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  • Libérons le travail

     

    332434833.jpgLe billet de Patrick Parment

     

    Ce qui achève de nous convaincre de l’incompétence des socialistes - et qui en font des gens dangereux -, c’est leur incapacité à imaginer des solutions qui permettraient de reprendre confiance dans ce pays dont nul ne doute qu’il est plein de ressources.

     

    Laissons nos grandes idées de réformes antilibérales de côté et raisonnons dans le cadre de ce qui constitue notre quotidien.

     

    Aujourd’hui, les socialistes font comme tous les gouvernants précédents où pour faire d’hypothétiques économies on augmente les taxes, les impôts, on rogne sur la Sécu, les dotations aux collectivités, on cartonne les familles, on réduit les budgets des ministères, on augmente l’essence, les timbres, les billets de train, etc. Au final, on fait comme d’habitude, on pressure les classes moyennes, unique vache à lait des pays industrialisés.

     

    Sauf qu’avec la crise, la donne a entièrement changé. Elle explique l’état de sidération des socialistes qui ne savent plus quelle porte ouvrir et quelle porte fermer. Hollande est désormais noyé dans une fonction qui le dépasse et Manuel Valls est noyé dans un quotidien où il lui faut colmater les brèches qui s’ouvrent de partout. Il est tellement dans l’urgence qu’il en devient inopérant – a-t-il d’ailleurs été opérant ? - et obsessionnel. Pour lui aussi, le costume est trop grand.

     

    On nous serine que la France est un pays difficile à réformer, mais aujourd’hui, les Français ont bien conscience que le temps des réformes est largement venu et qu’on ne peut plus vivre sur les acquis de 1945 à l’époque où la CGT et les communistes faisaient la loi.

     

    Aujourd’hui, les seules forces conservatrices de ce pays, et dans le mauvais sens du terme, ce sont les fonctionnaires qui ne veulent pas que l’on touche à leurs sacro-saints avantages : fonction publique, EDF, SNCF et quelques autres comme les pilotes d’Air France. Autant de secteurs où ces privilégiés ont la possibilité d’emmerder à loisir l’immense majorité des travailleurs du secteur privé qui n’en ont rien à foutre des syndicats.

     

    Nous avons un Etat jacobin et centralisateur et une administration totalitaire qui surveille chaque fait et geste des citoyens. Difficile de pisser de travers. Ce qui n’empêche nullement, par ailleurs, le laxisme en matière d’aides à l’immigration et les nombreuses arnaques à la Sécu, aux allocs, j’en passe et des meilleurs. On vit désormais dans un monde d'arnaques privées comme publiques.

     

    On dispose d’un stock de députés qui sont des bras cassés et qui nous pondent des lois dont une partie d’entre elles ne servent à rien vu qu’elles sont de circonstance et l’autre qui servent surtout à multiplier les obstacles.

     

    On dispose d’un code du travail qui fait 1 300 pages et dans lequel les employeurs ne se retrouvent plus, pas plus d’ailleurs que les juristes concernés. Le monde du travail est perclus de normes et de réglementations qui sont autant de freins à l’initiative et à l’activité en général. Sans oublier Bruxelles qui en rajoute une louche dans la confusion. On aboutit à ce que Michel Crozier dénommait, il y a quarante ans déjà, une société bloquée.

     

    Voici par quoi il faudrait commencer : desserrer les étaux qui étouffent le monde du travail. On a depuis des lustres un ministère de la réforme administrative qui ne réforme rien du tout et un Etat qui se complait à multiplier les comités Théodule.

     

    Il n’est donc pas nécessaire d’aller bien loin pour procéder à des réformes de bon sens qui soulageraient grandement ce monde du travail après lequel tout le monde court.

  • Retour du colonialisme à Tahiti : Les Miss sont priés de se taire !

    tahiti_20.jpgMichel Lhomme

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    C'est proprement sidérant et cela confirme, pour qui ne le croirait pas encore, que toutes les émissions de divertissement sont bien politisées. C'est en tout cas le comble du "politiquement correct" et de la servilité. Les collabos sont décidément sur tous les plateaux. Trop franche, trop intelligente peut-être, une charmante candidate polynésienne a été recalée à un entretien pour l'élection de Miss Tahiti par "manque de tolérance", selon le commentateur. Son erreur : avoir avoué sa peur, pourtant partagée par toute la population locale, de l'ouverture d'une mosquée à Papeete. C'est un dérapage, pur produit TF1 où l'on comprend que les Miss ne sont dressées qu'à minauder, qu'à dire des banalités mais surtout à n'employer qu'un langage "autorisé". D'où la question qui se pose réellement sur l'intelligence des Miss si souvent vantée.

    L'intelligence pour TF1 c'est comme dans la déséducation nationale, c'est en fait du formatage à la novlangue. Déjà en 2013, le comité Miss France, dont TF1 détient les droits, s'était offusqué des propos d'Alain Delon sur le Front National et cela avait d'ailleurs entraîné la démission de l'acteur. De fait, n'était-ce pas aussi l'émission "Sept A Huit" de TF1 qui avait fait l'interview, très controversée, de Diam's sur sa conversion à l'Islam ?

    En fait, les concours de beauté sont une véritable institution de la Polynésie française. On en trouve partout. Il y a même des concours de beauté de grand-mères, de grosses, de rae-rae (les travestis locaux). Mais le plus prestigieux de ces concours est de loin l’élection de Miss Tahiti qui est appelée ensuite à se représenter en métropole pour Miss France. C'est lors de cette sélection pour Miss France que notre Miss Tahiti 2014 n’a pas fait long feu devant le jury de prestige constitué de Sylvie Tellier, directrice exécutive de la société Miss France, Flora Coquerel, l’actuelle Miss France et les anciennes Miss. Mais, la question dite ''intelligente'' était insidieuse, pour ne pas dire perverse. La candidate polynésienne était appelée à se prononcer sur la polémique qui a secoué l’île au printemps concernant la construction de la mosquée et c'est là que la prétendante au diadème a fauté et n'a pas réussi le test. Qu'a-t-elle donc dit ? En a-t-elle appeler au meurtre ou à la décapitation ? Pas du tout mais en termes choisis et de manière éduquée, elle s'est dite ''choquée'' : « Pour moi, c'est effrayant parce que l'inconnu fait peur », a-t-elle tout simplement déclarée. Ce sont ces propos qui n’ont pas plu au jury, ce sont ces propos empreints de bon sens qui ne pouvaient passer. Il faut qu'on se le dise, il faut en France aimer les Musulmans, fussent-ils barbus et extrémistes, ce qui est bien le cas de l'iman de Papeete, interdit de séjour aux Etats-Unis. La belle vahiné au tiare Tahiti méritait donc de rentrer illico chez elle.

    En raison de la caméra, le jury bien sûr n'en dit pas trop mais on saura et on avait compris que la jeune fille ne sera pas retenue, l'« ouverture au monde » étant un critère important pour des filles qui sont amenés à voyager. L'« ouverture au monde » c'est, pour ces donneurs de leçons, c'est pour TF1 la génuflexion à la Mecque, le soutien aux dictatures d'Arabie saoudite et aux esclavagistes du Qatar. Les seuls mots, avant de passer à la candidate suivante, viendront de Marine Lorphelin : « Faut faire attention, avec les préjugés et tout ça ». Bah voyons, non contente de censurer, Marine Lorphelin prend la petite de haut, comme si c'était une ''sauvage'' en lui assenant une petite leçon de morale civique dans le plus style néocolonial ! La séquence a été filmée par les équipes de l’émission ''Sept à Huit'' puis diffusée dimanche 21 septembre ( voir la vidéo ci-dessous). Ce petit moment de télévision orwellienne, les Tahitiens l'auront apprécié en tout cas à sa juste valeur à l'heure où une ouverture éventuelle de la mosquée à Papeete fait toujours face à une très forte résistance locale et que le haut-commissaire fait tout simplement l'autruche !

    Synthèse nationale