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« CONGO NA BISSO» *

Durant l’été, ni les télévisions européennes, ni les réseaux sociaux ou encore la presse généraliste ne se sont penchés sur le retour des ressortissants de la RDC imposé par le Congo Brazzaville, son voisin.

Il est une évidence que personne ne conteste : depuis 50 ans, à chaque soubresaut dans l’ex-Congo Belge, puis Zaïre, puis République Démocratique du Congo (RDC) un flot d’habitants de Kinshasa traverse le fleuve et submerge la capitale d’en face, Brazzaville, sans visa, sans autorisations, sans permis …sans papiers. Face au danger d’immigration/invasion, les autorités congolaises ont lancé en avril 2014, l’opération « Mbata ya bakolo » ** destinée à ce que les ressortissants étrangers (de la RDC) se mettent en règle ou quittent le pays.

En 3 mois seulement, plus de 200.000 « Congolais de Kin » sont repartis volontairement chez eux, de l’autre côté du fleuve et 2.000 ont été expulsés.

A Brazzaville, cette opération de rapatriement a été renforcée par le dispositif « Longwa na nzela »*** pour faire appliquer un décret de 2011 qui impose que les conducteurs dans les transports publics doivent obligatoirement être des nationaux. Plusieurs dizaines de chauffeurs de bus et surtout de taxis ont été priés de stopper leur travail, sine die.

L’Afrique aux Africains, l’Europe aux Européens !

Les gourous du multiculturel et du pluriethnique sont ceux qui, depuis trop longtemps, ne cessent de nous culpabiliser et de vanter les bienfaits d’une « assimilation » et du melting-pot, véritables génocides de nos peuples. Nous devons dénoncer et punir ces saboteurs qui nous ont menés d’échec en désillusions, de mensonges en félonies, de trahisons en défaites et qui sont aussi les collaborateurs des barbus qui envahissent nos quartiers et importent chez nous les problèmes internes de leurs pays d’origines (conflit israélo-palestinien, guerre en Irak et en Syrie, etc).

Il est grand temps que de tels errements cessent. Les Européens ne sont pas responsables des dérives des satrapes africains qui ont conduit la majorité des pays du continent noir dans une situation économique, sociale, financière ou politique calamiteuse.

L’ouvrier polonais, le cultivateur breton, l’enseignant madrilène, le retraité sicilien ou le docker de Rotterdam ne sont en rien concernés par les rebellions africaines (Mali, RCA, Nigeria, RDC, etc.) ou orientales (Lybie, Irak, Syrie, Gaza ). Nos populations ont suffisamment de soucis afin d’assurer leur quotidien, pour encore suppléer aux carences des pays d’Afrique qui, depuis plus de 50 ans ont obtenu leur souveraineté en expulsant très souvent les anciens colons avec un seul choix : « La valise ou le cercueil ! Toubabs, Muzungus ou Pieds Noirs dehors ! »

Nous ne sommes ni responsables, ni coupables des tares qui affectent les régimes africains. Les potentats et les roitelets locaux se sont constitués des fortunes grâce aux aides européennes et sur le dos de leurs populations. Ces despotes éclairés, très souvent soutenus par l’Internationale Socialiste, ont mené leur pays respectif au fond du gouffre et leur peuple dans la misère, la souffrance et la famine. Ils ont laissé tomber en ruine les hôpitaux et le système sanitaire, les ponts, les routes, les voies de chemin de fer, les plantations, les mines et les industries, de même que les écoles et l’administration, édifiés par les colons blancs. Ces pays étaient auto-suffisants du point de vue alimentaire, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui ! Ils ont sombré dans le chaos…

Et la République Démocratique du Congo (ex-Congo belge, ex-Zaïre) en est le parfait exemple : en 1960 le PIB par habitant se chiffrait à 222 $ par an et en 2012, ce même PIB n’était que de 241 $, ce qui ne correspond même pas à l’inflation durant 50 ans ! Au Congo Brazzaville, le voisin mieux géré ( ?) le PIB par habitant étant de 3.408 $ en 2012, est-ce cela qui attirerait les kinois ?Ou l’odeur du pétrole ?

Et chez nous, qu’est-ce que l’on attend pour imposer un « retour au pays » des inassimilables, notamment pour  libérer Calais des hordes de noirs agressifs ? 

Pieter KERSTENS

En lingala :*«Notre Congo»**«la gifle des aînés »***«Dégage de la voie »

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