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Pour éviter l'arrivée de centaine de milliers de Léonarda
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Rivarol cette semaine
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Jacques Attali : «Le Front National reste un parti qui accueille avec sympathie tous les racistes et tous les ennemis de la démocratie»
Tribune de Jacques Attali dans L’Express intitulée : S’il vous plaît, ne votez pas pour le Front National
Il n’est nullement dans mon intention de tenter ici de convaincre tous les nostalgiques de la collaboration, tous les antisémites patentés, tous les anti-musulmans déclarés, ni tous ceux qui ne supportent pas de croiser un noir ou un jaune dans un hôpital ou dans une maternité, de ne pas voter Front National.
A ceux-là, je dis seulement que je les plains de ne pas connaître les joies de la découverte de la différence, le plaisir d’apprendre de cultures autres que la leur (Monsieur Attali ne doit pas souvent prendre le RER ou le métro...NDLR). Je suis même heureux qu’ils existent, parce qu’ils rappellent à ceux qui voudraient l’oublier que le Front National reste un parti accueillant avec sympathie tous les racistes et tous les ennemis de la démocratie.
[...]
D’abord, c’est oublier que la plupart de ceux dont ils parlent ont la nationalité française, parfois depuis plusieurs générations. Et que, sauf à revenir aux lois de Vichy, personne ne peut la leur retirer. Ensuite parce que beaucoup de ces gens-là font justement les travaux que personne d’autre n’accepte. Ensuite aussi parce que, sans une immigration massive, il deviendra vite impossible de financer les retraites. Enfin, parce que le problème, réel, de l’intégrisme religieux serait aggravé par une opposition frontale avec ceux qui s’y réfugient, faute d’un espoir dans la laïcité. Le problème n’est donc pas l’immigration mais l’insuffisance des moyens au service des quartiers et de l’insertion sociale, dans l’école et l’emploi.
Vous qui, honnêtement, par désespoir, colère ou défi, vous apprêtez à voter Front National, pensez à ces arguments avant de le faire.
Votez n’importe quoi d’autre s’il vous plaît. Blanc même. Mais épargnez au pays la honte d’avoir tourné le dos à toutes les valeurs qui font sa grandeur.
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Cinq Belges blessés par des musulmans à Anvers à cause d'une croix
Traduction de cet article néerlandais :
"À Essen [banlieue d'Anvers], des musulmans se sont rendus coupables de violences ce dimanche à la terrasse d’un café. Ils ne toléraient pas de voir la croix que portait un diacre sur ses vêtements et l’ont agressé verbalement. La situation s’est compliquée quand le patron du café s’est interposé. Cinq blessés.
Le diacre permanent Léo Van Gink était assis à la terrasse du café « ‘t Gildenhuys », lorsqu’éclata un incident. Des musulmans qui avaient remarqué la croix sur son costume l’ont traité de pédophile. « Je ne pouvais tolérer cet écart de langage, je leur ai donc demandé de s’en aller » déclare Richard Arnouts, le patron du café, sur son lit d’hôpital. Les musulmans n’ont pas obtempéré et se sont mis à le frapper. L’homme est en ce moment à l’hôpital avec une vertèbre cassée. Ils ont également blessé quatre autres personnes. “Ma femme a le petit doigt cassé, mon beau-frère a le tympan déchiré et la cheville foulée” explique Arnouts. Le diacre, lui aussi, en état de choc, a été conduit à l’hôpital. L’incident s’est terminé à l’arrivée de la police. Les coupables ont été arrêtes, mais la police se refuse à tout commentaire."
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"Rivaro" évoque le premier numéro des "Cahiers d'histoire du nationalisme" consacré à Léon Degrelle
Un article de Robert Spieler paru dans Rivarol du 24 avril dernier cliquez ici :
Il y a quelques semaines paraissait dans les pages nécrologiques des quotidiens belges Le Soir et L’Avenir ce texte : « 31 mars 2014 : vingtième anniversaire de la disparition de l’écrivain et poète JEAN DOUTRELIGNE 1906-1994. Auteur de ‘Notre-Dame’ de la ‘Sagesse’, ‘Révolution des âmes’, ‘La Chanson ardennaise’, ‘La Grande Bagarre’… Sa famille, ses amis, ses disciples ne l’oublient pas. » Jean Doutreligne est le pseudonyme de… Léon Degrelle, qui écrivit de magnifiques poèmes. La parution de cette annonce à laquelle les services des deux journaux n’y virent que du feu suscita évidemment la joie chez certains et la fureur chez d’autres. C’est une des nombreuses anecdotes que l’on trouve dans le livre consacré à Léon Degrelle dans la nouvelle collection de Synthèse nationale, pilotée par Roland Hélie et intitulée « Cahiers d’histoire du nationalisme ». On y trouve des contributions de Camille Galic, Francis Bergeron, Pierre Vial, Yvan Benedetti, Alexandre Gabriac, Henri de Fersan et d’autres qui nous pardonneront de ne pas les citer tous. On y trouve aussi un article de Saint-Loup et un important discours de Léon Degrelle, prononcé le 7 février 1943 à Berlin, intitulé : « Pour la révolution nationale-socialiste ». Christophe Georgy nous présente la biographie du « beau Léon ». Ses soldats le surnommaient aussi affectueusement « Modeste 1er de Bourgogne » car il n’avait, à juste titre, pas la réputation d’être d’une modestie excessive.
Naissance et jeunesse
C’est dans les Ardennes belges, dans la petite ville de Bouillon, située à trois kilomètres de la frontière française, au nord de Sedan, que nait Léon, Joseph, Marie, Ignace Degrelle, le 15 juin 1906, dans une famille d’origine française, très catholique. Son père, Edouard Degrelle, brasseur de métier, avait quitté la France en 1901 car il était opposé aux persécutions qu’imposait le ‘Petit Père Combes’ aux congrégations religieuses. Léon Degrelle fut très marqué, dans sa jeunesse par l’affreuse guerre qui ravagea l’Europe, n’épargnant pas la Belgique. En novembre 1918, il est choisi pour présenter un compliment aux officiers français qui entrent à Bouillon. Le jeune scout fera à cette occasion le tour de la ville, main dans la main avec un officier dont le nom est… Philippe Pétain à qui il vouera toute sa vie une profonde admiration. Dès l’âge de seize ans, il se passionne pour la littérature et notamment pour l’œuvre de Charles Péguy. Il écrit des poèmes et commence à collaborer à des journaux.
Degrelle journaliste
Il commence à s’intéresser à la politique et grâce à la lecture de Charles Maurras dans l’Action française, il se forge ses premières convictions personnelles. Il lit aussi Léon Daudet et Jacques Bainville. C’est au cours de ses études en faculté de lettres et de philosophie thomiste à l’Université catholique de Louvain qu’il est repéré par Mgr Picard qui voit déjà en lui un vrai meneur. Il lui propose, alors qu’il n’a que vingt ans, de prendre la direction d’un journal d’étudiants dont il portera, grâce à son talent d’éditorialiste, les ventes à 10 000 exemplaires, chiffre impressionnant pour ce type de publication. Mais la consécration viendra avec sa rencontre avec l’abbé Norbert Wallez, directeur du grand journal catholique Le Vingtième siècle, qui l’engage.
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Rivarol cette semaine
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Chronique de la France asservie et résistante
Robert Spieler
dans RIVAROL N° 3139 du 2 mai 2014
L’OPÉRATION de “dédiabolisation” du Front national peine quelque peu. Dans une interview à la BBC, le 17 avril dernier, Marine Le Pen avait « ouvert les bras » à Nigel Farage, le chef du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), pour « s’allier dans le but commun de combattre l’Union européenne », à l’occasion du scrutin du 22 mai. Damned, Nigel Farage, qui est un sioniste tendance frénétique, a envoyé paître Marine Le Pen, déclarant : « L’antisémitisme est dans l’ADN du [Front national] ». C’est totalement injuste, certes, mais Farage cherche à attirer à lui des voix conservatrices mais aussi travaillistes qui verraient d’un mauvais œil une alliance avec le FN, fût-il dédiabolisé.
“L’ANTISÉMITISME EST DANS L’ADN DU FN”
Ceci dit, il n’y a pas trop de soucis à se faire. L’objectif de Marine Le Pen est de constituer un groupe au Parlement européen. Pour cela, il faut obtenir 24 élus de 7 pays différents. Ce qui permettra, au passage, d’empocher 2 millions d’euros de financement public et de disposer de belles voitures, avec chauffeurs. Marine Le Pen peut compter sur le Parti pour la liberté néerlandais (PVV) de Geert Wilders, le Fpoe d’Autriche, la Ligue du Nord italienne, les Démocrates suédois, le Parti national slovaque et les Flamands du Vlaams Belang. Les élus “extrémistes”, hongrois ou bulgares, en sont, entre autres, exclus. Cela n’a pas empêché 22 Femen, arborant une petite moustache hitlérienne et un drapeau européen avec une croix gammée dessinée sur leur poitrine dénudée, de manifester le mardi 22 avril à Paris contre le Front national, qui présentait au même moment ses listes aux élections européennes lors d’une conférence de presse. Mais que faut-il faire de plus que ce que fait Marine Le Pen pour être aimé des Femen et du Système ? En attendant, la présidente du FN a qualifié les déclarations de Farage d’“ignominieuses”. « J’ai essayé désespérément de trouver la raison qui le pousse à ces déclarations somme toute assez nouvelles, car par le passé il avait plutôt eu à notre égard un comportement courtois. » Et Marine Le Pen d’oser cette extravagante déclaration : « Est-ce que peut-être nos assistantes sont moins jolies que celles de Nicolas Dupont-Aignan ? Ça pourrait être une raison » (sympa pour les assistantes du FN). Une allusion claire à la tête de liste de Dupont-Aignan, (qui fait équipe avec Farage) dans la circonscription Est, Laure Ferrari, qui a été l’assistante parlementaire de Nigel Farage au Parlement européen et qui est, il est vrai, ravissante. Dans un communiqué diffusé mardi 22 avril, Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé une « perte soudaine de sang-froid » de la part de Marine Le Pen. « L’attaque de Marine Le Pen contre l’une de nos têtes de liste, qu’elle ose salir (en quoi la salit-elle ?), relève clairement des vieilles méthodes de l’extrême droite : chassez le naturel… je dénonce ses paroles malheureuses et ses basses attaques dignes de son père », a couiné le président de Debout la République, crédité par les sondages de 1,5 à 3 % des intentions de vote pour ces européennes. Finalement, leur démocratie, c’est parfois amusant !
UN MUSULMAN PRIE ALLAH PENDANT UN OFFICE PASCAL !
Le dimanche 20 avril au matin la collégiale de Dole dans le Jura était pleine à craquer. Arrive un homme vêtu d’une djellaba et d’une coiffe. Il venait, tranquillement, faire sa prière. Il a installé un tapis, à gauche de l’autel, alors que l’office (conciliaire) de Pâques était en train d’être célébré. Il a lu des versets du coran et écrit quelques lignes en arabe dans le registre paroissial. Y-a-t-il eu quelques paroissiens pour l’expulser ? Que nenni. Une équipe de la police est venue lui demander poliment d’avoir l’extrême obligeance de bien vouloir évacuer les lieux. Commentaire du sous-préfet : « Il ne faut pas créer d’amalgame ». La messe est dite… D’autant que Jean Paul II officiellement “canonisé” avait baisé le Coran en 1999 et que François a récemment incité à étudier ce même Coran, livre selon lui plein de richesses…
PIERRE FRAIDENRAICH, C’EST “PIERRE TROISIÈME REICH” !
Pierre Fraidenraich est le nouveau directeur du quotidien Libération, qui se porte très mal. Pas de quoi décourager les journalistes de Libé, qui ont Fraidenraich dans le nez. Ils ont publié dans leurs colonnes un article meurtrier pour accueillir leur nouveau directeur. Certains lui ont trouvé un surnom pour le moins mignon : « Pierre Troisième Reich ». Ça couine évidemment sec. D’aucuns évoquent le calembour de Jean-Marie Le Pen (Durafour crématoire), et certains s’autorisent à évoquer les six millions de morts. L’horreur est absolue. Car, attention, relève le site sioniste Dreuz.info, « une partie de la famille Fraidenraich a fini dans les fours crématoires du dernier Reich, ce qui rend la vilaine plaisanterie encore plus funeste. » Remarque assez pertinente du site : « Il n’est pas difficile d’imaginer ce qu’aurait été la réaction de la rédaction de Libé si un obscur conseiller municipal du Front National s’était essayé à pratiquer le même et improbable humour ». Au fait, certains journalistes de Libé lui ont trouvé un surnom bien plus humaniste : “Frankenstein”.
SCANDALEUX : IL N’OBTIENT PAS SON PERMIS DE CONDUIRE
Un candidat au permis de conduire s’est légèrement énervé, mercredi 16 avril à Givors (Rhône). Il avait échoué. Du coup, il a brisé les vitres du véhicule d’auto-école avec un marteau et a donné des coups à son moniteur. La veille, le conducteur avait déjà menacé de brûler la voiture du directeur de son auto-école, située à Brignais (Rhône), s’il n’obtenait pas le permis de conduire. Oui mais, problème : l’examinateur a été obligé de freiner à sa place pour éviter un accident. Du coup, pas de permis. Du coup, l’épisode du marteau. Du coup, voici notre oiseau déféré au parquet… On ignore son origine ethnique.
LE FRÈRE DE ROSELYNE BACHELOT AU FN !
Son nom : Jean-Yves Narquin. Il est le maire de Villedieu le Château, un petit village de 500 habitants, et est nettement moins connu que sa sœur, dont il fut l’assistant parlementaire. L’ancienne ministre et désormais chroniqueuse télé, Roselyne Bachelot a, chose stupéfiante, un frère qui avait déjà été candidat pour le FN dans la troisième circonscription du Loir-et-Cher en 2012. Il sera présent sur la liste des élections européennes du FN, et déclare : « Je serai présent en neuvième position sur dix. Je suis là pour apporter mon soutien, pas pour être élu ». Son ex-beau-frère, le docteur François Bachelot, fut député du Front national. Il est le frère de Jacques Bachelot, qui fut l’époux de Roselyne. Jean-Yves Narquin explique : « La direction de l’UMP est en pleine schizophrénie entre une base militante et sympathisante qui réclame à plus de 60 % des alliances avec le FN et des cadres parisiens qui la refusent ». Qu’en dit sa sœur ? « Elle n’a pas cherché à m’en dissuader. Et de toute façon, son influence sur moi est quasi nulle ». Le père de Roselyne Bachelot et de Jean-Yves Narquin n’est autre que Jean Narquin qui fut député RPR. En attendant, Roselyne, sœur aimante, avait soutenu aux législatives son ancien collègue au gouvernement Maurice Leroy, contre son frère. Ambiance familiale garantie…
UNE MUTINERIE POUR EXIGER… DES REPAS HALAL
Une soixantaine de détenus de la maison d’arrêt de Sequedin (Nord), près de Lille, dont on ignore absolument l’origine ethnique, ont refusé, il y a quelques jours, de réintégrer leur cellule après la promenade, selon La Voix du Nord. Selon le délégué régional FO-Pénitentiaire, Cédric Deprez, les détenus demandaient « la baisse du prix des cantines et, apparemment, un menu halal ».
INTERDIT DE DÉVOILER L’IDENTITÉ ETHNIQUE DES DÉLINQUANTS !
Pas possible ! Selon Le Progrès, certains faits de délinquances seraient associés à la nationalité de leurs auteurs. Une infographie publiée le 22 avril par le quotidien régional Le Progrès liait certains faits de délinquance à la nationalité supposée de la majorité de leurs auteurs. Bien entendu, SOS-Racisme a failli défaillir et a déposé plainte contre X, notamment pour des faits de fichage ethno-racial, diffamation raciale ou provocation à la haine raciale et à la discrimination. Rien que ça. De plus, l’association, dénonciatrice en diable, a saisi la Commission Nationale Informatique et Liberté (Cnil) et le Défenseur des Droits « pour faire la lumière sur cette affaire ». Car il convient en effet de faire la lumière sur cette affaire sordide. Le quotidien s’est en effet autorisé, dans un article qualifié de “nauséabond” (ils adorent ce mot, nous aussi) de présenter une infographie intitulée Délinquance, à chacun sa spécialité, qui associe à certains faits des nationalités ou catégories de population. Par exemple pour les cambriolages : « Géorgiens, Albanais, Roms, Gens du voyage, locaux (groupes des cités, toxicomanes, autres) ». Du coup, l’officine a annoncé le dépôt à Lyon d’une plainte contre X pour les faits de fichage ethno-racial, dénonçant une « lecture stigmatisante, ultra-violente et inadmissible pour les populations visées ». Pauvres populations visées, mais surtout pauvres Français…
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