-être employé afin d'en limiter l'audience.

    Si vos contenus ne sont pas toujours politiquement corrects, faites un test très simple : après avoir posté un article, vous déconnecter et vous replacer en page d'accueil. Dans le bas de la page, dans la rubrique "Les sujets du moment" apparaissent, en continu, les titres des dernières mises à jour des blogs.

    Si votre blog est censuré, le titre de votre dernier article ne passera pas. Si vous animez par ailleurs un blog plus neutre (sur Hautetfort, bien entendu), pas de problème, il apparaîtra.

    Ensuite vous pouvez effectuer des tests comparatifs sur les référencements par les moteurs de recherche (entre Hautetfort, Overblog, Wordpress, etc..) si vous disposez de divers blogs. Edidiant.

  • C'est l'islam qu'il faut interdire en France !

    Quelle laïcité ?

    par Robert Spieler

    Délégué général de la

    Nouvelle Droite Populaire


    La loi du 15 mars 2004, en application du principe de laïcité, interdit aux « élèves des écoles, des collèges et des lycées publics le port de signes ou de tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ». On l'a compris : interdiction, sur une terre chrétienne, de porter des croix. La loi, qui n'évoque que « l'appartenance religieuse », n'interdit pas, en revanche, le port des insignes des nouvelles religions de la décadence.


    Un élève portant à la boutonnière le sigle de Sos-Racisme, celui de la Licra ou qui se présentera dans l'uniforme des dégénérés des banlieues ne sera pas sanctionné. Ces déguisements et la loghorrée primitive qui les accompagne mériteront même le respect dû aux « différences ».


    La loi n'interdit pas l'expression de son appartenance religieuse ou sectaire dans la rue. Certains, dont André Gérin, député-maire communiste de Vénissieux, souhaitent interdire le port de la burqa (qui recouvre intégralement la tête et le corps des femmes musulmanes) et du niqab (qui laisse apparaître les yeux), au prétexte que ces signes seraient l'expression visible des fondamentalistes et des intégristes. Mais est-ce là le vrai problème ?


    Soyons tolérants...


    Respectons toutes les fantaisies pseudo-religieuses, quelles qu'elles soient, dès lors qu'elles restent d'aimables fantaisies. Après tout, les adorateurs de la banane rose, les admirateurs de Seigneur Raël, les sectateurs du Grand Bonsai ou ceux de Krishna ne représentent aucun danger pour la société, si ce n'est celui de nous faire mourir de rire. Certains, tel le Dalaï-lama - merci Tintin -, bénéficient même, nonobstant leur niaiserie (ce sourire ! ces banalités !), d'une haute respectabilité.


    Quant à l'Eglise de la scientologie, dont il est beaucoup question actuellement, on lui reproche d'avoir suborné quelques esprits faibles en leur soutirant leurs économies. Mais n'est-ce pas le cas des régimes minceur miracles, de l'imposture qu'est la psychanalyse ou même de religions respectées qui usent des mêmes expédients ?

    Si la crédulité, la bêtise, la naïveté et la superstition devaient être punies, les trois quarts de l'humanité seraient en prison...


    Camille Flammarion, grand astronome du début du vingtième siècle, écrivit plusieurs livres consacrés aux tables tournantes, au corps astral et à l'apparition de spectres lors de séances spirites : un grand astronome, certes, auteur de « l'astronomie populaire », mais la dupe d'une bande d'illusionnistes et d'escrocs. Son exemple m'a toujours laissé songeur quant à la prétention de scientifiques ou d'intellectuels de renom de se mêler d'exprimer leurs avis définitifs dans des domaines autres que ceux où ils excellent.


    Soyons humanistes, mais pas avec les dingues...


    La secte du Temple Solaire, qui promettait un voyage sans retour vers Sirius (promesse tenue), le Mandarom, dont les statues gigantesques du gourou antillais Gilbert Bourdin « embellissaient » la Provence (il pratiquait, lui, l'initiation de très jeunes filles), les « Enfants de Dieu » (dont le gourou, David Moïse, prônait le « fishing », c'est-à-dire la prostitution gratuite destinée à obtenir des conversions), toutes ces sectes, dont je pourrais multiplier les exemples, ont été interdites car, décidément, « too much ».


    Imaginons une secte qui prônerait la supériorité de l'homme sur la femme, pire, qui autoriserait l'homme à battre sa femme, qui exigerait de tuer les apostats, d'exterminer les athées, qui inciterait à violenter les juifs et les chrétiens, dont le gourou aurait épousé une petite fille de huit ans...


    Nul doute qu'une telle secte susciterait l'horreur et serait immédiatement interdite...


    Conclusion : Ce n'est pas la burqa qu'il faut interdire, c'est la présence de l'islam sur notre terre !

     

    Relevé sur Synthèse Nationale

  • Barbès fait la fête

    (Précisons que Barbès est un quartier de Paris, en France)

     

    Relevé sur François Desouche

  • Les Mémoires inachevés de Serge de Beketch

    sdbmemoiresinacheves200.jpgOn peut mourir pour la France. La famille de Serge de Beketch n’a cessé de mourir pour la France. Mais on peut également, lorsque la France n’est plus la France ou presque, mourir par la France. On peut avoir mal à la France, comme l’a joliment dit un jour Roger Chinaud, on peut aussi en crever, comme Serge, qui nous a quittés il y a presque deux ans. Toute la vie de Serge a été altérée par cet amour fou qu’il portait à la France, et par son corps torturant qui le faisait tant souffrir et tousser. Voici ce qu’il écrit au début de ses fabuleux mémoires, qui témoignent de son génie de nouveau-né comme d’écrivain :

    « Je suis mort de naissance. L’accoucheur m’a arraché des entrailles maternelles, tout ensanglanté, le crâne déformé et la gorge déchirée par les mâchoires du forceps. J’étais inerte, asphyxié, bleu foncé, le coeur arrêté... »

    Le nouveau-né aurait pu en terminer là. Nous aurions été privés du plus grand journaliste français, et du dernier clerc mort pour la France. Mais la providence intervient, grâce au médecin :

    « Alors, poliment, il a fait un petit effort. Il m’a secoué, j’imagine, comme on secoue une montre arrêtée. Et j’ai démarré. Depuis, j’essaie de me rappeler de ce qui s’est passé juste avant ce moment, mais rien. Il va falloir que j’attende pour découvrir le fameux tunnel de lumière ».

    Etre de lumière, Serge de Beketch est venu peut-être pas pour nous guider, mais pour nous éclairer. Je l’imagine dans la caverne de la Moria, portant comme Frodon, son personnage préféré, une fiole d’elfe lumineux. Et pourtant, que d’obscurités n’a-t-il pas dû affronter ! Toujours de ses mémoires prodigieux, lorsque Serge évoque la disparition de son père :

    « Les mois qui suivirent, les années, les décennies, apparaissent, quand je considère aujourd’hui mon adolescence et ma jeunesse jusqu’à mon mariage, comme une sorte de pays maudit, enténébré, peuplé d’ombres, chargé de nuées obscures, foudroyé par des rafales d’éclairs menaçants, assourdi par les hurlements des tempêtes et les coups de tonnerre ».

    Serge était un fou de France, mais il fut aussi, comme je l’ai dit, un malade de la France, pays promis à toutes les prostitutions, à tous les démissions. Mais c’était la terre où il était né et où il devait vivre sa passion d’éclaireur et de chrétien ; voici ce qu’il en dit de la France :

    « Un pays que je traversais moi aussi en diagonale, tête haute et regard ailleurs, éperdu de chagrin et dévoré de peurs inexplicables. Un pays que je me suis résigné à aimer ».

    Et il l’a défendue comme personne, la France.

    Je ne me serais pas permis une aussi longue préface (et même une postface) si Serge avait vécu pour nous délivrer plus que ces quelques chapitres de ses mémoires inachevés. Mais je l’ai fait dans un but bien précis : montrer comment il m’avait aidé, secouru, permis de m’exprimer, comme il l’a permis à tant de personnes. Il nous a nourris, rectifiés, consolés, comme disait Voltaire, son ennemi de toujours, inspiré pour une fois. Par contre je demanderai un effort à toutes celles et à tous ceux qui ont entrevu un monde meilleur grâce à notre Serge : achetez ce livre, pour Serge et pour Danièle.

    Nicolas Bonnal

    Pour commander le livre : adresser un chèque de 24 euros (ou plus !) à Danièle de Beketch, 21 bis, rue du Simplon, 75018 Paris. Port compris.

    Le Libre Journal

  • Les bons souvenirs de Michel Polac

    « Oui, j’ai vécu cela à 14 ans avec I. J’ai défailli comme on disait au XVIIIe siècle, rien qu’en frôlant son ventre nu avec mon ventre. (…) De même avec un autre I. à 28 ans, il avait 18 ans environ, mais ce fut moins foudroyant car je l’avais pris pour un tapin : et enfin à 40 ans, avec ce curieux gamin un peu bizarre, sauvage, farouche, un rien demeuré, fils de paysan, orphelin peut-être, qui devait avoir 10, 11 ans, peut-être moins, et qui m’a si étrangement provoqué jusqu’à se coucher nu dans ma chambre d’hôtel en me racontant une obscure histoire de relation sexuelle avec un homme de son entourage et je me suis rapproché de lui, et il était nu sur le côté, et j’ai seulement baissé mon pantalon et ai collé mon ventre contre son cul, et j’ai déchargé aussitôt, en une seconde, dans un éblouissement terrible, et il a eu un petit rire surpris comme s’il s’attendait à ce que je le pénètre, il paraissait si expérimenté, si précocement instruit, tout en ignorant ce que cela signifiait, tout en étant capable de préciser ce qu’il savait ou voulait. »

    Extrait de ‘Journal’, récit autobiographique de Michel Polac, p.147

    Source : Königsberg

  • Brève analyse des élections européennes

    Article relevé sur le site Synthèse Nationale

     

    Voici l'analyse des résultats des élections européennes que nous a adressé notre ami Coclès :

     

    1/ EN FRANCE :

     

    - Le premier enseignement de ces élections est la continuelle progression de l'abstention. Traditionnelle, lors des élections européennes, celle-ci s'accroît encore en 2009, marquant une défiance grandissante des citoyens vis à vis du monde politique et vis à vis de la construction européenne. L'abstention touche particulièrement les classes populaires et les plus jeunes ce qui a des implications immédiates pour les partis qui réalisent habituellement leurs meilleures performances dans ces couches de la population (extrême droite et extrême gauche).

     

    - Succès de la droite sarkozyste arrivée largement en tête. Une crise économique sans précédent, l'usure du pouvoir et les virulentes attaques du PS et du MoDem contre la personne du chef de l'État n'ont pas réussi à affecter son potentiel électoral. Ceci étant, les réserves de voix de l'UMP semblent se tarir; outre chez les abstentionnistes elles ne se trouvent plus que chez les souverainistes qui ont subi une lourde défaite. La thématique de "l'Europe qui protège" l'a largement emporté sur celle de "la France seule". Une parenthèse semble se fermer de ce point de vu.

     

    - Malgré la lourde défaite du Parti Socialiste, la gauche réformiste, également présente chez les amis de Daniel Cohn-Bendit au sein de la liste Europe Écologie ne recule pas et le camp social-démocrate si il sait dépasser les querelles qui sont à l'origine de son émiettement partitocratique et si il renforce son message écologiste, ce qui est probable, demeure un concurrent sérieux pour la droite libérale.

     

    - De manière générale les forces du "système" renforcent leur emprise électorale tandis que la contestation à prétention radicale continue de s'affaiblir alors que les circonstances, crise du capitalisme et crise écologique (qui sont fondamentalement une seule et même chose), paraissent pourtant susceptibles de ménager une voie nouvelle pour une contestation de fond.

     

    - Les listes emmenées par Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Éva Joly font jeu égal avec les socialistes et les dépassent dans de nombreuses villes et dans des grandes régions urbanisées comme L'île de France et le Sud-Est. S'adressant aux couches citadines les plus scolarisées de la population, qu'il serait caricatural de réduire aux "bobos", ces listes sont les seules à avoir pris au sérieux les enjeux proprement européens de cette élection. Emmenées par des personnalités notoirement connues mais atypiques, elles ont labouré le terrain depuis l'automne et n'ont pas hésité à délivrer un message sortant des ornières simplistes de la politique-slogan. Notons également que leurs leaders ne pratiquent pas la langue de bois habituelle tout en se gardant de la démagogie simpliste. Autant de choses qui démentent les calculs et les pratiques de la plupart des États-Majors politiques.

     

    - L'extrême droite lepeniste met un coup d'arrêt à sa descente aux Enfers. Les 6,3 % d'électeurs qu'elle rassemble, malgré une abstention massive, semble devoir constituer un socle inaltérable. Le parti va donc continuer d'exister sous la houlette de Marine Le Pen. Comme c'était attendu, et comme le passé l'a toujours confirmé, les dissidences ne sont pas parvenu à percer dans l'électorat bien que leurs scores ne soient pas ridicules, dans le Centre, comme dans le grand Nord Ouest. Notons pour finir que la liste Dieudonné perd son pari. Même si elle obtient son meilleur score en Seine-Saint-Denis force est de reconnaître qu'elle n'a pas su mobiliser les Banlieues. Pour l'extrême droite comme pour l'extrême gauche celles-ci demeurent des terres de mission rétives à toute politisation. La révolte "politique" des banlieues demeure un mythe tant pour ceux qui y fondent des espérances "révolutionnaires" que pour ceux qui en manipulent le risque afin d'effaroucher les "bons français"

     

    - Enfin, même si un "nationaliste-autonomiste" corse se trouve élu sur la liste Europe-Écologie du Sud-Est, le régionalisme est absent d'une compétition dont les circonscriptions territoriales sont incompatibles avec son expression.

     

    2 / EN EUROPE :

     

    Les résultats européens confirment pour la plupart les résultats français laissant ainsi apparaître une homogénéisation des réflexes politiques à l'échelle du continent. La droite libérale et pro américaine se renforce partout ce qui signifie que l'ancrage dans le capitalisme et dans la "solidarité atlantique" vont sans doute se durcir. Le rêve d'une Europe autonome dans le concert des grands espaces s'éloigne. Le slogan de l'Europe-puissance apparaît de plus en plus comme un voeu pieux.

     

    Le recul de la social-démocratie est général ce qui ne fait qu'enregistrer l'usure d'un discours qui n'a pas su s'adapter au défis d'un libéralisme conquérant, souvent mâtiné de "populisme", qui parle sans complexe le langage de l'économie comme destin. En ce sens le succès de la "droite européenne" est aussi l'indice d'une défaillance identitaire. De nombreux observateurs font par ailleurs remarquer que l'extrême droite progresse presque partout, ce qui est exact, mais peu mettent le doigt sur les impasses que celle-ci véhicule. Ces impasses sont de deux ordres. Nombre de ces mouvements sont tenaillés par un imaginaire libéral qui fait d'eux, en cas de besoin, de simples forces auxiliaires de la droite libérale, c'est à dire d'une idéologie qui incarne le contraire de ce que l'extrême droite est sensée "penser". le deuxième point c'est que ces extrême droite étant souvent sous l'emprise des archéo-nationalismes, elles sont évidemment incapables de s'entendre et de peser à l' échelle du Parlement Européen. Il va de soi, par exemple, que pour un "nationaliste" hongrois l'ennemi principal c'est le "nationaliste" roumain ou slovaque, bien plus que le concept abstrait que représente le "système". Il en va évidemment de même pour le nationaliste roumain. On pourrait multiplier les exemples.

     

    À contrario on peut dire que le succès des écologistes à l'échelle du continent est beaucoup plus porteur d'avenir que les succès des extrême droite, tout simplement parce que l'écologie unifie tandis que le nationalisme sépare.

     

    Au total, aucune force ne semble se dégager à l'échelle du continent qui puisse faire barrage, voir même freiner, la réalisation du "modèle" européen tel qu'il est conçu par les oligarchies dirigeantes et mis en musique à Bruxelles.

     

    Coclès

    Source : Synthèse Nationale