Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Chronique de la France asservie et résistante

657528455.2.jpg

Robert SPIELER - RIVAROL N° 3156 du 25 septembre 2014

BERNARD-HENRI Lévy appelle les juifs à ne pas quitter la France pour Israël. Et s’il demande aux juifs de ne pas céder à la panique il donne également trois raisons concrètes pour rester :

 

TROP DRÔLE : BHL INVITE LES JUIFS DE FRANCE À RESTER CAR “CE PAYS EST LE LEUR

 

Première raison : les pouvoirs publics sont très, très attentifs aux desiderata des lobbys. Son argument : « Les juifs de France, d’abord, ne sont pas si seuls qu’ils le croient. Et, des meetings de Dieudonné́ interdits par Manuel Valls aux manifestations antisémites dont Gaza fut le prétexte et que les maires de grandes villes, qu’ils soient de droite ou de gauche, ont tous eu le courage d’interdire, l’honnêteté́ oblige à̀ dire que les pouvoirs publics n’ont pas failli et se sont montrés jusqu’ici, d’une vigilance sans faille ». Deuxième argument : « Les juifs de France, ensuite, sont moins faibles qu’ils ne le pensent. […]. Mais, pour le reste, que de voix fortes ! Que de responsables qui, ayant tiré les leçons de la timidité́ de ces aines qu’on appelait les “israélites français” et qui virent venir le pire sans réagir, ne laissent désormais rien passer ! » Troisième argument : « Et puis, il y a une troisième raison encore — peut-être la plus importante — de ne pas baisser les bras. Ce pays est le leur. Cette république est leur œuvre. » Drumont, Maurras et Céline approuvent…

Capture 1.JPG

CONTRE L’ANTISÉMITISME, CET ALSACIEN FAIT LA QUENELLE DEVANT UNE SYNAGOGUE

 

Un Colmarien a été condamné pour avoir fait une quenelle devant une plaque commémorative de la synagogue en hommage aux victimes de la Shoah. Le tribunal correctionnel de Colmar a jugé cet homme de 42 ans pour avoir diffusé sur internet une photo de lui et de son fils mineur, faisant une “quenelle” devant la plaque commémorative des victimes du Vel d’hiv’ et du nazisme, apposée sur un mur de la synagogue de Colmar. Il avait eu l’intelligence de la poster sur sa page Facebook et sur celle de Dieudonné. L’homme a expliqué que, pour lui, la quenelle est « un acte antisystème, le bras d’honneur moderne ». D’accord, mais devant une synagogue ? Pas de soucis, il a une explication qu’il développe devant le juge : « L’antisémitisme se développe de façon exponentielle ; on voulait dire “stop”. Loin, loin de moi de vouloir blesser qui que ce soit. » Le prévenu a précisé qu’il était représentant syndical et qu’il travaillait dans un milieu multiculturel. « Ce n’était pas du tout pour heurter la communauté israélite. Avec le recul, je me rends compte que j’ai été maladroit. Je présente mes sincères excuses à la communauté. » Très curieusement, le tribunal ne l’a pas cru. Malgré ses déclarations, tendance résipiscence, (« Je suis surpris, ça part de partout, j’ai l’impression que c’est le procès de Dieudonné, mais les propos de Dieudonné ne sont pas les miens »), il a été condamné à trois mois de prison avec sursis et à payer la publication de la décision dans les deux journaux locaux, dans la limite de 1000 euros. On ne badine pas avec l’antisémitisme, non mais !

 

“UNE IMMENSE CHANCE POUR LA FRANCE D’ÊTRE LE PREMIER PAYS MUSULMAN D’EUROPE”

 

Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, Edwy Plenel (directeur éditorial du Monde, puis de Mediapart et ancien trotskiste) n’a cessé de faire l’apologie de l’islamisation de la France. « Les musulmans sont aujourd’hui des boucs émissaires comme les juifs ont pu l’être dans l’entre-deux guerres » a-t-il osé affirmer, ajoutant, à propos des djihadistes : « la déchéance de nationalité pour les djihadistes, c’est inadmissible. Il faut répondre sur un autre terrain », proposant quelques secondes plus tard des « stages de déradicalisation ». Est-il fou ou complètement fou ?

Capture 2.JPG

BIRMINGHAM (GRANDE-BRETAGNE), VILLE MUSULMANE

 

Dans la deuxième ville d’Angleterre, Birmingham, sur 278 623 jeunes, 97 099 ont été enregistrés comme musulmans contre 93 828 en tant que chrétiens. Le reste étant des autres religions telles que hindoue ou juive, ou aucune. Une tendance similaire a vu le jour dans les villes de Bradford et Leicester, les villes de Luton, dans le Bedfordshire, et Slough, Berkshire, ainsi que les arrondissements de Londres Newham, Tower Hamlets et Redbridge, où près des deux tiers des enfants sont musulmans. Décidément, Enoch Powell avait raison.

 

ALAIN SORAL ACCUSE AYMERIC CHAUPRADE DE HAUTE TRAHISON

 

Alain Soral est en colère. Ce polémiste coruscant est connu pour de légers dérapages sémantiques et une propension certaine à faire valoir ses talents en boxe française. Sa dernière invective cible Aymeric Chauprade, conseiller de Marine Le Pen et député européen. Elle est particulièrement virulente : « Chauprade, tu es un fils de p…. On t’a aidé à te faire élire. Chauprade devrait être chassé du FN. Il me met en danger de mort — Il dit être l’amant de Marine Le Pen — Il se prétend national-socialiste. Chauprade est responsable du fait qu’ER (Egalité et Réconciliation, le mouvement de Soral) se dissocie totalement du FN. Ne votez pas pour le FN… ». Ambiance…

 

ALIOT FAIT CONDAMNER SORAL

 

La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné Alain Soral à verser à Louis Aliot 2 000 euros de dommages et intérêts et 3 000 euros pour les frais de justice. Dans une vidéo publiée le 24 décembre 2011, Alain Soral évoquait les raisons de son départ du FN et s’en prenait à Louis Aliot, qu’il présentait comme « partisan de la ligne sioniste du Front national » et le qualifiait, entre autres termes jugés injurieux par le tribunal, de « con du mois », ou encore de « suceur de sionistes », de “saloperie”, de “crétin”. Le tribunal a en outre estimé qu’en accusant Louis Aliot d’avoir « abandonné une femme et des gosses », Alain Soral l’avait diffamé, mais les juges ont en revanche estimé que le fait d’imputer au concubin du moment de Marine Le Pen d’être « le gigolo » de la présidente du FN n’était pas diffamatoire, car il s’agit « d’une expression polémique et politique ».

 

PLATINI : LA FIN DU FOOTBALL BLANC

 

C’était en des temps antédiluviens. Comme le raconte l’excellent site La Flamme, le 15 mai 1985 se tint à Rotterdam, au stade de Kuip, une des dernières finales “blanches” du football européen : « Everton (Angleterre) affrontait le Rapid de Vienne (Autriche). Sur la pelouse, une équipe 100 % britannique (et blanche) contre une équipe 100 % autrichienne, un Tchèque mis à part (tous des Blancs). Un autre monde. Même pas de pub sur les maillots. Un public viril, debout. » Trente ans plus tard, si on excepte l’Athletic Bilbao, club n’acceptant dans son effectif que les Basques de souche, pas un club ne dispute une compétition européenne sans joueur africain. Le championnat de France est devenu un championnat d’Afrique. Ça ne suffit pas cependant. Il y a quelques jours se tenait une énième conférence sur « le respect de la diversité », dans le cadre de l’UEFA, qui pilote le football européen et que préside Michel Platini. Voici ses propos : « L’Europe du foot de papa, mâle, machiste et blanche, c’est fini et ça ne reviendra pas. » Un traître, encore un…

 

VIVE LE PÈRE FOUETTARD NOIR !

 

Nous avons évoqué dans ces colonnes le Schwarze Peter (Pierre le Noir) qui accompagne saint Nicolas. Très populaire dans les régions germaniques, sauf que certains lui ont cherché des poux dans ses cheveux crépus. N’y aurait-il pas dans ce personnage matière à un fort soupçon de racisme ? Certains ont voulu derechef son extermination. Réaction indignée du parti anti-islamiste hollandais dirigé par Geert Wilders, qui est cependant très sioniste et homosexualiste : une proposition de loi imposant aux municipalités qui organisent un événement autour de Saint-Nicolas d’avoir un Père fouettard noir, comme le veut la tradition, « l’objectif étant de protéger la culture néerlandaise »…

 

CAMBADELIS, LE PREMIER SECRÉTAIRE DU PS, AURAIT USURPÉ SES DIPLÔMES

 

Décidément, au PS, les escrocs n’en finissent pas d’escroquer, les menteurs de mentir, et les tricheurs de tricher. La dernière affaire vient d’être révélée par le site Mediapart qui publie des extraits d’un livre de son journaliste Laurent Mauduit, À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient (chez Don Quichotte, en librairie le 18 septembre). Un livre sans pitié pour cette génération d’ex-trotskistes qui a fait de brillantes carrières au PS. Une des cibles de cet ex-trotskiste est Jean-Christophe Cambadelis, actuel patron du PS, qui dirigea la Mnef, la mutuelle étudiante dissoute en 2000, après avoir été au coeur d’un scandale de financement du Parti socialiste. Jean-Christophe Cambadélis a en effet été condamné par deux fois dans cette affaire, en 2000, puis en 2006, rappelle Mediapart. On en apprend de bonnes dans ce livre. Jean-Christophe Cambadélis s’est fabriqué de toutes pièces un parcours universitaire lui permettant de soutenir une thèse, alors qu’il n’avait pas le moindre diplôme. La thèse est au demeurant, selon Mauduit, « très médiocre » et « grossière dans sa démonstration ». Plus grave, le journaliste affirme que Jean-Christophe Cambadélis a fabriqué un faux diplôme universitaire à en-tête de l’université du Mans pour pouvoir s’inscrire à Jussieu et choisir comme directeur de thèse Pierre Fougeyrollas, membre de l’OCI (le groupuscule trotskiste dont Cambadelis faisait partie). C’est lui qui, selon des témoins retrouvés par Mauduit, assure à l’administration de l’université que Jean-Christophe Cambadélis lui a bien présenté les pièces nécessaires à son inscription en doctorat. Une procédure totalement irrégulière et dont les mêmes témoins assurent qu’elle n’est « jamais arrivée avant ni depuis ». Mais ce n’est pas fini. Mauduit révèle que “Camba” a tout proprement pillé les travaux de deux de ses “amis” pour publier son premier livre Pour une nouvelle stratégie démocratique. Il a cependant eu le mérite de rédiger « une brève introduction » dans un français, paraît-il “approximatif”. Le reste, dit Mauduit, c’est-à-dire les quatre cinquièmes de son livre, « il n’en a pas écrit une ligne ». Cambadelis fera-t-il comme le grand rabbin de France Gilles Bernheim, convaincu de plagiat et qui a ensuite reconnu qu’il avait usurpé son agrégation, avant de démissionner ? Nous verrons bien… En attendant, l’université Paris-VII vole à son secours, affirmant, « après vérification » que « le cursus universitaire et l’obtention du doctorat de M. Cambadélis se sont réalisés de façon tout à fait régulière. » Nul n’est obligé de les croire…

Rivarol.JPG

Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.

Les commentaires sont fermés.