Rémy Pfimlin (France Télévision), la rédaction du Parisien, Éric Le Boucher (Europe 1), l’AFP et Alain Duhamel lauréats de la troisième cérémonie des Bobards d’Or. Après une sélection effectuée par 5 000 internautes, les 250 invités de Polémia ont désigné les meilleurs désinformateurs, lors d’une cérémonie satirique organisée à Paris le mardi 20 mars. Cette cérémonie a également été suivie par plusieurs milliers d’internautes grâce notamment aux sites Polémia, Fdesouche, Novopress, Nouvelles de France, Europaradio, National Hebdo et Contre-Info qui l’ont diffusée intégralement.
Le public a élu :
- Télévision : Rémy Pflimlin (président de France-Télévision) pour la mise en valeur d’une fiction mensongère sur Toussaint Louverture ; un film dont le présupposé idéologique était, selon le réalisateur, de « tordre le cou à la vérité historique au nom de la vraisemblance idéologique ».
- Presse écrite : Le Parisien qui a illustré en Une la manifestation anti-Poutine avec une photo d’une manifestation… pro-Poutine.
- Radio : Éric le Boucher (Europe 1) pour ses propos affirmant que l’immigration est un facteur de croissance qui élève les salaires des Français.
- Bobards de guerre : l’AFP, cette sacro-sainte agence de presse, suivie par tous ses confrères, qui n’a pas hésité à reprendre sans aucune vérification l’affirmation selon laquelle Kadhafi distribuait du Viagra à ses troupes pour qu’elles soient en mesure de violer les populations civiles.
Une Brosse d’Or a été attribuée à Alain Duhamel pour l’ensemble de son œuvre, consacrée à servir le Système et le politiquement correct. Lors de la cérémonie de clôture, Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, a annoncé la création d’un Observatoire des journalistes et des médias. Il a posé une question simple : les journalistes sont censés nous informer mais qui nous informe sur eux ?
Bien sûr, les journalistes ont le droit d’avoir des engagements personnels, idéologiques ou politiques. Mais leurs lecteurs, leurs auditeurs et leurs spectateurs ont le droit de les connaître.
Les médias se doivent d’être transparents. Polémia se propose donc d’assurer la traçabilité politique et idéologique des journalistes. L’Observatoire des journalistes et des médias prendra la forme d’un site internet participatif, lancé courant mai 2012.