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Haro sur le pape !

Après l’affaire Williamson, voici qu’une nouvelle campagne médiatique est lancée contre Benoît XVI. Cette fois-ci le motif en est ses déclarations concernant l’usage du préservatif en Afrique : "La distribution de préservatifs ne permet pas de dépasser le problème du sida, au contraire, ils augmentent le problème".

Immédiatement les foudres des bien-pensants fanatiques de « l’internationale copulatoire » sont tombées sur l’évêque de Rome dont les propos ne font que s’inscrire dans les principes prônés par l’Église pour lutter contre le sida : l’abstinence et la fidélité dans le mariage ce qui est loin d’être la norme en Afrique pour tous ceux qui en connaissent les mœurs. Ces principes ne sont d’ailleurs que des indications que tout chrétien peut suivre ou non selon sa conscience.


Il est tout de même fantastique de constater qu’aucun de ces « progressistes » n’élève la voix contre l’islam qui prône cent coups de fouet pour les célibataires qui ont des relations sexuelles hors mariage ainsi que la condamnation à mort par lapidation pour les adultères. Il est vrai que le fouet et la lapidation sont certainement plus efficaces que le préservatif afin de lutter contre le sida.

Nos « copulâtres » ne s’émeuvent guère non plus qu’une femme de 75 ans vienne d’être condamnée à 40 coups de fouet et quatre mois de prison par la police religieuse saoudienne pour avoir reçu chez elle deux jeunes hommes qui n’étaient pas de sa famille directe et qui lui rapportaient simplement ses courses. Si le fouet et la lapidation ont la sympathie de nos médias islamophiles, est-ce que nous devons nous attendre à ce qu’un délit de « préservatiphobie » soit instauré en France ?

En tout cas, s’il existait un préservatif contre la malhonnêteté intellectuelle, beaucoup de nos soi-disant élites auraient la tête dans le condom !

Louis CHAGNON

Relevé sur le blog de Bernard Antony

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