Grande vente signature
Dimanche 13 juin 2010
de 14 à 19 h 00
Espace Champerret à Paris
Les auteurs invités aux émissions de Radio Courtoisie tout au long de l'année, dédicaceront les centaines de livres présentés à l'antenne.
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Dimanche 13 juin 2010
de 14 à 19 h 00
Espace Champerret à Paris
Les auteurs invités aux émissions de Radio Courtoisie tout au long de l'année, dédicaceront les centaines de livres présentés à l'antenne.
Par Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Chiré-en-Montreuil, vous connaissez ? Pour certains lecteurs bibliophiles, ce nom évoque bien sûr une courageuse petite maison d’édition qui, depuis une cinquantaine d’années, s’évertue à diffuser contre vents et marées des ouvrages nationalistes et catholiques. Pour les autres, le joli nom de cette petite commune située aux confins de la Vienne et des Deux-Sèvres, à une vingtaine de kilomètres de Poitiers, ne dira sans doute pas grand-chose.
Pourtant, Chiré-en-Montreuil vient, bien malgré elle, d’être le théâtre d’un psychodrame politico-économique qui pourrait illustrer à lui seul la situation dans laquelle se trouve plongé notre pays où règnent la social-démocratie politique et le libéralisme économique totalement débridé.
Les faits : il existe à Chiré-en-Montreuil une usine qui dépend du groupe suédois Autoliv-Isodelta, spécialisé dans la fabrication de volants pour automobiles. Au début 2009, la direction du groupe décide de procéder à la délocalisation d’une partie de la production de cette usine vers la Tunisie. C’est bien connu, le travailleur tunisien coûte moins cher que le travailleur picton. La logique du profit est implacable. Et qui dit délocalisation, dit forcément licenciements massifs. Plusieurs centaines d’employés de l’usine de Chiré se retrouvent donc sur le carreau. Jusque là rien de bien original dans la France de Sarkozy…
Mais, début 2010, catastrophe, l’usine d’El Nadhour, en Tunisie, est détruite par un incendie. Alors, que faire ? Afin de ne pas ralentir la production, la direction surcharge de travail l’unité réduite restée en activité dans le Poitou. Finalement, cette usine française peut encore servir à quelque chose se disent nos mondialistes suédois. Et puis, il faut bien le constater aussi, les résultats de la délocalisation tunisienne n’étaient pas ceux escomptés.
Le problème se pose alors pour ces patrons multinationaux peu scrupuleux : comment éviter de retourner en Tunisie et faire davantage de profits sur le site français ? C’est simple : il suffit de faire venir les ouvriers tunisiens en France et les faire travailler, à Chiré-en-Montreuil, aux conditions qui sont celles en vigueur dans leur pays d’origine. Il suffisait d’y penser.
Quant aux centaines de travailleurs poitevins licenciés l’année précédente, ouvriers qualifiés qui avaient œuvré des années durant dans cette usine, et qui pour la plupart sont encore au chômage (il faut dire que la région n’est pas très industrialisée), qu’ils aillent se faire voir ailleurs… ainsi en avait décidé la direction du groupe.
Cet exemple de l’usine Autoliv de Chiré-en-Montreuil résume à lui seul la logique libérale : bazarder les usines françaises au mépris des employés français de celles-ci, délocaliser à tour de bras pour s’assurer des profits immédiats, faire venir des travailleurs immigrés exploités et sous-payés, pour remplacer les travailleurs autochtones lorsqu’il y a un hic dans les délocalisations…
Le pire, c’est que lorsque l’on interroge, sur une chaine de télévision, certains employés de l’usine de la Vienne sur l’arrivée éventuelle de Tunisiens, il y en a quelques-uns parmi eux qui trouvent cela « plutôt bien »… allant même jusqu’à évoquer « un enrichissement culturel pour la région » (côté culturel, rassurez-vous, comme nous l’avons évoqué ci-dessus, à Chiré il y a ce qu’il faut…). On croit rêver. Dans quelques mois, si cette logique aboutissait, ces pauvres types se retrouveraient eux-aussi au chômage et il ne leur resterait plus que leurs yeux pour pleurer.
Heureusement pour tout le monde, ou presque, le Préfet de la Vienne s’est opposé à cette décision de la direction de la multinationale suédoise. Mais cet exemple cynique, qui aurait frisé le scandale s’il s’était réalisé, justifie à lui seul notre décision de consacrer ce nouveau numéro de Synthèse nationale aux dangers que représentent pour notre identité, notre indépendance et notre prospérité le mondialisme et l’ultra libéralisme.
A cette vision ravageuse du monde, nous opposons le solidarisme identitaire seul capable de recréer une conception harmonieuse de notre société.
Editorial du n°18 de Synthèse nationale
Un apéro géant « Saucisson et pinard » va être organisé à La Goutte d’Or ! Quand ? Mystère… Le groupe Facebook qui vient de se créer ne donne pas de date. Pour l’instant… Mais la présence, parmi ses membres, de Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, laisse penser que ce devrait être très festif ! A moins, bien sûr, que le quartier de La Goutte d’Or ne soit décrété zone interdite à la consommation (modérée) des produits de nos terroirs.
Le groupe « Apéro géant Saucisson et pinard à La Goutte d’Or ! » affiche deux photos dont l’une, représentant une multitude de postérieurs de musulmans agenouillés dans l’une des rues de La Goutte d’Or pour y faire une prière, donne le ton. Elle est légendée ainsi, dans le plus pur argot parigot : « Pas de pinard, pas de sauciflard, que des falzards… » Triste, non ?
On l’a oublié, à force, mais le quartier parisien de La Goutte d’Or tire son nom du vin blanc qu’on y produisait, il y a longtemps… Or, déplore le groupe, « la rue Myrha et d’autres artères du quartier sont occupées, particulièrement le vendredi, par des adversaires résolus de nos vins de terroir et de nos produits charcutiers ». D’où l’idée de « rendre à ce quartier son âme populaire l’espace de cet événement ». Et plus longtemps si affinités ?
La création de ce groupe coïncide avec celle, il y a quelques jours, de celui intitulé « Apéro géant dans le 18eme à Paris », dont il se dit que Riposte laïque serait à l’initiative mais dont l’administrateur s’est mystérieusement envolé. Celui d’« Apéro géant Saucisson et pinard à La Goutte d’Or ! » est là et bien là. C’est même une administratrice, Sylvie François, qui connaît bien La Goutte d’Or pour y habiter et avoir vu ce quartier se métamorphoser sous ses yeux durant ces dernières décennies. A la demande d’entretien que nous lui avons adressée par courrier électronique, elle a répondu : « La semaine prochaine… »
Pour rejoindre le groupe « Apéro géant Saucisson et pinard à La Goutte d’Or ! » : http://www.facebook.com/group.php?gid=120706347964200&v=info&ref=mf