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  • Grenoble : pendant que les quartiers s’armaient, le CRIF et les « autorités » se congratulaient

    Par Robert Spieler

    Délégué général de la

    Nouvelle Droite Populaire

     

    Les évènements de Grenoble démontrent qu’un nouveau pas a été franchi dans l’inéluctable chemin qui mène la France vers la guerre civile. Un climat insurrectionnel se développe dans les zones occupées. La police, qui se fait tirer comme des lapins sans pouvoir répliquer, est bridée par les lobbys, la « Justice », les medias et par sa propre hiérarchie, terrorisée par la crainte de bavures. Les rodomontades multiples et répétées de Sarkozy ne sont que des gesticulations à usage électoral. Tous ces événements étaient pourtant prévisibles depuis des mois, des années. Mais les lobbys avaient d’autres priorités pour Grenoble…

     

    Relisons les comptes rendus de deux « importantes » rencontres des dirigeants du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France, avec les autorités de Grenoble et de l’Isère. Ces informations fortement émotionnées et émotionnantes figurent sur le site du CRIF. Elles valent leur pesant de cacahouètes quand on songe à la réalité des périls…

     

    « Après avoir quitté l’Elysée, Richard Prasquier (président du CRIF) s’est rendu à Grenoble ce même 15 septembre 2009 pour y rencontrer à la fois le CRIF local et les responsables politiques.

    Il  a d'abord été reçu par le nouveau préfet de l'Isère, Albert Dupuy. 

    « Après quelques échanges de bienvenue, Richard Prasquier a commencé par évoquer le rôle positif joué par le bassin grenoblois et ses environs lors de la seconde guerre mondiale : résistance organisée, nombreux « justes » dans la population dauphinoise…

    L’Isère est un département en pointe dans le travail de mémoire, avec de nombreuses commémorations mémorielles, mais aussi à travers le travail sur la spoliation des biens juifs mené par Tal Bruttmann.

    Concernant l’actualité la plus récente, l’ensemble des participants ont également loué le calme relatif dans la région, avec peu d’actes d’antisémitisme durant les trois dernières années par rapport à la moyenne nationale, avec l’exception notable cependant de la période du conflit à Gaza début 2009, où la capitale des Alpes a été le lieu de manifestations très virulentes, et de nombreux propos antisémites ont été relevés dans les foules, mais aussi dans les discours.

    Le dialogue s’est ensuite conclu sur la nécessité de poursuivre le dialogue intercommunautaire. »

     

    Richard Prasquier et la délégation du CRIF se sont ensuite rendus à l’Hôtel de Ville où ont été évoqués bon nombre de dossiers d’actualité dont le procès Fofana et la détention de  Gilad Shalit.

    Il a été rappelé que le CRIF Grenoble-Isère et la municipalité de Grenoble avaient déployé une banderole sur le fronton de la mairie l’hiver précédent.

    La municipalité de Grenoble a fait part de son soutien indéfectible dans le travail de mémoire et, pour faire bonne mesure, a affirmé vouloir favoriser la continuation du dialogue intercommunautaire et promouvoir la notion du « mieux vivre ensemble ».

     

    Afin de bien préparer ces entretiens, le bureau du CRIF Grenoble-Isère et le maire de Grenoble Michel Destot, s’étaient rencontrés lors d’un petit déjeuner quelques jours auparavant. Cela avait déjà été l’occasion d’un tour d’horizon : « Le maire de Grenoble a insisté sur le « vivre ensemble » et sur une vision mondialisée des problèmes tant écologiques que migratoires. » Pour cimenter cette entente parfaite, un projet de jumelage entre les villes de Grenoble et de Rehovot, en Israël, est à l’étude »

     

    Et puis, cet article datant de janvier 2010 :

     

    « Le 10 janvier, M. Destot, député-maire de Grenoble et Edwige Elkaïm, présidente du CRIF Grenoble remettent solennellement le Prix Louis Blum à Marek Halter dans les salons de l’Hôtel de Ville. Ce prix fondé en 2000 par le CRIF et le B’naï Brith, est remis chaque année à une personnalité qui s’est distinguée par son engagement « pour la préservation de la mémoire de la Shoah, la défense des Droits de l’Homme et la lutte contre le racisme et l’antisémitisme »

     

    Vivement la nécessaire Révolution nationale et identitaire ! Vivement la Reconquista !

     

    Source : Robert Spieler

  • Les Bobos jouent à se faire peur

    Revue de presse : Jusqu'où ira la droite française ?

    MédiaPart, le 30 juillet 2010

    On en parle largement dans les médias ces derniers jours: Nicolas Sarkozy a "droitisé" son discours (voir sur Médiapart l'article de Mathilde Mathieu).
    .
    La déclaration officielle de la Présidence de la République du 21 juillet est extrêmement grave. C'est dans cette déclaration qu'il indiquait le changement de préfet dans l'Isère.

    La déclaration, disponible sur le
    site de l'Elysée, se terminait ainsi:

    "J'ajoute que les évènements survenus dans le Loir-et-Cher soulignent les problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms. Je tiendrai une réunion à ce sujet le 28 juillet. Cette réunion fera le point de la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière."

    La réunion du 28 (voir
    communiqué officiel), et surtout le discours de Grenoble (ICI dans son intégralité - 35 minutes-), ont confirmé les dérives pouvant être qualifiées de xénophobes du Président et du Gouvernement. En effet, les ministres Hortefeux, Alliot-Marie et le secrétaire d'Etat Bockel étaient aux côtés de Sarkozy à Grenoble, et n'ont pas réagi, ou démenti.

    Ces déclarations, validées donc par le Gouvernement, ont déclenché, comme on pouvait s'y attendre, de multiples réactions racistes et xénophobes. Des sites d'informations internet ont dû fermer les réactions aux articles pour cause de "débordements racistes". Voir par exemple en bas de l'article de "20 minutes".

    Ces "débordements" ne sont-ils pas le résultat même de l'attitude du Président de la République ? Ce discours simpliste, à seul but électoraliste, ne peut conduire qu'à la haine.

    Dans le même temps, 35 députés de la majorité présidentielle lancent un "Collectif de la droite populaire" (voir en page 2 de l'
    article de Médiapart). Une droite "décomplexée" d'après ses initiateurs (liste ci-dessous), qui se retrouve autour d'une charte. On pourrait résumer cette charte par "Patrie, Travail, Famille, Sécurité" (par ordre d'apparition). Comment ? Ca vous rappelle quelque-chose?

    Le terme "Droite Populaire" n'est pas neutre. Il est utilisé depuis 2008 par le groupe "Nouvelle Droite Populaire", un groupe de l'extrême droite identitaire, présent dans différentes régions. Ses militants développent un discours de replie (sic) sur soi, haineux, nationaliste et régionnaliste, raciste et xénophobe. Ces 35 députés, dont certains ont des sections de ce groupe dans leur département (comme Elie Aboud dans l'Hérault), ne peuvent pas ne pas connaître ce groupe.

    Les dérives populistes et nationalistes de la majorité présidentielle sont très inquiétantes et on ne peut s'empêcher de penser à ce qui se passait à la fin du 19 ème siècle ou dans les années 1930 dans notre pays.

    Réaction de la NDP : Les bobos ethnomasochistes flamboyants vont trembler, c'est une sorte de consécration...

    Source : Synthèse Nationale