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  • Synthèse Nationale n°14 est sorti

     

    SN été 2009 couverture.jpg

    Au sommaire :

     

    Notre Europe ? L’Europe des Peuples !

     

     

    - L’éditorial de Roland Hélie, directeur de la revue.

    - Après les européennes, perspectives pour le mouvement national et identitaire… par Robert Spieler

    - Pourquoi l’Europe en est-elle là et quel avenir lui proposer ? par Franck Abed

    - Où en est l’Afrique du Sud ? par Jean- Claude Rolinat

    - L’Oncle Sam est-il moribond ? par Pieter Kerstens

    - Chères, très chères banlieues… par Arnaud Raffard de Brienne

    - La Droite nationale en Norvège par Lionel Baland

    - Cologne, 9 mai 2009, le congrès anti-islamique européen… par Lionel Baland

    - Un entretien avec Pierre Vial sur son engagement avec la Nouvelle Droite Populaire

    - Voyage au cœur du continent blanc : l’Antarctique… par François Ferrier

    - Lorsque l'islam apparaît... Dr Jean-Claude Perez

     

    Les rubriques de Patrick Parment, Philippe Randa, Ursule Minoret-Levrault,Vincent Valois, Nicolas Tandler

     

    120 pages d’actualité en rupture avec la pensée unique… le numéro : 12,00 euros

     

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    (correspondance uniquement)

  • Les Mémoires Inachevés de Serge de Beketch

    sdbmemoiresinacheves200.jpgOn peut mourir pour la France. La famille de Serge de Beketch n’a cessé de mourir pour la France. Mais on peut également, lorsque la France n’est plus la France ou presque, mourir par la France. On peut avoir mal à la France, comme l’a joliment dit un jour Roger Chinaud, on peut aussi en crever, comme Serge, qui nous a quittés il y a presque deux ans. Toute la vie de Serge a été altérée par cet amour fou qu’il portait à la France, et par son corps torturant qui le faisait tant souffrir et tousser. Voici ce qu’il écrit au début de ses fabuleux mémoires, qui témoignent de son génie de nouveau-né comme d’écrivain :

    « Je suis mort de naissance. L’accoucheur m’a arraché des entrailles maternelles, tout ensanglanté, le crâne déformé et la gorge déchirée par les mâchoires du forceps. J’étais inerte, asphyxié, bleu foncé, le coeur arrêté... »

    Le nouveau-né aurait pu en terminer là. Nous aurions été privés du plus grand journaliste français, et du dernier clerc mort pour la France. Mais la providence intervient, grâce au médecin :

    « Alors, poliment, il a fait un petit effort. Il m’a secoué, j’imagine, comme on secoue une montre arrêtée. Et j’ai démarré. Depuis, j’essaie de me rappeler de ce qui s’est passé juste avant ce moment, mais rien. Il va falloir que j’attende pour découvrir le fameux tunnel de lumière ».

    Etre de lumière, Serge de Beketch est venu peut-être pas pour nous guider, mais pour nous éclairer. Je l’imagine dans la caverne de la Moria, portant comme Frodon, son personnage préféré, une fiole d’elfe lumineux. Et pourtant, que d’obscurités n’a-t-il pas dû affronter ! Toujours de ses mémoires prodigieux, lorsque Serge évoque la disparition de son père :

    « Les mois qui suivirent, les années, les décennies, apparaissent, quand je considère aujourd’hui mon adolescence et ma jeunesse jusqu’à mon mariage, comme une sorte de pays maudit, enténébré, peuplé d’ombres, chargé de nuées obscures, foudroyé par des rafales d’éclairs menaçants, assourdi par les hurlements des tempêtes et les coups de tonnerre ».

    Serge était un fou de France, mais il fut aussi, comme je l’ai dit, un malade de la France, pays promis à toutes les prostitutions, à tous les démissions. Mais c’était la terre où il était né et où il devait vivre sa passion d’éclaireur et de chrétien ; voici ce qu’il en dit de la France :

    « Un pays que je traversais moi aussi en diagonale, tête haute et regard ailleurs, éperdu de chagrin et dévoré de peurs inexplicables. Un pays que je me suis résigné à aimer ».

    Et il l’a défendue comme personne, la France.

    Je ne me serais pas permis une aussi longue préface (et même une postface) si Serge avait vécu pour nous délivrer plus que ces quelques chapitres de ses mémoires inachevés. Mais je l’ai fait dans un but bien précis : montrer comment il m’avait aidé, secouru, permis de m’exprimer, comme il l’a permis à tant de personnes. Il nous a nourris, rectifiés, consolés, comme disait Voltaire, son ennemi de toujours, inspiré pour une fois. Par contre je demanderai un effort à toutes celles et à tous ceux qui ont entrevu un monde meilleur grâce à notre Serge : achetez ce livre, pour Serge et pour Danièle.

    Nicolas Bonnal

    Pour commander le livre : adresser un chèque de 24 euros (ou plus !) à Danièle de Beketch, 21 bis, rue du Simplon, 75018 Paris. Port compris.
  • Etes-vous censurés par Hautetfort ?

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  • C'est l'islam qu'il faut interdire en France !

    Quelle laïcité ?

    par Robert Spieler

    Délégué général de la

    Nouvelle Droite Populaire


    La loi du 15 mars 2004, en application du principe de laïcité, interdit aux « élèves des écoles, des collèges et des lycées publics le port de signes ou de tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ». On l'a compris : interdiction, sur une terre chrétienne, de porter des croix. La loi, qui n'évoque que « l'appartenance religieuse », n'interdit pas, en revanche, le port des insignes des nouvelles religions de la décadence.


    Un élève portant à la boutonnière le sigle de Sos-Racisme, celui de la Licra ou qui se présentera dans l'uniforme des dégénérés des banlieues ne sera pas sanctionné. Ces déguisements et la loghorrée primitive qui les accompagne mériteront même le respect dû aux « différences ».


    La loi n'interdit pas l'expression de son appartenance religieuse ou sectaire dans la rue. Certains, dont André Gérin, député-maire communiste de Vénissieux, souhaitent interdire le port de la burqa (qui recouvre intégralement la tête et le corps des femmes musulmanes) et du niqab (qui laisse apparaître les yeux), au prétexte que ces signes seraient l'expression visible des fondamentalistes et des intégristes. Mais est-ce là le vrai problème ?


    Soyons tolérants...


    Respectons toutes les fantaisies pseudo-religieuses, quelles qu'elles soient, dès lors qu'elles restent d'aimables fantaisies. Après tout, les adorateurs de la banane rose, les admirateurs de Seigneur Raël, les sectateurs du Grand Bonsai ou ceux de Krishna ne représentent aucun danger pour la société, si ce n'est celui de nous faire mourir de rire. Certains, tel le Dalaï-lama - merci Tintin -, bénéficient même, nonobstant leur niaiserie (ce sourire ! ces banalités !), d'une haute respectabilité.


    Quant à l'Eglise de la scientologie, dont il est beaucoup question actuellement, on lui reproche d'avoir suborné quelques esprits faibles en leur soutirant leurs économies. Mais n'est-ce pas le cas des régimes minceur miracles, de l'imposture qu'est la psychanalyse ou même de religions respectées qui usent des mêmes expédients ?

    Si la crédulité, la bêtise, la naïveté et la superstition devaient être punies, les trois quarts de l'humanité seraient en prison...


    Camille Flammarion, grand astronome du début du vingtième siècle, écrivit plusieurs livres consacrés aux tables tournantes, au corps astral et à l'apparition de spectres lors de séances spirites : un grand astronome, certes, auteur de « l'astronomie populaire », mais la dupe d'une bande d'illusionnistes et d'escrocs. Son exemple m'a toujours laissé songeur quant à la prétention de scientifiques ou d'intellectuels de renom de se mêler d'exprimer leurs avis définitifs dans des domaines autres que ceux où ils excellent.


    Soyons humanistes, mais pas avec les dingues...


    La secte du Temple Solaire, qui promettait un voyage sans retour vers Sirius (promesse tenue), le Mandarom, dont les statues gigantesques du gourou antillais Gilbert Bourdin « embellissaient » la Provence (il pratiquait, lui, l'initiation de très jeunes filles), les « Enfants de Dieu » (dont le gourou, David Moïse, prônait le « fishing », c'est-à-dire la prostitution gratuite destinée à obtenir des conversions), toutes ces sectes, dont je pourrais multiplier les exemples, ont été interdites car, décidément, « too much ».


    Imaginons une secte qui prônerait la supériorité de l'homme sur la femme, pire, qui autoriserait l'homme à battre sa femme, qui exigerait de tuer les apostats, d'exterminer les athées, qui inciterait à violenter les juifs et les chrétiens, dont le gourou aurait épousé une petite fille de huit ans...


    Nul doute qu'une telle secte susciterait l'horreur et serait immédiatement interdite...


    Conclusion : Ce n'est pas la burqa qu'il faut interdire, c'est la présence de l'islam sur notre terre !

     

    Relevé sur Synthèse Nationale

  • Barbès fait la fête

    (Précisons que Barbès est un quartier de Paris, en France)

     

    Relevé sur François Desouche

  • Les Mémoires inachevés de Serge de Beketch

    sdbmemoiresinacheves200.jpgOn peut mourir pour la France. La famille de Serge de Beketch n’a cessé de mourir pour la France. Mais on peut également, lorsque la France n’est plus la France ou presque, mourir par la France. On peut avoir mal à la France, comme l’a joliment dit un jour Roger Chinaud, on peut aussi en crever, comme Serge, qui nous a quittés il y a presque deux ans. Toute la vie de Serge a été altérée par cet amour fou qu’il portait à la France, et par son corps torturant qui le faisait tant souffrir et tousser. Voici ce qu’il écrit au début de ses fabuleux mémoires, qui témoignent de son génie de nouveau-né comme d’écrivain :

    « Je suis mort de naissance. L’accoucheur m’a arraché des entrailles maternelles, tout ensanglanté, le crâne déformé et la gorge déchirée par les mâchoires du forceps. J’étais inerte, asphyxié, bleu foncé, le coeur arrêté... »

    Le nouveau-né aurait pu en terminer là. Nous aurions été privés du plus grand journaliste français, et du dernier clerc mort pour la France. Mais la providence intervient, grâce au médecin :

    « Alors, poliment, il a fait un petit effort. Il m’a secoué, j’imagine, comme on secoue une montre arrêtée. Et j’ai démarré. Depuis, j’essaie de me rappeler de ce qui s’est passé juste avant ce moment, mais rien. Il va falloir que j’attende pour découvrir le fameux tunnel de lumière ».

    Etre de lumière, Serge de Beketch est venu peut-être pas pour nous guider, mais pour nous éclairer. Je l’imagine dans la caverne de la Moria, portant comme Frodon, son personnage préféré, une fiole d’elfe lumineux. Et pourtant, que d’obscurités n’a-t-il pas dû affronter ! Toujours de ses mémoires prodigieux, lorsque Serge évoque la disparition de son père :

    « Les mois qui suivirent, les années, les décennies, apparaissent, quand je considère aujourd’hui mon adolescence et ma jeunesse jusqu’à mon mariage, comme une sorte de pays maudit, enténébré, peuplé d’ombres, chargé de nuées obscures, foudroyé par des rafales d’éclairs menaçants, assourdi par les hurlements des tempêtes et les coups de tonnerre ».

    Serge était un fou de France, mais il fut aussi, comme je l’ai dit, un malade de la France, pays promis à toutes les prostitutions, à tous les démissions. Mais c’était la terre où il était né et où il devait vivre sa passion d’éclaireur et de chrétien ; voici ce qu’il en dit de la France :

    « Un pays que je traversais moi aussi en diagonale, tête haute et regard ailleurs, éperdu de chagrin et dévoré de peurs inexplicables. Un pays que je me suis résigné à aimer ».

    Et il l’a défendue comme personne, la France.

    Je ne me serais pas permis une aussi longue préface (et même une postface) si Serge avait vécu pour nous délivrer plus que ces quelques chapitres de ses mémoires inachevés. Mais je l’ai fait dans un but bien précis : montrer comment il m’avait aidé, secouru, permis de m’exprimer, comme il l’a permis à tant de personnes. Il nous a nourris, rectifiés, consolés, comme disait Voltaire, son ennemi de toujours, inspiré pour une fois. Par contre je demanderai un effort à toutes celles et à tous ceux qui ont entrevu un monde meilleur grâce à notre Serge : achetez ce livre, pour Serge et pour Danièle.

    Nicolas Bonnal

    Pour commander le livre : adresser un chèque de 24 euros (ou plus !) à Danièle de Beketch, 21 bis, rue du Simplon, 75018 Paris. Port compris.

    Le Libre Journal

  • Les bons souvenirs de Michel Polac

    « Oui, j’ai vécu cela à 14 ans avec I. J’ai défailli comme on disait au XVIIIe siècle, rien qu’en frôlant son ventre nu avec mon ventre. (…) De même avec un autre I. à 28 ans, il avait 18 ans environ, mais ce fut moins foudroyant car je l’avais pris pour un tapin : et enfin à 40 ans, avec ce curieux gamin un peu bizarre, sauvage, farouche, un rien demeuré, fils de paysan, orphelin peut-être, qui devait avoir 10, 11 ans, peut-être moins, et qui m’a si étrangement provoqué jusqu’à se coucher nu dans ma chambre d’hôtel en me racontant une obscure histoire de relation sexuelle avec un homme de son entourage et je me suis rapproché de lui, et il était nu sur le côté, et j’ai seulement baissé mon pantalon et ai collé mon ventre contre son cul, et j’ai déchargé aussitôt, en une seconde, dans un éblouissement terrible, et il a eu un petit rire surpris comme s’il s’attendait à ce que je le pénètre, il paraissait si expérimenté, si précocement instruit, tout en ignorant ce que cela signifiait, tout en étant capable de préciser ce qu’il savait ou voulait. »

    Extrait de ‘Journal’, récit autobiographique de Michel Polac, p.147

    Source : Königsberg

  • Brève analyse des élections européennes

    Article relevé sur le site Synthèse Nationale

     

    Voici l'analyse des résultats des élections européennes que nous a adressé notre ami Coclès :

     

    1/ EN FRANCE :

     

    - Le premier enseignement de ces élections est la continuelle progression de l'abstention. Traditionnelle, lors des élections européennes, celle-ci s'accroît encore en 2009, marquant une défiance grandissante des citoyens vis à vis du monde politique et vis à vis de la construction européenne. L'abstention touche particulièrement les classes populaires et les plus jeunes ce qui a des implications immédiates pour les partis qui réalisent habituellement leurs meilleures performances dans ces couches de la population (extrême droite et extrême gauche).

     

    - Succès de la droite sarkozyste arrivée largement en tête. Une crise économique sans précédent, l'usure du pouvoir et les virulentes attaques du PS et du MoDem contre la personne du chef de l'État n'ont pas réussi à affecter son potentiel électoral. Ceci étant, les réserves de voix de l'UMP semblent se tarir; outre chez les abstentionnistes elles ne se trouvent plus que chez les souverainistes qui ont subi une lourde défaite. La thématique de "l'Europe qui protège" l'a largement emporté sur celle de "la France seule". Une parenthèse semble se fermer de ce point de vu.

     

    - Malgré la lourde défaite du Parti Socialiste, la gauche réformiste, également présente chez les amis de Daniel Cohn-Bendit au sein de la liste Europe Écologie ne recule pas et le camp social-démocrate si il sait dépasser les querelles qui sont à l'origine de son émiettement partitocratique et si il renforce son message écologiste, ce qui est probable, demeure un concurrent sérieux pour la droite libérale.

     

    - De manière générale les forces du "système" renforcent leur emprise électorale tandis que la contestation à prétention radicale continue de s'affaiblir alors que les circonstances, crise du capitalisme et crise écologique (qui sont fondamentalement une seule et même chose), paraissent pourtant susceptibles de ménager une voie nouvelle pour une contestation de fond.

     

    - Les listes emmenées par Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Éva Joly font jeu égal avec les socialistes et les dépassent dans de nombreuses villes et dans des grandes régions urbanisées comme L'île de France et le Sud-Est. S'adressant aux couches citadines les plus scolarisées de la population, qu'il serait caricatural de réduire aux "bobos", ces listes sont les seules à avoir pris au sérieux les enjeux proprement européens de cette élection. Emmenées par des personnalités notoirement connues mais atypiques, elles ont labouré le terrain depuis l'automne et n'ont pas hésité à délivrer un message sortant des ornières simplistes de la politique-slogan. Notons également que leurs leaders ne pratiquent pas la langue de bois habituelle tout en se gardant de la démagogie simpliste. Autant de choses qui démentent les calculs et les pratiques de la plupart des États-Majors politiques.

     

    - L'extrême droite lepeniste met un coup d'arrêt à sa descente aux Enfers. Les 6,3 % d'électeurs qu'elle rassemble, malgré une abstention massive, semble devoir constituer un socle inaltérable. Le parti va donc continuer d'exister sous la houlette de Marine Le Pen. Comme c'était attendu, et comme le passé l'a toujours confirmé, les dissidences ne sont pas parvenu à percer dans l'électorat bien que leurs scores ne soient pas ridicules, dans le Centre, comme dans le grand Nord Ouest. Notons pour finir que la liste Dieudonné perd son pari. Même si elle obtient son meilleur score en Seine-Saint-Denis force est de reconnaître qu'elle n'a pas su mobiliser les Banlieues. Pour l'extrême droite comme pour l'extrême gauche celles-ci demeurent des terres de mission rétives à toute politisation. La révolte "politique" des banlieues demeure un mythe tant pour ceux qui y fondent des espérances "révolutionnaires" que pour ceux qui en manipulent le risque afin d'effaroucher les "bons français"

     

    - Enfin, même si un "nationaliste-autonomiste" corse se trouve élu sur la liste Europe-Écologie du Sud-Est, le régionalisme est absent d'une compétition dont les circonscriptions territoriales sont incompatibles avec son expression.

     

    2 / EN EUROPE :

     

    Les résultats européens confirment pour la plupart les résultats français laissant ainsi apparaître une homogénéisation des réflexes politiques à l'échelle du continent. La droite libérale et pro américaine se renforce partout ce qui signifie que l'ancrage dans le capitalisme et dans la "solidarité atlantique" vont sans doute se durcir. Le rêve d'une Europe autonome dans le concert des grands espaces s'éloigne. Le slogan de l'Europe-puissance apparaît de plus en plus comme un voeu pieux.

     

    Le recul de la social-démocratie est général ce qui ne fait qu'enregistrer l'usure d'un discours qui n'a pas su s'adapter au défis d'un libéralisme conquérant, souvent mâtiné de "populisme", qui parle sans complexe le langage de l'économie comme destin. En ce sens le succès de la "droite européenne" est aussi l'indice d'une défaillance identitaire. De nombreux observateurs font par ailleurs remarquer que l'extrême droite progresse presque partout, ce qui est exact, mais peu mettent le doigt sur les impasses que celle-ci véhicule. Ces impasses sont de deux ordres. Nombre de ces mouvements sont tenaillés par un imaginaire libéral qui fait d'eux, en cas de besoin, de simples forces auxiliaires de la droite libérale, c'est à dire d'une idéologie qui incarne le contraire de ce que l'extrême droite est sensée "penser". le deuxième point c'est que ces extrême droite étant souvent sous l'emprise des archéo-nationalismes, elles sont évidemment incapables de s'entendre et de peser à l' échelle du Parlement Européen. Il va de soi, par exemple, que pour un "nationaliste" hongrois l'ennemi principal c'est le "nationaliste" roumain ou slovaque, bien plus que le concept abstrait que représente le "système". Il en va évidemment de même pour le nationaliste roumain. On pourrait multiplier les exemples.

     

    À contrario on peut dire que le succès des écologistes à l'échelle du continent est beaucoup plus porteur d'avenir que les succès des extrême droite, tout simplement parce que l'écologie unifie tandis que le nationalisme sépare.

     

    Au total, aucune force ne semble se dégager à l'échelle du continent qui puisse faire barrage, voir même freiner, la réalisation du "modèle" européen tel qu'il est conçu par les oligarchies dirigeantes et mis en musique à Bruxelles.

     

    Coclès

    Source : Synthèse Nationale

  • La vraie fonction de l'"antiracisme"

    Guillaume Faye, [J'ai tout compris - Lettre de désintoxication]

    Dans son dernier essai, que nous incitons tous nos abonnés à acquérir d’urgence, Le théâtre de Satan, Maître Éric Delcroix a parfaitement analysé la dérive perverse du droit actuel qui consiste à abandonner l’impartialité et l’objectivisme du droit positiviste français au profit d’un retour à une justice subjective et morale, néo-médiévale et floue, soft-totalitaire et régressive, anti-laïque et para-religieuse, qui condamne selon des critères partiaux tous les pécheurs (les Salauds) opposés à « la super idéologie du droit-de-l’hommisme ». Il démontre comment l’arsenal des lois dites « anti-racistes » est une machine de guerre (et un prétexte) contre la liberté d’expression de tous ceux qui, en réalité, s’opposent à la vulgate.

    La dernière proposition de loi de l’UMP, votée à l’unanimité le 10 décembre, confirme les analyses de Maître Delcroix et poursuit cette dérive, en renforçant encore l’arsenal « antiraciste », ce qui tend à indiquer que le gouvernement de droite gauchiste Raffarin sera encore plus répressif et liberticide, encore plus immigrationniste et anti-identitaire qu’une gauche qui n’a pas à prouver qu’elle est bien pensante. Cette loi, inspirée par Pierre Lellouche (UMP), aggrave les sanctions contre les délits dits racistes, antisémites et xénophobes.

    La nouvelle loi autorisera à doubler les peines prévues en punition d’un délit, si ce dernier est estimé avoir été commis sous l’emprise d’un mobile subjectif raciste ou d’une « intention » xénophobe ou antisémite. Ce mobile et cette intention seront déterminés par le juge. On sort donc définitivement du droit impartial et positiviste de la tradition française pour entrer dans une logique para-religieuse, dans un droit néo-médiéval où la cour décidera si l’accusé est « pécheur » ou non.

    Mais il y a pis : par cette nouvelle loi, votée bien entendu à l’unanimité par la gauche et la droite début décembre, un pan du droit républicain égalitaire s’effondre ; et – comble du paradoxe – notre démocratie « antiraciste » rétablit un privilège racial et ethnique, cette fois en faveur des allogènes. Car, pratiquement, compte tenu du fait que le peccamineux racisme n’est imputable qu’aux Européens de souche, la nouvelle loi Lellouche instaure dans les faits une dissymétrie pénale qui nuit aux autochtones. Imaginons une rixe entre un blanc et un noir suivie de blessures réciproques. Le noir risquera, par exemple, un an de prison pour coups et blessures, tandis que le blanc sera assuré d’être condamné, lui, à deux ans, puisqu’il est supposé avoir agi sous l’emprise du racisme.

    Les socialistes avaient demandé que soient ajoutées les « motivations homophobes » ; cette fois-ci, ce n’est pas passé, mais ne vous inquiétez pas, cela viendra.

    Le juge, nouveau Savonarole anti-hérétiques, sondera les pensées, les idées et les cœurs. Si vous êtes connu pour vos sentiments identitaires ou nationalistes, vous aurez intérêt à ne pas vous retrouver dans un prétoire.

    Remarquons que c’est la droite et non la gauche qui pousse le plus loin le bouchon. M. Lellouche (UMP) surpasse M. Fabius. Mais ne sont-ils pas au fond du même parti ?

    Ce genre de loi, remarquons-le, est l’expression même de la dictature de la pensée unique : la droite, non seulement s’aligne sur l’idéologie de la gauche, mais s’efforce de la dépasser afin de prouver qu’elle est « morale » et bien pensante et d’exorciser sa mauvaise conscience. Cette loi aura pour effet d’encourager encore l’impunité des actes racistes anti-européens commis par des délinquants allogènes et de paralyser encore un peu plus les réactions de défense des Français de souche, ces derniers de plus en plus culpabilisés dans leur propre pays.

    Les Espagnols font encore plus fort et reprennent, presque à la lettre, les termes des législations totalitaires des ci-devant démocraties populaires. L’article 9 de la nouvelle loi sur les partis politiques dispose que « dans leurs activités, les partis politiques devront respecter les principes démocratiques et les valeurs constitutionnelles », faute de quoi ils seront « déclarés illégaux », surtout s’ils visent à « saper ou détruire le régime de libertés ». Au nom de la liberté, on la supprime. C’est à la fois jacobin et orwellien. Parmi ces principes démocratiques à respecter obligatoirement, on trouve évidemment l’antiracisme et son train de marchandises habituel : « promouvoir l’exclusion ou la persécution de personnes en raison de leur idéologie, religion ou croyance, nationalité, race ou orientation sexuelle ». Autrement dit, un parti identitaire qui prônerait l’inversion des flux migratoires, la préférence nationale ou prétendrait combattre l’islamisation ou l’homophilie risque d’être frappé d’interdit !

    En Suisse, autre pays tombé sous la chape du néo-totalitarisme soft, le président du parti de la liberté (identitaire), Jürg Scherrer, comparaîtra devant un tribunal pour « violation de la norme pénale anti-raciste ». Son crime ? Il a affirmé que beaucoup de demandeurs d’asile albanais du Kosovo présentaient un passé criminel ! Ce qu’aucun policier suisse n’ignore… Pour le juge d’instruction, ces propos constituent « un dénigrement de la dignité humaine » ! « Dignité humaine » : relevez le flou artistique de cette notion.

    On remarquera que ces deux textes législatifs réintroduisent les notions vagues du droit coutumier permettant aux juges, salariés de l’idéologie hégémonique, de condamner ou d’absoudre non des faits précis selon des lois positives, mais des opinions pécheresses, selon des soupçons moraux. L’inquisition revient, méta-religieuse et droit-de-l’hommesque, sous le simulacre d’un « État de Droit », d’une «démocratie» et d’une « République ».

    En réalité, il ne s’agit nullement de lutter contre les discriminations et les violences, ni évidemment pour la philanthropie : les inspirateurs de ces lois sont ceux-là mêmes qui cautionnent et excusent – et répriment ad minimum – la criminalité crapuleuse, la corruption explosive des classes dirigeantes, les multiples déviances sexuelles, l’enrichissement frauduleux, le déversoir pornographique, etc.

    Pour reprendre les catégories sociologiques lancées par Pareto, Monnerot et Baudrillard, nous dirons

    1°) que toute cette dérive édifiante du droit dans la vulgate répressive anti-raciste, anti-« fasciste », etc., est un moyen détourné d’asseoir une idéologie néo-totalitaire d’inspiration à la fois para-trotskiste et capitaliste-mondialiste, anti-identitaire européenne;

    2°) que le système s’évertue, par cette législation de type néo-despotique et para-religieuse, à déplacer le champ de la morale et de la censure. Le mécanisme est le suivant : le système se pare (comme Le Geai paré des plumes du Paon de La Fontaine) d’une fausse vertu – la répression des péchés de « fascisme/racisme », appellation biaisée des revendications européennes de défense identitaire -, afin de couvrir, de dissimuler, de légitimer ses vrais vices : la permissivité dans l’exploitation économique des autochtones européens (mondialisation), la légitimation et la banalisation des corruptions, des népotismes, des criminalités sociales, de l’effondrement de la santé des mœurs, etc.

    Bref, l’antiracisme est le paravent éthique, la justification par des « élites corrompues » de leur propre dégénérescence morale, de leur cynisme délictueux.

    La Liberté contre les libertés concrètes. Un gangster, un violeur, un tueur, un politicien voleur ont des Droits. Ils demeurent dans le champ sacré de la Morale. Un Salaud soupçonné de « racisme » (c’est-à-dire de défense de l’intégrité de son peuple européen) n’en possède plus aucun.

    L’antiracisme n’est qu’un prétexte grossier, non seulement pour noyer cette identité ethnique européenne, mais aussi pour détruire toute liberté d’expression, comme du reste les nouvelles lois « anti-terroristes » inspirées des Etats-Unis. D’ailleurs, cet « antiracisme » ne s’exerce que contre les Européens de souche, et non pas contre tous les autres, même racistes anti-européens patentés ; preuve qu’il n’est pas sincère.

    Un exemple : en novembre dernier, en Seine-Saint-Denis, un Maghrébin, Abdehramane F., a été condamné pour « coups et blessures et injures racistes », parce qu’il avait sérieusement molesté et blessé l’inspecteur qui venait de le recaler à son permis de conduire. Ce dernier était antillais et avait été traité de « sale nègre ». Or, des faits similaires s’étaient produits contre des inspecteurs français de souche, sans aucune allusion pénale au « racisme ».

    La mécanique dite antiraciste est donc, au sens de Baudrillard, de Debord et de Delcroix, un simulacre reposant sur un spectacle médiatique et sur une sidération. Les maîtres du Système créent une pseudo-éthique appuyée sur une propagande médiatique à la fois puissante et finement élaborée (TV, école, lois, etc.) afin de légitimer leur propre immoralisme. C’est le système des Borgia et des staliniens, en plus subtil.

    Il faut conclure en remarquant que l’arsenal législatif et médiatique « anti-fasciste » et « anti-raciste» n’est que le perfectionnement pervers et remarquablement efficace des techniques de la tyrannie, dont l’origine est moyen-orientale et orientale. Et cette tyrannie est actuellement au service de la triple alliance des idéologies cosmopolites néo-trotskiste et ultra-capitaliste américanocentrées, mais aussi de l’islam conquérant, selon un objectif parfaitement clair : interdire toute expression d’une révolte et d’une résistance des peuples européens, condamnés à disparaître dans leur identité immémoriale, et qui sont pourtant dans leur bon droit.

    Mais il n’est pas écrit que cette entreprise réussisse. Car nul ne sait comment peut réagir la bête traquée…

    Juillet 2007

    Source : Guillaume Faye archives