On se demande dans quels pays les djihadistes africains vont semer la pagaille et répandre la terreur en 2014. Au Niger ? Au Cameroun ? Au Tchad ? A Ouagadougou ?
Hollandouille -le marshmallow de l’Elysée- a lâché que Valls avait eu de la chance de revenir sain et sauf d’Algérie, mais il n’en sera peut-être pas de même pour les soldats de l’armée française engagés en Afrique noire, si la France s’obstine à vouloir jouer aux gendarmes dans des pays souverains et indépendants depuis plus de 50 ans. Ces conflits tribaux séculaires ne concernent d’aucune manière les Européens, en proie à de multiples difficultés dans leurs pays respectifs : immigration/colonisation, chômage endémique, crise économique et financière structurelle, déclin démographique, décadence morale ou déficit public abyssal, entre-autres.
Que diable allait-il faire dans cette galère ?
On comprend mal cette frénésie du gouvernement à vouloir intervenir militairement en Afrique ou en Syrie, après la lamentable guerre déclenchée en Lybie qui a conduit ce pays dans une situation pire que sous l’ère Kadhafi !
Laurent Gbagbo avait fermé la base française de Port-Bouët près de l’aéroport d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Au Sénégal, la majorité des militaires basés à Dakar sont partis depuis longtemps. Au Gabon, il reste 900 militaires à Libreville. En République Centre Africaine, l’importante base de Bouar a été fermée dans les années 90. A Djibouti l’armée française possède sa plus importante base à l’étranger, qui compte 3000 hommes. Au Tchad, il n’y a plus de base permanente, mais Paris maintient un millier de soldats depuis 1986, déployés dans le cadre de l’opération Epervier.
Avec des budgets de défense en baisse constante depuis 40 ans, sans moyens aériens adéquats - déjà pour envoyer la Légion à Kolwezi il avait été nécessaire de faire appel aux « bricolages »- faute de matériel offensif performant et en manque de troupes aguerries, la grenouille France voudrait se faire aussi grosse que le bœuf yankee !
« Armée française, va-t-en ! »
Alpha Bondy, star ivoirienne du rap, demandait en 1988 le départ des « pioupious tricolores » du continent africain, dans sa chanson « Armée Française » :
« En Côte d’Ivoire, nous ne voulons plus de vous,
Au Sénégal, nous ne voulons plus de vous,
Au Gabon, nous ne voulons plus de vous,
En Centrafrique, à Djibouti, à N’Djamena,
Nous ne voulons plus de vous. »
Refrain : « Armée Française, allez-vous en !
Allez-vous en de chez nous.
Nous ne voulons plus d’indépendance,
Sous haute surveillance. »
Pourquoi s’obstiner à imposer à tout prix le bonheur européen à des populations qui ont dilapidé l’héritage de la colonisation et à vouloir systématiquement décalquer un semblant de démocratie sur des pays où le tribalisme est enraciné depuis des siècles ? Toutes ces anciennes possessions européennes avaient accédé à leur souveraineté dans le sang et la terreur, en laissant aux colons le choix entre la valise ou le cercueil ! Après deux générations, qu’ils prennent leurs responsabilités, arrêtent de geindre et de se plaindre et cessent de réclamer l’argent de nos impôts, parce que chez nous, en Europe, les caisses sont vides et que charité bien ordonnée commence par soi-même. Nos pauvres passent avant les autres : c’est une question de bon-sens !
Pieter KERSTENS.