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Turquie : l’insupportable trahison de l’Union européenne et des collabos…

Par Robert Spieler

Délégué général de la

Nouvelle Droite Populaire

 

L’Europe et les idiots utiles de son islamisation se réjouissent du résultat du référendum initié par l’AKP, le parti islamiste au pouvoir dirigé par le premier ministre Erdokan. 58% des Turcs se sont prononcés par référendum pour la réduction de l’influence et de l’autonomie des deux garants historiques de la laïcité turque que sont le pouvoir judiciaire et l’armée. Pour ne citer qu’une seule conséquence anecdotique de ce vote, le voile islamique, aujourd’hui interdit dans les universités, sera demain autorisé.

 

L’Europe est intervenue à de multiples reprises pour demander une démocratisation de la Turquie, c’est-à-dire une limitation des pouvoirs de l’armée qui défend les valeurs laïques et kémalistes. Elle en a même fait une condition de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne alors que cette exigence entraînait ipso facto le renforcement du mouvement islamiste en Turquie.

 

Le mouvement islamiste turc au pouvoir est aux premières loges pour exiger l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Avec un premier objectif qui est atteint : au nom de la « démocratisation » quémandée par l’Europe, affaiblir définitivement les forces de résistance laïques, c'est-à-dire l’armée et la justice. Puis réussir ce qui fut empêché par les forces coalisées, il y a plus de trois siècles, devant Vienne : l’invasion de l’Europe.

 

Erdokan intervenait il y a quelques mois devant des dizaines de milliers de Turcs lors d’une visite officielle en Allemagne. Il exigeait que les Turcs d’Allemagne restent turcs avant tout et ne s’assimilent pas. La chancelière CDU Angela Merkel n’a évidemment pas condamné ses propos ni expulsé cet énergumène, mais a, depuis, dénoncé vigoureusement les analyses de Tilo Sarazzin, membre du SPD qui crée le scandale en Allemagne avec son livre dénonçant l’effondrement démographique de sa patrie et l’incapacité voulue des Turcs à s’assimiler. 90% des Allemands le soutiennent, mais 100% de la classe politique du Système le condamne : cherchez l’erreur.

 

La presse française, quant à elle, pratique l’ultra-collaboration. L’article de Bernard Guetta, dans Libération du 15 septembre (Quand l’islamisme enfante la démocratie) est un chef d’œuvre à cet égard. Que dit-il ? « Le problème avec l’islam n’est pas que cette religion serait incompatible avec la démocratie… Si les pays musulmans du pourtour méditerranéen ignorent, aujourd’hui, la démocratie à l’exception de la Turquie, cela tient à leur histoire et non pas au Coran…, l’AKP est devenu un parti d’alternance dont le seul poids est en train de reconstituer la démocratie en Turquie et de prouver qu’il n’y a pas incompatibilité entre l’islam et la liberté… »  et tout le reste à l’avenant…

 

A l’ultra-collaboration, opposons l’ultra-résistance. Reconquista !

 

Source : Synthèse Nationale

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