"Pour désamorcer la bombe de l’invasion ethnique, nous ne pouvons pas compter sur nos compatriotes. En revanche, l’espoir vient de nos adversaires. Essayons d’expliquer ce paradoxe.
Les français qui sont conscients du péril n’ont aucune chance de persuader la majorité qui est conditionnée depuis l’enfance par la propagande. On ne peut donc rien attendre des mouvements d’opinion ou des élections qui régissent la vie démocratique. De leur coté, les puissances islamiques disposent des mêmes projections démographiques que nous. Depuis Boumediene et Kadhafi, il ne se passe plus de jours sans qu’un mollah annonce l’islamisation de l’Europe avant la fin du siècle. Pour que le fruit mur tombe de lui-même, il faut toutefois éviter les manifestations trop visibles qui risqueraient de réveiller nos compatriotes. Or il se trouve qu’une partie de la jeunesse du tiers monde s’avère de plus en plus impatiente. A mille lieues de notre angélisme, elle rêve d’en découdre le plus vite possible et la moindre étincelle pourrait donc provoquer un embrasement général.
C’est à ce titre que l’adversaire devient un allié. En effet, des émeutes générales et durables modifieraient le comportement de nos compatriotes. Dans une vie antérieure, je fréquentais au Gabon un couple de gauchistes expatriés. Un jour de 1964, le président du pays fut renversé et la populace se répandit aussitôt dans les rues en criant « Sales blancs ! On va vous casser la gueule !». Quelle ne fut pas alors ma surprise de découvrir ma gauchiste agenouillée en train de prier « Mon Dieu! Faites que les paras arrivent le plus vite possible ! ». Ce revirement cocasse signifie que la peur déconnecte les opinions les mieux conditionnées. Les gens retrouvent alors des comportements normaux, comme s’ils étaient soudain désenvoûtés. En cas de troubles graves, la majorité des français serait donc la première à exiger l’intervention des forces armées, l’application de la loi martiale et l’instauration d’une dictature provisoire sous l’égide de l’article 16.
Vous objecterez que ces évènements n’impliquent pas nécessairement une inversion migratoire massive. Remarquons tout d’abord que la guerre a le mérite d’apporter des solutions à des problèmes insolubles en temps de paix. Au titre de ces solutions, figurent notamment les déplacements de populations dont le siècle précédent a donné de nombreux exemples. Parmi ceux ci, on peut retenir le départ en 1948 de 500.000 palestiniens du territoire qui est aujourd’hui celui d’Israël. En effet, au fur et à mesure de la progression des troupes israéliennes, les palestiniens furent amenés à fuir leurs quartiers et leur villes pour se retrouver finalement dans des camps de réfugiés (1). De la même manière, suite à une insurrection générale, la reconquête du terrain par nos forces armées provoquerait inévitablement l’exode des populations insurgées et leur regroupement dans des cantons frontaliers, qui pourraient être gérés par l’ONU (2). A ceux qui évoquent sans cesse les camps de concentration, il suffit donc d’opposer la politique israélienne qui n’a jamais indigné les intellectuels germanopratins!
Il existe donc un espoir ténu mais il ne dépend pas de nous. Pour le moment, militons pour l’interdiction de la burqa, la stigmatisation du voile et la dissolution des sectes salafistes. Cette feuille de route devrait suffire à rassembler tous les résistants."
Gérard Pince
1- À noter que les juifs installés dans les pays arabes depuis l’origine des temps furent aussi obligés d’en partir, en abandonnant tous leurs biens.
2-UNRWA: Office des Nations Unies en charge des réfugiés palestiniens depuis 1948.
Source : Chroniques de Gérard Pince