Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Résistance - Page 25

  • Carl Lang candidat !

    NDP_MNR_PDF.jpgCarl Lang a annoncé mardi sa candidature à la présidentielle de 2012 au nom d'une coalition de petits partis d'extrême droite pour qui Marine Le Pen n'est plus à même de représenter "la droite nationale."

    Le président du Parti de la France estime que la dirigeante du Front national a ouvert un espace sur sa droite en se déclarant "ni de droite, ni de gauche" et en prenant des "positions démagogues".
     
    "Contrairement à elle, je ne suis pas à la gauche d'Obama", a ironisé l'ex-secrétaire général du FN par allusion à une récente déclaration de Marine Le Pen.
     
    S'il parvient à réunir les 500 parrainages requis pour se présenter, Carl Lang pourrait priver la présidente du FN de précieuses voix dans l'âpre bataille pour l'accession au second tour de scrutin.
     
    Il s'est défendu, lors d'une conférence de presse, de compter sur un coup de pouce de l'UMP ou de l'entourage de Nicolas Sarkozy, qui pourrait être tenté de lui fournir des signatures pour gêner Marine Le Pen.
     
    Marine Le Pen avait estimé par avance que la candidature de Carl Lang ne devrait par lui faire de l'ombre, à l'instar de ce qui s'est passé lors des dernières élections régionales, et qu'elle lui permettrait de se démarquer de l'extrême droite. "Il faut bien que l'extrême droite ait un candidat puisque ce n'est pas moi", a-t-elle déclaré lundi sur France Info.
     
    Suspendu du FN il y a trois ans, Carl Lang a choisi pour officialiser sa candidature un hôtel de la place des Pyramides, au coeur de la capitale, face à la statue de Jeanne d'Arc célébrée chaque année par l'extrême droite, mais également par Jean-Marie Le Pen et sa fille.
     
    "DÉCOLONISATION DE LA FRANCE"
     
    "La proximité de Jeanne d'Arc est évidemment symbolique. Je voulais présenter ma candidature au pied de la statue", a-t-il dit à Reuters.
     
    Le futur candidat était entouré de l'industriel Fernand Le Rachinel, un ancien proche de Jean-Marie Le Pen qui présidera son comité de soutien, et d'une vingtaine de responsables du Parti de la France, de la Nouvelle droite populaire (NDP) et du Mouvement national républicain (MNR), fondé par Bruno Mégret.
     
    Parmi eux, Roger Holeindre, un ancien "grognard" de Jean-Marie Le Pen qui a quitté le parti pour protester contre l'intronisation de la fille de ce dernier à la tête du FN.
     
    Pour Carl Lang, Marine Le Pen est en train de "ringardiser le discours national" par "ses positions sur la sortie de l'euro et son discours étatiste et laïciste".
     
    Son premier mot d'ordre pendant la campagne sera celui "de la décolonisation de la France et de l'Europe".
     
    "Il faut rendre la France aux Français et l'Europe aux Européens", a-t-il dit en prônant une "défense intransigeante de l'identité française" et une "reconquête" dans tous les domaines.
     
    A la "préférence nationale" prônée par le Front national pour les aides sociales et familiales, Carl Lang préfère ainsi l'exclusivité nationale". Il entend également défendre les entrepreneurs et le monde paysan.
     
    Sur le plan européen, le président du Parti de la France milite pour "l'Europe des nations" et s'oppose à l'idée de Marine Le Pen de négocier une sortie de l'euro.
     
    "Si la zone euro perdure, ce serait une faute majeure de sortir unilatéralement de l'euro", a-t-il dit.
     
    Carl Lang estime que la dirigeante du FN a ouvert un espace pour une coalition qui vise 2% à 3% des voix et revendique environ 5.000 militants.
     
    Les trois partis, qui prolongeront leur union lors des législatives de 2012, avaient déjà lancé des listes communes aux régionales de 2010, obtenant 3,8% en moyenne dans les sept régions où ils étaient présents.
  • La Nouvelle Droite Populaire interdite de manifestation à Forbach

    NDP - Communiqué de presse :

    Robert Spieler 6.jpgRéaction de Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire :

    La Nouvelle Droite Populaire, dont je suis le délégué général, avait décidé d'organiser une manifestation à Forbach (Moselle), dimanche 11 septembre, pour commémorer le souvenir de ceux qui sont morts, il y a dix ans, dans les attaques terroristes visant les twin towers à New York. Cette manifestation avait aussi comme objectif de rendre hommage à Charles V, duc de Lorraine qui contribua, le 11 septembre 1683, à repousser les Turcs qui menaçaient Vienne. Cette manifestation signifiait aussi notre refus de voir l'islamisation de l'Europe.

    Dans un premier temps, elle fut autorisée par les autorités, avant que les hordes ne se missent à couiner d'importance. Le maire socialiste de Forbach, les sénateurs socialistes de Moselle, la CFDT, la CGT, la FSU, l'UNSA et de multiples organisations de gauche demandèrent, non, pardon, exigèrent l'interdiction de la manifestation. Devinez ce qui se passa ?  Le ministère de l'Intérieur se coucha et vient d'interdire la manifestation au motif de risques quant à l'ordre public. Voilà où nous en sommes aujourd'hui en France.… Mais peu importe.

    Le combat pour la libération de la France et de l'Europe ne fait que commencer. Sans haine ni violence, nous disons à ceux qui occupent indûment notre terre : la France doit rester française et l'Europe, européenne. Nous ne voulons pas d'une Lorraine turque, d'une France algérienne, ni d'une Europe africaine. Demain, vous devrez repartir…

    Je tiendrai mercredi prochain 14  septembre, à 15 h 00, une conférence de presse à Forbach afin de développer les positions de la NDP par rapport à ces évènements.