Presse - Page 23
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Rivarol cette semaine (à ne pas manquer)
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Le cynisme du mondialisme
Par Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Chiré-en-Montreuil, vous connaissez ? Pour certains lecteurs bibliophiles, ce nom évoque bien sûr une courageuse petite maison d’édition qui, depuis une cinquantaine d’années, s’évertue à diffuser contre vents et marées des ouvrages nationalistes et catholiques. Pour les autres, le joli nom de cette petite commune située aux confins de la Vienne et des Deux-Sèvres, à une vingtaine de kilomètres de Poitiers, ne dira sans doute pas grand-chose.
Pourtant, Chiré-en-Montreuil vient, bien malgré elle, d’être le théâtre d’un psychodrame politico-économique qui pourrait illustrer à lui seul la situation dans laquelle se trouve plongé notre pays où règnent la social-démocratie politique et le libéralisme économique totalement débridé.
Les faits : il existe à Chiré-en-Montreuil une usine qui dépend du groupe suédois Autoliv-Isodelta, spécialisé dans la fabrication de volants pour automobiles. Au début 2009, la direction du groupe décide de procéder à la délocalisation d’une partie de la production de cette usine vers la Tunisie. C’est bien connu, le travailleur tunisien coûte moins cher que le travailleur picton. La logique du profit est implacable. Et qui dit délocalisation, dit forcément licenciements massifs. Plusieurs centaines d’employés de l’usine de Chiré se retrouvent donc sur le carreau. Jusque là rien de bien original dans la France de Sarkozy…
Mais, début 2010, catastrophe, l’usine d’El Nadhour, en Tunisie, est détruite par un incendie. Alors, que faire ? Afin de ne pas ralentir la production, la direction surcharge de travail l’unité réduite restée en activité dans le Poitou. Finalement, cette usine française peut encore servir à quelque chose se disent nos mondialistes suédois. Et puis, il faut bien le constater aussi, les résultats de la délocalisation tunisienne n’étaient pas ceux escomptés.
Le problème se pose alors pour ces patrons multinationaux peu scrupuleux : comment éviter de retourner en Tunisie et faire davantage de profits sur le site français ? C’est simple : il suffit de faire venir les ouvriers tunisiens en France et les faire travailler, à Chiré-en-Montreuil, aux conditions qui sont celles en vigueur dans leur pays d’origine. Il suffisait d’y penser.
Quant aux centaines de travailleurs poitevins licenciés l’année précédente, ouvriers qualifiés qui avaient œuvré des années durant dans cette usine, et qui pour la plupart sont encore au chômage (il faut dire que la région n’est pas très industrialisée), qu’ils aillent se faire voir ailleurs… ainsi en avait décidé la direction du groupe.
Cet exemple de l’usine Autoliv de Chiré-en-Montreuil résume à lui seul la logique libérale : bazarder les usines françaises au mépris des employés français de celles-ci, délocaliser à tour de bras pour s’assurer des profits immédiats, faire venir des travailleurs immigrés exploités et sous-payés, pour remplacer les travailleurs autochtones lorsqu’il y a un hic dans les délocalisations…
Le pire, c’est que lorsque l’on interroge, sur une chaine de télévision, certains employés de l’usine de la Vienne sur l’arrivée éventuelle de Tunisiens, il y en a quelques-uns parmi eux qui trouvent cela « plutôt bien »… allant même jusqu’à évoquer « un enrichissement culturel pour la région » (côté culturel, rassurez-vous, comme nous l’avons évoqué ci-dessus, à Chiré il y a ce qu’il faut…). On croit rêver. Dans quelques mois, si cette logique aboutissait, ces pauvres types se retrouveraient eux-aussi au chômage et il ne leur resterait plus que leurs yeux pour pleurer.
Heureusement pour tout le monde, ou presque, le Préfet de la Vienne s’est opposé à cette décision de la direction de la multinationale suédoise. Mais cet exemple cynique, qui aurait frisé le scandale s’il s’était réalisé, justifie à lui seul notre décision de consacrer ce nouveau numéro de Synthèse nationale aux dangers que représentent pour notre identité, notre indépendance et notre prospérité le mondialisme et l’ultra libéralisme.
A cette vision ravageuse du monde, nous opposons le solidarisme identitaire seul capable de recréer une conception harmonieuse de notre société.
Editorial du n°18 de Synthèse nationale
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Rivarol cette semaine
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Synthèse Nationale n°18 (mai-juin) est paru
Mondialisme, libéralisme, la fin des illusions...
Revue bi-mestrielle nationaliste et identitaire
dirigée par Roland Hélie
Avec des contributions de Franck Abed, Lionel Baland, Francis Bergeron, Nicolas Bonnal, Roberto Fiorini, Patrick Gofman, Günther Palikao, Patrick Parment, Luc Pécharman, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Alain Renault, Jean-Claude Rolinat, Marc Rousset, Chahpour Sadler, Robert Spieler...
114 pages, 12,00 €
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Droite Ligne n°3 est paru
"Pour une seconde révolution nationale" par Yvan BENEDETTI
L’arbre burqa pour cacher la forêt immigrée
Simone Veil ou le déshonneur de l’Académie française par E.Vétois
Camille Galic, une journaliste engagée par P.ParcheminierAprès les élections : notre combat pour demain par E.Vétois
L’effondrement du sarkozisme par P.Parcheminier
Le régime et les élections par A. Gandillon
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DVD : Katyn par par R. Marteau
Canal historique : Jeanne d’Arc, Sainte de la Patrie: Un siècle de défilés
par F.Bergeron
Au fil des pages : ADIMAD : semper fidelis entretien avec J.F CollinRetrouvez les dessins d’Ignace en pages 2 et 6
Retrouvez les dessins de Konk en pages 12 et 16 avec son aimable autorisation.Source : Droite Ligne
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