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  • Valls : cachez cet ennemi intérieur que je ne saurais voir...

     

    Article paru sur Riposte Laïque

    Le 6 octobre 2001, à l’occasion d’un match de football France-Algérie, disputé au Stade de France, à Saint-Denis, nous avons assisté à un spectacle ahurissant. Les deux commentateurs, Thierry Roland et Jean-Michel Larqué, ont réussi, durant 75 minutes, à cacher aux téléspectateurs que l’hymne national avait été sifflé par tout un stade, et qu’à chaque fois que l’équipe de France touchait la balle, une véritable bronca montait des tribunes. Les techniciens avaient donc réussi la prouesse de baisser au maximum les micros d’ambiance, les deux journalistes parlaient de tout, sauf de ce que tout le monde entendait. Il avait fallu attendre la 75e minute, et l’invasion du terrain par de jeunes Français nés en France, mais ne supportant pas que l’équipe de leur cœur, l’Algérie, puisse perdre quatre buts à un contre l’équipe de France, pour qu’enfin on explique aux téléspectateurs qu’il se passait quelque chose de pas très normal.

    La semaine dernière, la sénatrice socialiste Samia Ghali évoquait, devant la gravité de la situation marseillaise, la nécessité d’envoyer l’armée. Elle a réussi à mettre un coup de pied dans la fourmilière, et à faire sortir tout le monde du bois. Nous avons eu droit, du ministre de l’Intérieur Manuel Valls au maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, sans oublier le préfet Alain Gardère, à un festival de déni de réalité digne de Thierry Roland et Jean-Michel Larqué commentant France-Algérie.

    Notre ministre de l’Intérieur, n’ayant plus à inaugurer des mosquées, ni à rompre le jeûne du ramadan, a trouvé le temps de dire, d’un air martial voulant moucher la sénatrice : « Il n’y a pas d’ennemi intérieur ».

    L’ineffable maire de Marseille, a poursuivi la charge : « Marseille a besoin de renforts de police, pas d’un appel à la guerre civile ».

    Quant au préfet, il a porté l’estocade : « Marseille n’est pas à feu et à sang, et est plutôt une ville paisible ».

    En se moquant aussi ouvertement du monde, ce gouvernement d’islamo-collabos s’étonne de battre des records d’impopularité, cent jours après la victoire de Normal 1er, et de sentir une sourde colère qui monte contre lui ? Comment pourrait-il en être autrement, avec des Hollande, Ayrault, Valls, Taubira et Fabius, qui, tous d’une façon ou d’une autre, ont multiplié les actes d’allégeance à l’islam, tout en méprisant ouvertement notre peuple ?

    Donc, si on écoute ces honorables représentants de l’Etat français et de la Ville, il n’y a rien à redire quand, à Marseille, depuis le début de l’année, autour du trafic de drogue, on en est à 19 morts par règlement de comptes, par balles (les victimes seront-elles appelées Vladimir par le journal Le Monde, de même d’ailleurs que leurs assassins ?). Il n’y a rien à redire quand, dans les quartiers nord, une véritable milice se permet de fouiller les camions apportant de l’aide alimentaire, avant de leur donner l’autorisation d’entrer. Il n’y a rien à redire quand des policiers qui contrôlent une personne qui viole la loi en portant le voile intégral, se font lyncher par un groupe de cinquante agresseurs, dont aucun ne sera inculpé, dans un but d’apaisement avec la communauté musulmane, en plein ramadan. Il n’y a rien à redire quand trente Marseillais par jour subissent une agression physique. Il n’y a rien à redire, comme le décrit Huineng, quand des personnes âgées, souvent des femmes, sont agressées en pleine rue, frappées et dévalisées, laissant des séquelles physiques souvent irrémédiables. Il n’y a rien à redire quand c’est à Marie-Arlette Carlotti, pas encore ministre, que cela arrive en plein centre-ville. Il n’y a rien à redire quand, en plein ramadan, un restaurateur non musulman se fait frapper pour oser ouvrir sa boutique. Il n’y a rien à redire sur les trafics de vols de cuivre, autour des quartiers nord de Marseille, ni les cambriolages multiples des quelques entreprises et chantiers qui essaient de s’y implanter. Il n’y a rien à redire sur la terreur quotidienne qu’exercent, dans les bus, des jeunes de douze ans, leur musique à tue tête, et leurs « Nique la France ».

    Il n’y a bien sûr rien à redire sur le « fini, parti » qui fait que Marseille, qui sera capitale de la culture européenne en 2013 (quelle honte pour la France) est la ville la plus sale de France, qui permet à certains de ses employés municipaux, couverts par le syndicat maison FO et Gaudin, de faire une demi-journée de travail au service de la collectivité, et de bosser au noir l’après-midi ? Il n’y a rien à redire quand une élue socialiste, Sylvie Andrieux, inculpée pour avoir financé, via la Région, des associations communautaristes fantômes, dans les quartiers nord, à hauteur de 700.000 euros, pour assurer le vote socialiste, se retrouve, malgré cela, élue députée il y a quelques semaines, grâce au vote musulman ? Il n’y a rien à redire quand des rues sont bloquées par des prières, tous les vendredis ? Il n’y a rien à redire quand la porte d’Aix ressemble davantage à un souk à ciel ouvert qu’à une place accueillante de la deuxième ville de France ? Il n’y a rien à redire quand un maire clientéliste arrose toutes les communautés ethniques et religieuses ? Il n’y a bien sûr rien à redire sur l’enfer quotidien que connaissent nos compatriotes qui n’ont pas les moyens de quitter les quartiers nord, et ont l’impression de vivre dans un pays qui n’est plus le leur, ni dans la langue, ni dans les pratiques quotidiennes de plus en plus barbares.

    Ce que découvrent les visiteurs, à l’entrée de Marseille, porte d’Aix…

     

    Bien évidemment, on pourrait remplir des pages de milliers de faits divers, qui, manifestement, ne posent aucun problème au ministre de l’Intérieur, au maire et au préfet. Certes, l’inimitable Mélenchon, lors de la dernière campagne présidentielle, a affirmé que Marseille était la ville la plus française. Remarquable aveu, par ailleurs, qui démontre la conception de la France du président de Parti de gauche, comme le montre le stand tenu à la grande braderie de Lille, chez la camarade future ex-secrétaire du PS Martine… Et bien sûr, à Marseille, des habitants, et surtout des habitantes, d’origine étrangère, nés musulmans, qui aimeraient s’intégrer, sont les premières victimes de la lâcheté des dirigeants communaux et nationaux.

    Le stand de Front de gauche à la grande braderie de Lille… Ennemi intérieur ?

    Mais le plus grave est que Marseille n’est pas une exception, même si  les spécificités locales sont plus accentuées qu’ailleurs. Cette ville incarne la progression, dans notre pays, de ce que Emmanuel Brenner appelait, dans un ouvrage sorti il y a dix ans « Les Territoires perdus de la République ».

    La réalité est pourtant fort simple. Dans certains quartiers de Marseille, mais aussi de Amiens, Mulhouse, Lyon, Lille, Strasbourg, Grenoble, Paris, la République, sa police, n’ont plus les moyens de faire respecter la loi, parce que nos différents ministres de l’Intérieur les en empêche. La nature ayant horreur du vide, c’est donc la loi du plus fort qui s’y applique, celle des caïds et trafiquants qui mettent sous coupe les habitants, et y imposent la loi du silence. Les trafics mafieux, essentiellement autour de la drogue, complètent remarquablement l’offensive des prêcheurs musulmans, ravis, eux aussi, de l’absence de l’Etat, pour imposer petit à petit la charia dans les quartiers.

    Le criminologue Xavier Raufer n’hésite pas à appeler les choses par leur nom, et parle de guerilla urbaine, et non pas d’émeutes. Il démontre la faillite des politiques menées depuis trente ans, et confirme que la France est le seul pays européen à ne pas avoir su résoudre cette question

    Il est évident que la politique de Normal 1er et des siens, qui consiste à continuer d’acheter la paix sociale, de mettre en avant la culture de l’excuse, et surtout d’augmenter l’immigration, ne peut qu’empirer les choses. Manuel Valls ne peut pas l’ignorer, il y a bien un ennemi intérieur en France, une véritable cinquième colonne, et c’est elle qui, majoritairement, a fait élire la gauche. Hier, les gouvernements de droite qualifiaient, parfois de manière excessive, d’ennemi intérieur tout ce qui ressemblait à un gauchiste ou à un communiste. Mais il est tout de même intéressant de constater que ceux qui, aujourd’hui, se réclament toujours du communisme ou de la gauche extrême, tel Mélenchon, marchent main dans la main avec le nouvel ennemi intérieur, que Valls et les siens ne veulent pas voir, ni nommer : les prêcheurs islamistes qui, s’appuyant sur la progression du fondamentalisme musulman dans le monde, suite aux fausses révolutions arabes, et sur la démographie, ne cachent plus leur objectif de transformer notre pays, par petits pas, en terre d’islam.

    http://www.youtube.com/watch?v=z0qJe-VWChw&feature=player_embedded

    Ils peuvent compter sur l’appui de nombre de citoyens français qui, possédant la double nationalité, refusent l’assimilation, sous la pression de l’islam, et sont éduqués, dès leur plus tendre enfance, dans la haine de la France, le discours de la revanche coloniale, et l’instrumentalisation du racisme pour culpabiliser nos compatriotes. Ils ont compris que leur discours victimaire, relayé par la gauche, leur vaudrait toutes les compensations, dont la discrimination positive, qui s’opérera au détriment des Français… et des autres étrangers. Ils sont endoctrinés dès leur plus jeune âge dans les écoles coraniques, ils sont donc dans un esprit de conquête, et rêvent de faire la loi en France, au plus vite, en commençant par instituer des zones de non-droit, à Marseille comme ailleurs.

    Pendant ce temps là, où l’unité de la Nation se délite dramatiquement, où un remplacement de population s’opère à vue d’œil, journalistes aux ordres (lire l’intéressante interview de Benjamin Dormann, auteur de « Ils ont acheté la presse« ) et politiciens vendus au mondialisme cherchent à enfumer les Français dans des discours creux, dans lesquels excelle celui que nous appelons Normal 1er.

    Pendant ce temps, on va augmenter l’immigration, majoritairement musulmane, en période de chômage de masse et de crise financière grave, tout en osant demander 33 milliards d’impôts supplémentaires aux Français pour 2013, après leur  avoir pris déjà 7 milliards, pour respecter le fameux Mécanisme Européen de Stabilité, si cher à Moscovici, qui va mettre la France sous la coupe des bureaucrates de Bruxelles, et lui ôter toute souveraineté budgétaire. A quoi servent encore nos députés et sénateurs ?

    Pendant ce temps, ils osent réfléchir à accorder le droit de vote aux étrangers, pour sauver leurs mairies en 2014. Pendant ce temps, on n’a toujours pas arrêté ceux qui ont tiré à la chevrotine sur les policiers d’Amiens, en blessant seize d’entre eux. Pendant ce temps, tous les jours, dans un grand silence médiatique, des policiers sont insultés et agressés, et nos compatriotes, par peur, baissent souvent les yeux, pour ne pas être molestés, ce qui ne les empêche pas, hélas, de subir trop souvent des violences gratuites, parfois mortelles.

    Pendant ce temps, Sos Racisme, silencieux sur la gravité de ces événements, se fait recevoir par le Préfet du Gard, pour protester contre les dangereux William et Monique, condamnés à 4 ans et 2 ans de prison, avec un casier judiciaire vierge, pour avoir, exaspérés, tirés avec un carabine à plomb, sans toucher personne, sur des jeunes qui, en rupture du jeûne du ramadan, les avaient provoqués et insultés. Certes, rien n’excuse leur réaction, qui mérite une sanction, mais on s’étonne que le discours de l’excuse, souvent attribué à d’autres, leur soit refusé. L’acharnement de Sos Racisme contre eux, et sa façon de passer sous silence tous les événements de l’été, est révélatrice. Difficile, comme le démontre Alon Gilad, de montrer davantage ce qui s’apparente à du racisme, mais aussi du mépris, contre la majorité des habitants de notre pays. Pendant ce temps, à Marseille, un jeune de 21 ans, Elyes, dont le casier judiciaire comporte déjà 37 citations (alors que celui de William et Monique est vierge), se promenant avec un Magnum 357 en plein jour, est arrêté, et, en comparution directe, condamné à 1 an de prison, quatre fois moins que William et sa carabine à plombs. Toujours à Marseille, Samir, agresseur multi-récidivistes de personnes âgées, se retrouve en liberté deux jours après son incarcération. Voilà la justice de Taubira à l’oeuvre !

    Comment ne pas penser aux propos du blogueur algérien Aldo Stérone, qui, de Londres, où il vit, a cette vision terriblement lucide de ce qu’est devenue la France :

    La France connait des émeutes raciales d’une ampleur qu’il devient difficile à dissimuler pour la presse prise entre ses dogmes et sa volonté de plaire au pouvoir local. (…) A chaque incident, les autorités françaises encaissent, minimisent, puis versent plus d’argent pour acheter la paix. En fait, ce n’est pas de la paix qu’elles achètent, mais du temps. (…)

    La France est l’un des rares pays dans le monde à cultiver cette étrange singularité qui consiste à importer des gens pauvres sur le plan économique et moral puis à les payer pour faire des enfants. (…) Et une grande portion des immigrants qui viennent en France, n’y viennent ni pour découvrir le terroir, ni les us et coutumes locales. Ils viennent pour bénéficier des aides sociales. (…)

    Aujourd’hui, la vie dans les cités en France est une projection déformée de la société du Maghreb. Elle porte en elle-même les graines de son échec. Elle est aujourd’hui manipulée par les mêmes esprits pervers et tordus qui poussent les sociétés arabes vers leur perte. (…)

    La France est en train de devenir un pays en ruine sur le plan spirituel, ouvert à tous les relativismes et prêt à se coucher devant le premier venu. Pour éviter la violence, tout le pays s’agenouille sans violence.

    Robert Albarèdes, dans ce numéro, pose la bonne question : Hollande l’imposteur est démasqué, quelle alternative pour s’en débarrasser ?

    Aux patriotes de trouver la bonne réponse, pour que cela soit le plus rapidement possible !

    AGENDA RL

    Dimanche 16 septembre, à 14 heures. A Florence, Hommage à Oriana Fallaci, intervention de Pierre Cassen, à l’invitation de l’association « Una via per Oriana Fallaci ».

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    Source : Riposte laïque

  • Rivarol cette semaine

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  • Pauvre Alain Juppé !

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    Juppé l'islamophile politiquement correct

    Quoi de plus radical pour retourner dans la médiocrité parisienne, après quelque temps d'illusion estivale, qu'une bonne déclaration de cet ancien Premier ministre. Responsable et vaincu des élections de 1997 dites de la Balle dans le pied, on ne se lasse pas de l'entendre.

    «Ma vision de l’identité de la France est tout à fait claire, vient donc de proférer le personnage. Ce sont les principes républicains, le principe de laïcité qui n’est pas la guerre aux religions, mais le respect de toutes les religion. Pour moi, un des points de clivage fondamentaux, c’est l’attitude vis-à-vis de l’islam. L’islamophobie qui globalise les problèmes de cette religion est contraire à ce principe de laïcité et ce principe républicain. C’est donc pour moi un point extrêmement sensible."

    Tout au long de sa carrière M. Juppé a jalonné son parcours de prises de positions constamment rigides et péremptoires, au service des consignes politiquement correctes. Isolément sans doute chacune de ses interventions relève plutôt du haussement d'épaules. Si tous les conformistes volaient on l'imaginerait sans difficulté portant un bel uniforme de chef d'escadrille.

    Toujours droit dans ses petites bottes, on note en effet qu'il les choisit avec soin, dans les bonnes boutiques du prêt à penser. Il les préfère confortables, et autant que possible réversibles.

    Et ce 28 août notre homme a montré qu'on pouvait aller encore plus loin dans le registre qu'il affectionne.

    Il était invité ce jour-là, par la radio d'État "France Inter", dans le cadre de l'émission matinale de Patrick Cohen (1)⇓ . Et la question centrale qui lui était posée portait, en théorie, sur le choix qu'il s'apprête à opérer personnellement lors du prochain congrès de l'UMP prévu en octobre.

    Il s'agit principalement de départager François Fillon, Premier ministre de 2007 à 2012, et Jean-François Copé, actuellement secrétaire général. La réponse semblant pourtant sans mystère il a cependant tenu à se poser en arbitre prétendant se fonder sur des critères objectifs.

    Or ceux-ci ne saurait laisser aucun citoyen indifférent s'agissant du parti regroupant quelque 90 % des élus de droite.

    Rappelons à ce sujet que cette coalition a été créée selon les conceptions de l'intéressé lui-même, au lendemain des élections présidentielles de 2002. L'intention consistait à rassembler une majorité constituée des débris de trois partis : le RPR, puissance invitante et dont la justice considérera plus tard que l'UMP continue l'existence juridique, mais aussi la frange de l'UDF conduite par le glorieux Douste-Blazy (2)⇓ et l'éphémère groupe parlementaire "Démocratie libérale" abandonné par son fondateur mais représenté désormais par Jean-Pierre Raffarin. Malgré la présence de ce dernier à l'Hôtel Matignon de 2002 à 2005 les deux partis alliés n'ont cessé depuis 10 ans de se voir marginalisés, dans la grande tradition gaulliste, le summum de leur effacement étant atteint dans le cadre du dernier remaniement du gouvernement Fillon opéré en 2011.

    En bonne logique tout cela aurait dû conduire à une mainmise du fondateur et concepteur de l'UMP, Alain Juppé, sur le parti lui-même. Patatras, en 2004, tombe sa condamnation dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Demi-exil canadien. Demi-oubli. Demi-déshonneur. L'héritier présomptif du président se voit transformé en Grand Dauphin de la république : "fils de roi, père de roi, jamais roi lui-même". Il pose donc aujourd'hui au faiseur de roi.

    De la sorte, maire de Bordeaux, ressemblant à lui-même comme deux gouttes d'eau, ne siégeant plus à l'Assemblée nationale, on l'exhibe comme une sorte de sage. Il parle comme s'il ne participait plus aux joutes elles-mêmes, n'attribuant que les bons et les mauvais points. Les gros moyens de désinformation adorent cet intervenant qui cause bien et ne manque jamais de fiel.

    Le voici donc, lors de l'émission matutinale, prononçant deux ou trois oracles. Le principal, celui que nous reproduisons plus haut, consistait à définir le critère sur lequel il choisirait demain le chef de la droite. Économie ? Politique internationale ? Services rendus ? Renouvellement ou fidélité ? Quotient intellectuel ? Caractère ? Popularité ? Broutilles !

    Notons bien d'ailleurs que son ralliement à Fillon, produit comme lui de la filière gaullo-chiraquienne ne devrait faire a priori aucun doute. Eh bien "on verra", car il peut toujours trahir.

    En fait son propos sert exclusivement de marqueur : quel que soit l’élu de son cœur, ou du portefeuille des généreux donateurs, il faudra qu'il s'engage sur ce terrain inattendu, pour ne pas dire saugrenu celui de cette lutte contre l'islamophobie, un mot qui ne veut rien dire dans la langue de Molière mais qui vaut passe partout dans celle des actionnaires du PSG. On a choisi le terme avec soin : c'est en effet celui qu'emploient les réseaux politiques et médiatiques divers liés aux puissances musulmanes, pour discréditer les agissements de leurs adversaires.

    Les communistes appelaient ainsi "fascistes" tous eux qui leur résistaient. Les islamistes se servent de la même dialectique. Tous ceux qui leur déplaisent sont supposés "islamophobes".

    Dans le meilleur des cas on tiendra donc M. Juppé et ceux qui le suivront sur ce terrain pour des imbéciles qui tombent dans leur piège par pure sottise.

    JG Malliarakis
            2petitlogo

    Apostilles

    1. Créneau 7 heures 9 heures. Pour réécouter l’émission.
    2. Une autre frange de l'UDF suivra François Bayrou, héritier juridique de l'ancienne coalition giscardienne. Ceux qui ne le suivront pas à partir du second tour de 2007 constitueront le parti du Nouveau Centre

    Source : L'Insolent