Devoir de mémoire - Page 2
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Samedi 25 mai, hommage à Dominique Venner
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Carl Lang honore la mémoire de Dominique Venner
La réaction de Carl Lang :
Toute la vie de Dominique Venner a été celle d'un homme engagé, d'un soldat, d'un militant, d'un écrivain, d'un historien. En choisissant de mourir face à l'hôtel de la cathédrale de Paris, au cœur de la France historique, Dominique Venner est venu sonner le tocsin de Notre-Dame pour alerter les consciences françaises et européennes des menaces mortelles qui pèsent sur l'avenir de notre identité, de nos libertés et de notre civilisation.
En choisissant le sacrifice ultime et en mettant sa peau au bout de ses idées, Dominique Venner est notre premier martyr de ce siècle, mort pour la grande cause de la reconquête de notre mémoire historique et de notre identité française et européenne.
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Dominique Venner, le testament d'un Européen
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Dominique Venner : présent !
Il ne nous appartient pas de commenter le geste ultime de Dominique Venner.
Nous rappelerons seulement la place essentielle qui fut la sienne dans le combat nationaliste au cours des années 60. Après la fin de l'Algérie française, il fut l'un des instigateurs de deux mouvements, la Fédération des étudiants nationalistes et Europe-Action, qui allaient être à l'origine d'un grand bouleversement idéologique au sein de notre famille politique, à savoir l'introduction de la dimension civilisationnelle européenne dans la doctrine nationaliste. Ses écrits, en particulier son fameux texte intitulé "Pour une critique positive", ont marqué durablement les générations militantes qui se sont succédées depuis cette époque tumultueuse. Enfin, en lançant, il y a une dizaine d'années, la Nouvelle Revue d'Histoire, Venner a probablement été à l'origine de l'une des initiatives les plus intelligentes émanant de notre milieu depuis bien longtemps.
Dominique Venner a voulu donner à son acte une signification politique. Nul ne peut encore préjuger de l'impact que celui-ci aura réellement sur notre peuple. Quoi qu'il en soit, le devoir de chaque militant nationaliste est de continuer et d'amplifier le combat contre l'olligarchie mondialiste et sa politique destructrice de nos identités et de nos libertés, le combat pour que revive une France française dans une Europe européenne. C'est sans doute là le plus bel hommage que l'on puisse rendre à la mémoire de Dominique Venner.
Une dernière chose : comme on pouvait s'y attendre les chacals du Système ne sont pas avares de commentaires fiélleux sur le geste de Dominique Venner. Que ces tristes sires sachent simplement que les calomnies qu'ils déversent sur cet homme et sur la fin qu'il s'est donné sont insignifiantes comparées à l'immensité de leur médiocrité et de leur vulgarité.
Roland Hélie
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Dimanche 2 septembre, 10ème hommage à Catherine Ségurane
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Il y a 60 ans, ce jour là
Le 26 juillet 1952, disparaissait la madone de los descamisados (les sans- chemises), victime de la leucémie, après de longs mois de souffrances et plusieurs interventions chirurgicales.
Et pour tous les Argentins, même après des décennies, Eva DUARTE-PERON reste une icône. Celle qui deviendra la seconde femme du Général Juan Domingo PERON est née le 7 mai 1919 à Los Toldos en Argentine.
Très jeune orpheline, sa jeunesse fut empreinte de misère et de pauvreté tel qu’était le lot de millions de ses compatriotes à cette époque.
Adolescente elle rejoint la capitale BUENOS AIRES, dans l’espoir d’une vie meilleure et connut divers métiers comme chanteuse de cabaret, actrice de cinéma et animatrice de la radio locale « Belgrano », ce qui la fit connaître auprès de la population.
C’est elle qui en 1945 alerta les travailleurs et l’opinion publique sur la disgrâce de PERON et parvint par son opiniâtreté à le réhabiliter.
Ils ne se quitteront plus et « EVITA » se transformera en propagandiste de charme et de choc pour le régime, tout spécialement en faveur de la femme argentine et des pauvres du pays, multipliant les institutions, les écoles et les dispensaires à leur intention.
Prêchant le justicialisme social, elle anime et dirige aussi les trois principaux quotidiens du pays, ayant perçu le poids des médias auprès de la population.
Eva PERON sera l’élément majeur des réussites de son mari, infatigable combattante de l’oligarchie, au point de susciter une véritable idolâtrie de la part des descamisados, les déshérités de la nation dont le culte survivra à sa disparition à l’âge de 33 ans.
Des milliers de textes politico- historico - économiques ont été écrits à son sujet et personnellement, je prétends que l’on ne peut pas expliquer Eva PERON.
Tel un ange, elle est sortie de l’ombre. Elle libéra la femme et lui donna le droit de vote. Elle a rendu sa dignité au travailleur et lui fit sentir qu’il comptait pour beaucoup dans la marche du pays. Elle améliora très sensiblement sa vie de famille et fit en sorte que les plus humbles se sentent en sécurité. Elle abrita les enfants abandonnés et s’occupa aussi de l’hygiène publique. Elle se donna entièrement à sa « mission » pour que personne ne souffre de privations et ce, même sur son lit de mort.
Ce fut une femme remarquable qui appartient à cette minorité de personnages historiques qui défient toute morale ou logique. Les détracteurs d’Eva PERON le reconnaissent : des millions d’Argentins parmi les plus pauvres l’aimaient sincèrement. Devenue la personnalité la plus puissante du pays, cette jeune femme radieuse restait des leurs.
Parce que le peuple la considérait comme une bonne fée, comme une sainte, une madone. Et malgré ses défauts elle était, comme toutes les femmes célèbres de l’Histoire, douée du génie de la création.
Dans son autobiographie « la razon de mi vida » Eva PERON distingue trois parties : les raisons de ma mission, les ouvriers et ma mission et les femmes et ma mission, ayant comme ligne directrice le sentiment fondamental qui a toujours dominé l’esprit et la vie d’Evita : l’indignation devant l’injustice. Car pour elle, le spectacle de toute injustice a toujours été synonyme de souffrance.
A la fin de son livre, quelques mois avant son décès, Eva PERON affirme :
« Mais je n’ai pas écrit pour l’Histoire.Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour le présent, pour ce présent extraordinaire et merveilleux qu’il m’est donné de vivre, pour le peuple argentin et pour toutes les âmes qui, dans le monde, de près ou de loin, sentent qu’un jour nouveau se lève pour l’humanité : le jour du « Justicialisme ».
Je ne regrette aucun des mots que j’ai écrits. Sinon, il faudrait d’abord les effacer du cœur et de l’âme de mon peuple qui les a entendus si souvent et qui m’en a récompensé par son affection inestimable !
Une affection qui a plus de prix que ma vie !
Le mythe d’ÉVA PERON reste encore très tenace aujourd’hui dans l’opinion populaire argentine, parce qu’il incarne la fidélité à ses origines et au combat pour le renouveau de l’ARGENTINE.
Un de ses plus fameux discours reste celui qu’elle prononça le 22 août 1951, durant lequel elle annonce son refus d’accepter la fonction de vice-présidente du pays, malgré le vote des Argentins en sa faveur.
Que son combat reste vivant en nos mémoires et qu’Elle repose en Paix !
Pieter KERSTENS
Bibliographie : « La raison de ma vie » de Eva Peron. Editions : Raoul Solar. mai 1952 ; « Eva Peron » de George Bruce. Editions : edito-service.Genève. 1970 ; « Evita Peron » de Jean-Claude Rolinat. Editions : Dualpha. 2010.
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5 juillet 1962 les massacres d'Oran
Guillaume Zeller(*)
"700 morts en quelques heures à Oran. C'était il y a 50 ans, le jour de l'indépendance algérienne. Dansez, il n'y a rien à voir...
Réputée pour sa libéralité et son exubérance, Oran célèbre en musique le 50e anniversaire de l’indépendance algérienne. Mais dans cette ville précisément, le 5 juillet 1962, près de 700 pieds-noirs furent assassinés en quelques heures. Par balle pour les plus chanceux. Au couteau, à la hache ou au rasoir pour la majorité. Un anniversaire éclaboussé de sang ?
Le symbole est explicite. L’épicentre des célébrations du 50e anniversaire de l’Indépendance algérienne, survenue le 5 juillet 1962, sera Sidi Fredj - Sidi Ferruch du temps de la France – où les troupes du général de Bourmont débarquèrent un autre 5 juillet, en 1830. Un halo de mystère entoure les préparatifs, mais cette station balnéaire située à 30 km d’Alger devrait être le théâtre de grandes manifestations dont un spectacle musical géant. Les façades décrépites ont été badigeonnées à la hâte, les massifs de fleurs replantés à la dernière minute : tout doit être prêt pour accueillir le président Abdelaziz Bouteflika et probablement plusieurs hauts représentants étrangers.
Autre ambiance à Oran. Depuis le 30 juin, malgré une canicule historique, un air de fête a envahi les rues de la ville de naissance du raï. C’est en musique que l’on célèbre l’indépendance. Cheb Mami, le « prince du raï » a ouvert ce bal qui doit durer neuf jours. Au programme, entre autres : Khaled, autre icône du raï, la star libanaise Najwa Karam, Chico & The Gypsies, des troupes de danseurs venues du monde entier - y compris de France - pour se produire au « Festival des Arts de la Rue ». Sans compter une touche d’électro avec la venue annonce de DJ Vendetta, l’une des stars tricolores des platines et des dancefloors. Le tout sous un feu d’artifice géant confié – comme tant d’autres chantiers en Algérie – à une entreprise chinoise. Dansez, il n’y a rien à voir ?
Il se trouve pourtant qu’à Oran, ces festivités jettent un voile sur une tragédie aussi atroce que méconnue. Qui sait que ce fameux 5 juillet 1962 célébré en fanfare, la ville fut le théâtre de la journée la plus sanglante de ce qui n’était déjà plus la guerre d’Algérie ? Près de 700 Pieds-Noirs furent massacrés ou enlevés en quelques heures et leurs cadavres n’ont jamais été retrouvés. Idem pour de très nombreux musulmans jamais décomptés. Les forces françaises commandées par le général Joseph Katz reçurent l’ordre de ne pas intervenir. Les dépouilles des victimes sont sans doute toujours enfouies sous des couches de béton, dans le quartier du Petit-Lac, au sud de la ville. La France ne les a jamais réclamées : il ne faut pas froisser les autorités algériennes.
Il serait vain d’imaginer que ce 50e anniversaire aurait pu être l’occasion de demander pardon aux familles de ces Pieds-Noirs assassinés, abandonnés par la République du général De Gaulle, par les autorités algériennes qui auraient dû assurer leur protection selon les accords de Genève, et même par l’OAS dont les cadres avaient quitté la ville quelques jours auparavant. Tout au plus aurait-on pu espérer davantage de sobriété : les accords de raï ou les sons électros qui inondent Oran depuis le 30 juin se conjuguent mal avec le silence auquel ont droit les massacrés du 5 juillet 1962. Il ne s’agit pas là de relancer une quelconque concurrence victimaire. Juste de faire œuvre de vérité et de justice."(*) Journaliste, il vient de publier « Oran, 5 juillet 1962 – Un massacre oublié », 272 pages, 17,90 €, préfacé par Philippe Labro, chez Tallandier.(cliquez ici)
Source Terre et peuple Poitiers cliquez là
via : Synthèse nationale
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Raymond Aubrac était un collabo de l'URSS
Ce qu'il faut savoir sur l'agent communiste Aubrac :
Source Secret Défense cliquez ici
Directeur de recherches au CNRS, l'historien Stéphane Courtois est un spécialiste du communisme. Elève d'Annie Kriegel, il a été le maitre d'oeuvre du Livre noir du communisme. Son dernier livre, "Le Bolchevisme à la française" (Fayard) est paru en 2010. Historien engagé, mais grand connaisseurs des archives, il nous décrit la face caché d'un personnage aujourd'hui encensé.
Qui était vraiment Raymond Aubrac ?
Un agent soviétique, mais pas au sens où il aurait travaillé pour le services d'espionnage de l'Union soviétique. Il était plutôt un membre important du réseau communiste international, un sous-marin communiste si l'on veut ; en tout cas, beaucoup plus qu'un agent d'influence. Un homme comme lui avait évidemment un agent traitant à Moscou. [...]
Mais Aubrac a toujours expliqué qu'il n'avait jamais été membre du PCF ?
(Rire). C'est exact, formellement, mais tout cela est cousu de fil rouge. Il faisait partie de ce qu'on appelle les "hors-cadres", des gens de haut niveau dont le PCF n'avait pas besoin qu'ils prennent leur carte. Ils leur étaient plus utile à l'extérieur. Aubrac était un ingénieur, sorti de l'Ecole des Ponts et Chaussées, et le PCF ne voulait pas le mettre en avant. Ce qui ne l'empêchait pas de participer à des réunions de cellules comme "observateur". Avant guerre, sa future épouse Lucie était elle-même communiste, proche d'André Marty - qui fut représentant du PCF au Komintern.
Ses biographes le présentent comme une sorte d'industriel à la tête d'une entreprise d'urbanisme. Qu'en est-il ?
La société qu'il dirigeait était le Berim - le Bureau d'études et de recherches pour l'industrie moderne. Placé sous la responsabilité de Jean Jérôme, l'und es hommes les plus importants et les plus secrets du PCF - cette société servait de pompe à finances au Parti. C'est, par elle, que passaient les financements en provenance de l'Est - sous la forme de contrats plus ou moins bidons. Même chose avec les maires communistes.
On apprend qu'il était à Saïgon lors de l'arrivée des chars du Nord-Vietnam en 1975. Qui faisait-il ?
Aubrac a joué un rôle très particulier dans l'affaire du Vietnam. Lorsque le dirigeant communiste Hô Chi Minh vint en France en 1946, il fut hébergé par les Aubrac à la demande de Jacques Duclos. Puis il servit de contact entre l'appareil communiste international et Henry Kissinger lui-même. Du sérieux, on le voit.
Son rôle durant la Résistance a fait l'objet de polémiques. On se souvient d'un procès contre l'historien Gérard Chauvy et d'une table ronde organisée en 1997 par Libération. Qu'en pensez-vous ?
Pendant longtemps, Aubrac et son épouse Lucie ont raconté qu'il s'était évadé à la suite d'une opération de la Résistance. Or, Arthur Kriegel - qui a participé à cette action commando - assurait qu'Aubrac n'était pas là quand elle eut lieu. Puis Aubrac a reconnu dans la biographie "autorisée" que Pascal Convert lui a récemment consacrée qu'il ne s'était pas évadé, mais qu'il avait été libéré.
Un autre épisode pose problème. A la Libération, il est commissaire régional de la République à Marseille. Or De Gaulle va le virer sans ménagement et sans explication. On sait aujourd'hui pourquoi : il avait couvert des lynchages politiques dans des prisons, notamment en Avignon ainsi que l'assasinat de militants trotskystes indochinois. A Marseille, il créa des CRS (Compagnies républicaines de sécurité) dont on découvrit plus tard qu'elles étaient entièrement infiltrées par le PCF.
Source : Synthèse nationale
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François Brigneau.... Présent !
L’Ami François est passé ce 9 avril à l’Occident éternel. Il était entré dans la quatre-vingt treizième année d’une vie excessivement bien remplie. Son témoignage, celui des ses multiples écrits, restera comme une pierre de touche devant permettre aux générations futures de prendre l’exacte mesure de ce que furent l’après-guerre, les soi-disant Trente glorieuses, l’américanisation et la tiers-mondisation de notre culture, de nos mœurs et du pays tout entier… soit le lent et inexorable déclin de la nation française sapée peu à peu par les forces visibles et invisibles du mondialisme, celles notamment de ces idéologies qui aujourd’hui nous ont conduits au bord de l’abîme.
L’homme était généreux et solide. Fervent de la « petite reine », François passé quatre-vingts ans, écolo en acte, défiait encore chaque jour sur son vélo l’odieuse circulation de la place de l’Étoile, et sans jamais faillir. Grand amateur de la « dive bouteille », il nourrissait sa verve au sang de la terre, et sa prose était de ce rouge vif, de la couleur du vin de nos vignes aux ceps noueux. Mais si François fut un témoin d’élite, il ne fut pas seulement un observateur au regard aigu. Homme d’action, il fut le cofondateur du Front national en 1972. Ce qui n’est pas rien, car par cet acte il allait marquer de son sceau quarante années de notre vie politique.
UN POLÉMISTE REDOUTABLE ET TALENTUEUX
Né le 30 avril 1919 à Concarneau, au sein d’un famille militant à gauche, Emmanuel Allot de son vrai nom rejoint en 1937 Le Parti frontiste issu du mouvement Front commun contre le fascisme fondé en 1933 et membre de la coalition de « Front populaire »… La guerre ayant éclaté, il va rejoindre, comme beaucoup de jeunes gens, la cause de la « Révolution européenne »… Cela jusqu’à s’engager dans la Milice alors que les “Alliés” viennent de débarquer sur les côtes du Cotentin. Arrêté et séquestré par les FTP, il accueille avec un immense soulagement les policiers qui viennent se saisir de lui. Comme il le rappellera plus tard, il vaut mille fois mieux des fonctionnaires soumis à des règlements que des brutes ivres de meurtres et de vengeance.
À la prison de Fresnes où il séjournera un an, il retrouvera Robert Brasillach (l’homme qui donne des boutons au triste sire Mélenchon). Ce dernier sera fusillé le 6 février 1945 au Fort de Montrouge… Depuis André Chénier et Lavoisier guillotinés sous la Terreur, l’on sait que la « République n’a nul besoin de poète »… ou de savant. Ayant recouvré la liberté, Emmanuel Allot épouse la nièce de l’écrivain et biographe de Philippe Pétain, Georges Suarez qui eut l’insigne honneur d’être le premier journaliste exécuté par les Épurateurs. Il commence à partir de là sa carrière de romancier, d’essayiste et de pamphlétaire sous le pseudonyme de Julien Guernec. Ce n’est que quelques années plus tard que François Brigneau verra le jour et il sera immédiatement reconnu et récompensé par le Grand prix de littérature policière attribué à son roman noir La beauté qui meurt.
UN HOMME ENGAGÉ
Ses collaborations (littéraires et journalistiques) seront multiples et éclectiques. Elles s’enchaîneront désormais sans discontinuer tout au long d’une vie marquée par un engagement nationaliste croissant. Celui-ci allant de pair avec l’acuité d’une perception toujours plus fine et incisive des maux qui accablent le monde contemporain. Les titres auxquels il apporte son talent et sa plume couvre le vaste panorama d’une presse où il était encore possible d’échapper quelque peu à la langue de bois et à la propagande de la pensée unique : Paroles françaises, La dernière lanterne, Indépendance grançaise, France Dimanche, Le Rouge et le noir, Constellation, La Fronde, Rivarol (de sa création en janvier 1951 jusqu’en 1952), Ciné Monde, L’Auto-journal, Semaine du Monde, Télé Magazine, Paris Presse (où il est grand reporter), l’Intransigeant, l’Aurore, Présent et Minute dont il est l’éditorialiste et le pilier jusque dans les années 1980… enfin il assurera des chroniques hebdomadaires dans National-Hebdo, ainsi que la rubrique télévision, signant ses articles de l’ironique pseudonyme Mathilde Cruz !
LE COFONDATEUR DU FRONT NATIONAL
Pour la partie militante, en 1965 lors de la campagne des présidentielles, il est l’un des protagonistes du Comité de soutien à Jean-Louis Tixier-Vignancour. Il est de tous les combats de première ligne, et d’abord à Ordre Nouveau. C’est lui qui est à l’origine de la création le 5 octobre 1972 du Front national pour l’unité française autrement appelé Front national. Jean-Marie Le Pen en devient le premier président et François Brigneau en assurera la vice-présidence pendant sa première année d’existence. Roger Holeindre, Pierre Bousquet et Alain Robert composent le bureau national de la nouvelle formation politique. Fin 1998, lorsqu’éclata la crise entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret, François Brigneau choisit de s’éloigner, quittant les colonnes de National-Hebdo, mais sans renoncer pour autant à porter son regard critique au-delà de la ligne d’horizon médiatique, notamment par le truchement du Libre Journal de la France Courtoisie de Serge de Beketch et de ses écrits, essais et mémoires.
Au cours de sa carrière, sa profonde conscience du rôle des lobbies — qui n’existent pas — le conduira à plusieurs reprises devant les juges… notamment pour avoir qualifié Anne Sinclair, la richissime Mme Strauss-Kahn née Rosenberg, de « marchande de soutiens-gorge à TF1, juive mal assimilée de tendance socialiste », et, avec une semblable aménité, son confrère Philippe Alexandre de « marchand de bretelles à RTL, juif assimilé de tendance centriste » ! Il ne manquera pas de qualifier ultérieurement icelle — coup pied de l’âne ou compliment déguisé ? — de « pulpeuse charcutière cacher ». Or chacun sait pour avoir lu le Dictionnaire des lieux communs de Gustave Flaubert que « toutes les charcutières sont belles » !
En 1992, lors de l’acquittement (temporaire) de Paul Touvier — celui-ci écopera ultérieurement d’une peine de réclusion criminelle à perpétuité —, François Brigneau écrit : « En 1945, les crimes commis par les Français qui s’étaient rebellés contre le gouvernement légitime et légal de leur pays furent absous, quelle qu’en fût l’horreur […] et celle-ci ne manqua pas. En revanche, les crimes commis par les Français obéissant aux ordres du gouvernement légitime et légal de leur pays continuèrent d’être poursuivis et condamnés, longtemps après la Libération. […] La vraie revanche de l’humanité sur le crime, c’est la chambre d’accusation qui vient de la prendre. Elle a blanchi et libéré Touvier. […] Quant à moi, après ma mort, je voudrais qu’une plaque fût apposée sur ma maison. On lirait ces mots : “Ici, pendant la chasse à l’homme, Paul Touvier et les siens furent reçus chaque fois qu’ils le désirèrent”… ».
Notons tout particulièrement, parmi ses très abondantes contributions à l’écriture de l’histoire cachée, ou non dite, du temps présent, le titre de l’un de ses Derniers Cahiers auto-édités daté de 1992 et consacré au portrait singulier d’un réprouvé : « Mais qui est donc le professeur Faurisson ? ». La question méritait en effet d’être posée !
L’inhumation de sa dépouille mortelle aura lieu le vendredi 13 avril à 14h15 au cimetière de Saint-Cloud. Mais pour longtemps encore François Brigneau sera des nôtres, car nous entendons d’ici la voix qui toujours répondra à l’appel de son nom : “Présent” !
L. C.
Source : Rivarol
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Les "progressistes"...
Un article d'Anne Kling :
J’ai eu la curiosité d’aller hier sur le site des « progressistes », à savoir le « pôle de renaissance communiste en France », ou encore « initiative communiste », et j’y ai découvert une info qui m’a étonnée.
Sur le site, les « progressistes » s’étouffaient d’indignation à propos d’une initiative du Parlement européen visant à instaurer une journée de commémoration des crimes communistes. C’est vrai, ça. Des crimes ? Quels crimes ? Et ils proposaient une pétition pour combattre une idée aussi révoltante qu’incongrue.
Bon, ce n’est pas un scoop que je vous révèle là, toute cette affaire remonte à 2008. Le curieux, c’est que je n’en avais jamais entendu parler. J’ai pourtant entendu parler de bien d’autres journées de commémoration, de celles qu’il est impossible de rater car elles sont annoncées à coup de shofar matin, midi et soir. Mais de celle-là, jamais.
Comme vous êtes peut-être dans le même cas que moi, cela méritait d’aller y voir de plus près.
En effet, le 23 septembre 2008, le Parlement européen, dans un élan de courage tout à fait inédit, adoptait une Déclaration proclamant le 23 août, journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme, « afin de conserver la mémoire des victimes des exterminations et déportations de masse, tout en enracinant plus solidement la démocratie et en renforçant la paix et la stabilité sur notre continent ».
Victimes du stalinisme et du nazisme, naturellement. Oui, parce qu’évidemment, le Parlement européen n’est pas allé jusqu’au bout de sa démarche. Pour contrebalancer une audace aussi flagrante, il fallait obligatoirement y associer les infâmes de service.
Et puis aussi, évoquer uniquement les victimes du stalinisme permettait d’évacuer discrètement sous le tapis tous les crimes qui avaient précédé l’arrivée au pouvoir du petit père des peuples. Crimes qui n’étaient pas le fait de Staline, mais de certains révolutionnaires que nous connaissons bien.
Parapluie supplémentaire : pour se garder de toute polémique, les eurodéputés avaient pris grand soin de rappeler le caractère unique de l'Holocauste. Car il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes.
Mais enfin, ne chipotons pas, un certain début d’idée y était quand même.
Pourquoi le 23 août ? Parce que c’était la date anniversaire du pacte Molotov-Ribbentrop, conclu le 23 août 1939 entre l'Union soviétique et l'Allemagne.
Manque de bol, le 23 août est également la date retenue par l’UNESCO pour commémorer le souvenir de la traite négrière et de son abolition. Fatal télescopage de repentances et commémorations.
J’ignore si c’est en raison de ce carambolage de date, ou pour toute autre mystérieuse raison, toujours est-il que je n’ai jamais entendu parler en France de cérémonies de commémoration dédiées aux victimes du communisme. Disparue, passée à la trappe, la décision européenne.
Les communistes français de tout poil et obédience ont hurlé comme un seul homme à la falsification de l’histoire et à la chasse aux sorcières. Ils avaient raison de gueuler, plus c’est gros mieux ça passe. Et dans ce domaine, ils en connaissent un rayon. Même Mélenchon, eurodéputé grassement rétribué comme ses petits copains, y était allé de son couplet scandalisé.
Le texte de la pétition est un petit bijou dans son genre, mêlant réécriture de l’histoire, amalgames, outrances et omissions en tous genres. Petits extraits choisis :
« L’hypocrisie de l’association [communistes/nazis] est une insulte aux communistes qui ont toujours été les résistants les plus déterminés au fascisme, avant, pendant et après l’occupation.
L’anticommunisme fut le cheval de Troie de l’hitlérisme, les falsificateurs, par des campagnes médiatiques déchaînées et répétées voudraient reporter les crimes d’extermination massive commis par les nazis sur le compte de ceux qui les combattaient. Nous sommes en présence d’une scandaleuse falsification historique.
Les auteurs du texte voté, le 23 septembre 2008, par le parlement européen, se moquent bien de l’histoire, ils veulent seulement amplifier leur campagne anticommuniste en utilisant le prétexte du Pacte de non-agression germano-soviétique, du 23 août 1939. Ils pratiquent ainsi un odieux amalgame entre le 3ème Reich et l’URSS.
Les eurodéputés français qui ont signé et voté le texte immonde du parlement européen et ceux qui pourraient le soumettre au parlement français rejoignent la légion anticommuniste de Daladier, Raynaud, Sérol qui porta le félon Pétain au pouvoir lors du coup d’Etat, du 10 juillet 1940, à Vichy.
À la vérité ces eurodéputés voudraient que le parlement français obtempère à leur scandaleuse démarche, mais rien ne l’y oblige en l’état.
Députés et Sénateurs du Parlement français, nous vous interpellons solennellement. Vous êtes élus pour représenter la souveraineté du peuple. Si elle venait en débat, rejetez cette proposition infâme d’ « une journée du 23 août », insultante pour la France.
Travailleurs, démocrates, républicains et patriotes, signez et faites signer notre appel au parlement. Constituez partout des coordinations locale et/ou départementale de la flamme de la Résistance pour défendre la mémoire de nos héros et des martyrs. »
J’ai assez l’impression que ces grands démocrates ont su se faire entendre à haut niveau. Pour ceux qui l’ignoreraient encore, l’influence et l’idéologie communistes restent hélas massives en France.
Idéologie et influence financées de surcroît par le contribuable : vous serez étonnés d’apprendre que le parti communiste est le 3e parti le plus riche du pays après le PS et l’UMP. Son dernier financement public s’est monté à la bagatelle de 32 004 975 €.
Oui, plus de 32 millions versés par le contribuable pour entretenir cette idéologie perverse.* Aujourd’hui. En France. Avant de nous occuper de porter la guerre à l’étranger, nous ferions bien mieux de nettoyer nos propres écuries d’Augias.
* Sans parler de tous les petits copains qui touchent aussi (voir http://www.observatoiredessubventions.com/)
Source : http://www.initiative-communiste.fr/wordpress/?p=2441
Source : La France LICRAtisée